Le 'harceleur à la couronne' continue d'inquiéter les femmes dans le métro avec son air étrange
Les femmes du métro de Paris connaissent quelques soucis avec un mystérieux "harceleur à la couronne" depuis déjà de longs mois.
Portant une couronne Burger King sur la tête et un panneau sur lequel il a écrit: "Kiss me, I'm the King", cet homme mystérieux harcèle les femmes de la capitale.
Cela fait près de trois ans que les femmes rapportent les agissements de cet homme qui leur fait apparemment très peur. Mesurant environ 1m70, l'homme brun aux yeux verts passerait son temps à harceler les femmes du métro parisien dans l'espoir de recevoir leurs baisers.
Elles sont nombreuses à partager régulièrement sa localisation sur Twitter pour éviter que d'autres n'aient à croiser sa route. "Attention les filles, le mec avec la couronne BK qui demande des câlins est actuellement à Saint-Lazare, en haut des escalators" ou encore " Le mec avec la couronne BK est à Châtelet à la sortie du tapis roulant direction ligne 7" peut-on ainsi lire sur le réseau social.
Âgé de 24 ans, le jeune homme qui est fonctionnaire à Paris est déjà plutôt connu sur Internet. Il a commencé à faire parler de lui au cours de l'année 2016 quand il s'est mis à partager des petites annonces dans le métro afin de proposer à toute femme qui le voudrait de partager un dîner avec lui. Il était même prêt à les payer.
"J’ai commencé les annonces en octobre 2015 et je les ai distribuées dans un lieu de passage où il y avait le plus de monde possible" explique-t-il. Il voulait apparemment ainsi se faire des amis et développer une vie sociale.
Mais une jeune femme de 25 ans, Léa, qui est bloggeuse, a décidé de lui accorder une chance et de dîner avec lui. Une décision qu'elle a rapidement regrettée puisque l'homme aurait apparemment partagé son numéro massivement dans le métro et que Léa a été harcelée pendant des mois.
Bien que l'homme soit signalé depuis maintenant trois ans, aucune plainte n'a été déposée contre lui ce qui empêche la RATP de l'arrêter. Elle encourage donc les femmes victimes de harcèlement à dénoncer leurs agresseurs.