Le procureur en charge de l'affaire Christian Quesada répond sur la sanction possible pour TF1
Interviewé à son bureau par l'équipe de "Touche pas à mon poste !" ce mardi 2 avril, le procureur de la République, Christophe Rode, a répondu aux nombreuses interrogations concernant l’affaire Quesada.
Cela fait une semaine que le scandale autour de Christian Quesada a éclaté. Depuis la perquisition des images et vidéos pédopornographiques au domicile du recordman des "12 coups de midi" et à sa garde à vue, de nombreuses révélations sont tombées sur Internet et les médias.
Depuis le début de l’affaire, TF1 et EndemolShine, société productrice des "12 coups de midi", qui n’avaient pas connaissance des antécédents judiciaires du candidat, sont pointées du doigt.
La question s'est posée de savoir si la chaîne TF1 peut être sanctionnée.
Selon Christophe Rode
"il n'y a pas plus de raisons de sanctionner qui que ce soit ou de reprocher quoi que ce soit à des organismes, à partir du moment où ils respectent la loi"
comme il l'a déclaré devant les caméras de C8 avant d'expliquer :
"Un repris de justice, même condamné à une peine criminelle, une fois qu'il a purgé sa peine, il peut très bien être employé dans une entreprise. Ce ne sont pas des gens bannis à vie. Ce ne sont pas des parias. Ils peuvent très bien être réinsérés dans la société, et à ce titre, ils sont des citoyens comme tout le monde."
Après la mise en examen de Christian Quesada, la production des "12 coups de midi" a précisé n'avoir jamais demandé à n'importe quel candidat de fournir le bulletin n°3 de leur casier judiciaire.
"Nous n'exigeons pas des candidats leur casier judiciaire. Ce n'est pas obligatoire. Et quand bien même nous les demanderions, toutes les condamnations ne figurent pas sur le document qui peut nous être fourni"
s'est defendu EndemolShine.
Interrogée par Le Parisien, la société a également fait savoir qu'il serait "ingérable" de faire une telle demande, au vu du nombre de participants au jeu télévisé.
FERMÉTURE DU BLOG SUSPECT DE CHRISTIAN QUESADA
Toutefois, toujours d'après les informations du quotidien, les collaborateurs de l'émission avaient ordonné à Christian Quesada de fermer un blog suspect, dont il était lui-même l'auteur.
Sur ce site compromettant, l'administrateur y publiait des photos "de très jeunes actrices".