L'incendie de Notre-Dame de Paris : Victor Hugo l'avait prédit dans son effrayant passage prémonitoire
Une scène horrible s'est déroulée dans la capitale parisienne le lundi 15 avril 2019.
L'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris a bouleversé le peuple Français et le monde entier.
Dans la soirée du drame, un écrivain a attiré l'attention du public : Victor Hugo. Son roman "Notre-Dame de Paris" est un incontournable. Une oeuvre qui a été plusieurs fois adaptée en comédie musicale ou au cinéma.
Un passage du livre semble être une prémonition des événements qui se sont produits hier, 15 avril 2019. Un passage qui évoque des flammes montant entre les deux clochers de la bâtisse.
"Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire.
Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée.
Au-dessous de cette flamme, au-dessous de la sombre balustrade à trèfles de braise, deux gouttières en gueules de monstres vomissaient sans relâche cette pluie ardente qui détachait son ruissellement argenté sur les ténèbres de la façade inférieure."
Le but de l'écrivain, quand il avait écrit le livre, était loin de créer l'horreur aux yeux des lecteurs. Ce que Victor Hugo voulait, c'était de sauver la cathédrale qu'il a trouvée dans un mauvais état en 1831.
Déjà, en début du livre, dans la préface, on sent que l'écrivain était indigné par l'état de la cathédrale :
"depuis tantôt deux cents ans avec les merveilleuses églises du Moyen âge (...) Les mutilations leur viennent de toutes parts, du dedans comme du dehors",
peut-on lire dans l'ouvrage.
Victor Hugo avait toujours été en admiration devant le bâtiment. Dans un passage de son livre, on peut le ressentir : "Sans doute, c’est encore aujourd’hui un majestueux et sublime édifice que l’église de Notre-Dame de Paris."
Finalement, les efforts de l'écrivain n'ont pas été vains car une loi pour la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris a été votée. C'était en juillet 1845.
Après le terrible incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, aucune perte humaine n'a été déplorée. Les dégâts et les pertes d'objets sont par contre colossaux.
La cathédrale a perdu des objets anciens datant des XIIIe et XIXe siècles.