
Notre-Dame : le malaise à l'UNEF après que deux officiels se sont moqués de l'incendie
Deux responsables de l'UNEF ont déclenché un tollé sur les réseaux sociaux en se moquant ouvertement de l'incendie qui a ravagé la cathédrale de Notre-Dame.
Leurs messages irrespectueux n'ont cependant pas été tolérés par les internautes qui ont été scandalisés. La présidente de l'UNEF a condamné leurs propos mais n'a pas précisé quelles étaient les sanctions qu'ils encourraient.
Personne ne s'attendait à lire de telles choses concernant le terrible incident :
"Je m’en fiche de Notre-Dame car je m’en fiche de l’histoire de France"
Voici le message queHafsa Askar, étudiante de l'UNEF a jugé bon de mettre en ligne sur Twitter avant de continuer en se moquant de l'émotion ressentie par tous en disant : On s’en balek [on s’en fout, NDLR] objectivement c’est votre délire de petits blancs".
Des propos qui, comme on peut le comprendre, ont été jugés inacceptables par la plupart des internautes et qui ont déclenché des réactions extrêmement virulentes, poussant la jeune femme a effacer ses messages.
Malheureusement pour l'UNEF qui aurait déjà eu bien du mal à expliquer de tels messages de la part d'un seul de ses membres, Édouard Le Bert qui fait partie du bureau national du syndicat a semblé lui aussi ne pas trouver l'incendie très important.
Il a ainsi partagé le message suivant sur le réseau social :
"Ca y est drame national, une charpente de cathédrale brûle"
Ils ont fini par effacer leurs messages mais le mal était fait. Mélanie Luce, la présidente de l'UNEF a été obligée de condamner fermement leurs propos, les qualifiant d'inacceptables au cours d'un entretien accordé au Parisien. Sur Twitter, l'UNEF a aussi rappelé à quel point la cathédrale était importante.
Si une discussion très sérieuse sera menée avec les deux controvenants, il ne devrait pas y avoir de sanction plus sévère à leur encontre.
" On aura des discussions avec eux dans les prochains jours, pour faire en sorte que ce genre de propos ne se reproduise pas sur les réseaux sociaux ou de manière générale"
Espérons que cela suffise à calmer les ardeurs des internautes car certains d'entre eux n'ont pas hésité à menacer les auteurs de ces messages jugés scandaleux.