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Le gouvernement français commence sa lutte contre la pauvreté

Iana Legland
23 avr. 2019
18:19

C’est l’une des mesures phares du plan pauvreté annoncé en septembre dernier par Emmanuel Macron. Les petits-déjeuners gratuits dans les écoles de certaines zones défavorisées seront financés par l'Etat.

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L'Etat va financer les petits-déjeuners gratuits à l'école à hauteur de 6 millions d'euros en 2019, ont annoncé mardi 23 avril le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, et la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé, Christelle Dubos.

Ces repas du matin devront être "équilibrés et de qualité", "servis dans le respect des règles de sécurité et d'hygiène alimentaire", "ouverts à tous les enfants" et "accompagnés d'une action d'éducation à l'alimentation", précise la source.

"L'objectif est de permettre aux enfants de ne pas commencer la journée le ventre vide, de rester concentrés pendant toute la matinée et ainsi d'apprendre dans les meilleures conditions"

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expliquent les deux ministres avant d'ajouter :

"Cette mesure participe à la réduction des inégalités, dès le plus jeune âge"

Cette mesure faisant partie des promesses du plan pauvreté, annoncé en septembre 2018 par le président de la République est déjà déployée dans huit académies tests comme Amiens, La Réunion, Lille, Montpellier, Nantes, Reims, Toulouse, Versailles.

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Elle concerne des écoles appartenant à une zone REP (réseau d'éducation prioritaire), REP+ ou quartiers politique de la ville ou encore certaines zones rurales où "le besoin social est identifié".

Le ministère de l'Education nationale pilotera ce dispositif qui sera budgété à hauteur de "12 millions d'euros en année pleine, dès 2020".

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Le plan pauvreté, doté de 8,5 milliards d'euros, comprend également la cantine à un euro mais aussi le revenu universel d'activité (RUA) qui fusionnera "le plus grand nombre possible de prestations", du RSA aux aides au logement, et dont "l'État sera entièrement responsable", avait annoncé Emmanuel Macron en septembre.

UNE AUTRE PROMESSE TENUE

La prime exceptionnelle promise par Emmanuel Macron en décembre 2018 pour répondre aux revendications des Gilets jaunes, a été versée à deux millions de salariés, qui ont touché en moyenne 450 euros.

En décembre dernier, Edouard Philippe détaillait les mesures mises en œuvre en réponse à la crise des gilets jaunes, au lendemain d’une forte baisse de leur mobilisation qui faisait espérer au gouvernement une sortie de crise après un mois de chaos. Parmi elles, le versement d’une prime exceptionnelle défiscalisée.

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