Retour sur l'affaire de l'interpellation des lycéens de Mantes-la-Jolie
La vidéo montrant l'interpellation des lycées de Mantes-la-Jolie avait pour le moins choqué l'opinion publique. Pourtant, l'enquête menée sur l'incident dément une faute de la part des policiers.
C'est l'IGPN, la police des polices qui a enquêté sur l'incident et elle ne reconnaît pas "de comportements déviants de la part des policiers" qui avaient demandé à 151 lycéens de se mettre à genoux et de placer leurs mains sur la tête au cours d'une interpellation.
Les agents des forces de l'ordre étaient environ quinze et l'incident s'est déroulé à Mantes-la-Jolie peu de temps après que plusieurs émeutes se soient déclenchées dans des lycées situés en banlieue de la capitale.
La directrice de l'IGPN a confirmé que l'enquête menée sur l'incident établissait qu'"il n'y avait pas de faute" de la part des policiers. Elle s'est expliquée devant une comission d'enquête de l'Assemblée nationale et a tenu à pointer du doigt la violence et la tension de l'époque.
Les lycéens avait cependant porté plainte et ils ont commencé à être entendus pour la première fois lundi. Au nombre de 151, les élèves âgés de 12 à 21 ans avait été interpellés suite à des incidents aux abords d'une manifestation lors d'une mobilisation nationale des lycéens. La vidéo de l'incident avait crée une vive polémique.
Cependant, Maître Arié Alimi, qui défend plusieurs de ces lycéens, ne semble satisfait du verdict de l'enquête de l'IGPON et il a demandé à ce que tous les élèves soient entendus par la police des polices. Il a décidé de déposer plainte afin d'obliger un juge d'instruction à être nommé sur cette enquête.
Brigitte Jullien, directrice de l'IGPN a aussi tenu à parler des enquêtes ouvertes sur les violences durant les manifestations des "gilets jaunes" qui sont au nombre de 249 et qui ne semblent pas être traitée de manière très rapide. Elle a déploré "le peu de retour de la justice sur la suite de ces enquêtes".