Un étudiant à Bordeaux reste coincé sous une pierre tombale après une mésaventure
Une scène des plus tristes s'est passée dans la soirée du jeudi 23 mai 2019 dans la ville de Bordeaux. Des étudiants ont profané un cimetière mais apparemment le karma s'en est mêlée.
Durant la nuit du 23 au 24 mai, des étudiants ont penétré dans le cimetière des juifs portugais de la ville de Bordeaux et ont dégradé plus d'une dizaine de tombes durant leur "escapade".
On pourrait croire qu'il s'agisse d'un nouveau défi lancé entre "djeunes" pour prouver qui est le plus virile ou qui est le plus vivant, mais il n'en est rien de tout cela.
La raison de cet acte odieux : l'alcool.
Apparemment, les étudiants en question sortaient d’une nuit arrosée avant de se rendre au cimetière des juifs portugais. Et sous l'effet de l'alcool, plusieurs d'entre eux ont décidé qu'il fallait remettre un peu de "renouveau dans le décor".
Treize, ce fut le nombre de tombes dégradées ce soir-là Des stèles auraient même été brisées et les dégâts seraient conséquents selon les constatations effectuées le lendemain des évènements.
Malheureusement, personne n'a pu mettre un visage sur ces étudiants. Tous ont fui et n'ont pas assumé le résultat de leur "oeuvre d'art". Enfin, tous sauf un, malgré lui.
Un étudiant de 19 ans a été interpellé par la police peu après 6 heures du matin. Alors, on pourrait croire qu'il se serait endormi sur les lieux sous l'effet de l'alcool, et qu'il aurait, malgré lui, été attrapé par la police, mais encore une fois, il n'en est rien de tout cela.
La situation est tout autre. Loin de nous l'idée de remettre en cause la bonne foi et l'envie pressante de ce jeune homme de se dénoncer en étant poussé par sa conscience, mais cet adolescent serait uniquement resté parce qu'il était bloqué sous une pierre tombale.
Ce sont des riverains, alertés par ses cris, qui ont prévenu les secours. Quand ils sont arrivés, l’étudiant était là, ne pouvait plus bouger, prisonnier du monument.
Il a été examiné par les pompiers et a, par la suite, été placé en garde à vue par la police arrivée rapidement sur les lieux.
Une enquête est en cours afin d’identifier les autres étudiants auteurs de la profanation.
Selon le quotidien régional "rien n’indique qu’il pourrait s’agir d’un acte à caractère antisémite".
Un cas similaire a récemment été rapporté dans le sud-est de la France. Saint-Etienne a été le théâtre d'une scène à en réveiller les morts.
Trois adolescentes y ont profané un cimetière. La police est intervenue et les a mises en garde à vue.