Un vieux contrat de mariage qui a piégé Laeticia dans l'affaire Hallyday
Le passé est revenu prendre à la gorge tous les arguments sur lesquels se basait la défense de Laeticia Hallyday. Le pire est qu'elle aurait été elle-même l'instigatrice de cette situation.
La mort du Taulier a peut-être laissé un grand vide dans le monde du rock français, en tout cas, elle a fait naître un grand boucan dans le quotidien des Hallyday.
En effet, depuis le décès de Johnny, certains membres de la famille Hallyday se sont livrés une féroce bataille judiciaire.
Cela va faire maintenant plusieurs mois que Laeticia Hallyday et les aînés de Johnny se livrent bataille devant la justice française.
D'un côté, une veuve qui veut apparemment faire respecter les dernières volontés de son défunt mari, de l'autre côté, de grands enfants qui se disent justement ne pas comprendre ces dernières volontés et qui veulent mettre tout cela au clair.
Durant toute cette période, aucune grande décision n'a pu être prise vu qu'aucune juridiction ne s'était prononcée être compétente pour cette affaire.
La difficulté résidait dans le fait de savoir quel régime juridique appliquer. Allait-on juger l'affaire à la frenchie ou à la states ?
Si le choix s'était porté sur la juridiction française, la situation aurait été en faveur des aînés. Si le tribunal compétent était celui des États-Unis, la victoire aurait été assurée pour la veuve. Tout se jouait entre enfants déshérités et veuve fortunée.
Une décision est venue tout bouleverser dans la journée du mardi 28 mai 2019. Après une longue attente, la justice française s'est finalement dite compétente pour juger l'affaire de la succession de Johnny Hallyday.
Un revirement de situation auquel Laeticia Hallyday ne s'attendait sûrement pas. Enfin...elle ne s'y attendait peut-être pas, mais apparemment, elle y est pour quelque chose.
Rappelons que pour pouvoir gagner, les avocats de Laeticia n'avaient qu'à prouver que Johnny était un résident américain ; ce qui leur aurait permis de faire juger l'affaire aux États-Unis. Malheureusement pour elle, elle s'est faite rattraper par le passé.
En effet, lors de l'audience préliminaire qui a eu lieu en mars dernier, Laeticia avait avancé le fait que Johnny et elle avaient élu domicile à Los Angeles dès 2007. Une déclaration qui a été infirmée par le TGI de Nanterre.
Dans son jugement final, le tribunal affirme qu'à cette date-là "Johnny Hallyday se disait résident suisse".
D'ailleurs, "il se domiciliait à Gstaad" dans un testament datant du 9 mai 2007, époque où il souhaitait que sa succession "soit liquidée entièrement et exclusivement selon le droit suisse".
Mais l'histoire ne s'arrête pas là, car il semblerait que la justice serait en possession d'une autre preuve invalidant les dires de Laeticia.
Il s'agit d'un vieux contrat de mariage dans lequel elle atteste être domiciliée à Gstaad avec Johnny et ce depuis novembre 2006.
Au devant d'une telle preuve, le tribunal conclut en disant qu'"Il n'est pas possible de se dire résident suisse et de vivre dans un autre pays, autrement qu'en infraction de la législation".
Wembo Jah Olela avait dit :
"L'héritage est un trophée qui n'est pas automatique. Il n'est généreusement et fièrement distribué qu'à ceux qui le méritent amplement."
La décision prise par la justice française a-t-elle distribué l'héritage à ceux qui le méritent amplement ? En tout cas, celle-ci en a soulagé plus d'un. À commencer par les principaux intéressés qui ne purent cacher leur émotion après avoir eu vent de cette décision.
Le mardi 28 mai 2019 est assurément un jour à marquer d'une pierre blanche pour Laura Smet et son frère David Hallyday. L'émotion était au rendez-vous. Découvrez la réaction émouvante de Laura Smet face à sa victoire dans l'affaire du patrimoine en cliquant ici.