Jean-Marie Bigard et Michel Sardou, unis contre le festival de la viande de chien en Chine
L'humoriste Jean-Marie Bigard et le chanteur Michel Sardou se sont inscrits sur la longue liste de 166 000 signataires d'une pétition qui exige l'arrêt du festival de Yulin, prévu pour la fin juin.
L'humoriste Jean-Marie Bigard prend un ton sérieux sur ce sujet. Un dossier qui suscite l'indignation de l'association de défense des animaux Stéphane Lamart, qui a décidé de lancer une pétition qui a reçu la signature de 166 000 personnes, dont Michel Sardou, Nicoletta, Stone, Raphaël Mezrahi, Corinne Touzet ou encore Petula Clark.
En effet, cette pétition a été démarrée "pour protester contre le festival de Yulin consacré à la consommation de viande de chien et de chat se tenant du 21 au 30 juin", comme on peut le lire sur le site de l'association qui milite pour la défense des animaux.
Le texte doit être déposé par le chanteur Phil Barney, ce mercredi 29 mai, à l'ambassade de Chine, dans le VIIe arrondissement de Paris, vers 11 heures. Une invitation a été aussi faite aux "manifestants" de venir "accompagnés de leurs chers compagnons à quatre pattes".
UN MASSACRE QUI DURE TROP LONGTEMPS
Selon le texte de l'association, "le massacre du festival perdure depuis 1990". Ce qui occasionne le fait que 40.000 chiens et 10.000 chats sont tués chaque année, afin de rendre possible les festivités.
L'association dénonce aussi les méthodes d'exécution "extrêmement cruelles" qui sont employées pour assurer que la chair des pauvres animaux "soit plus tendre".
"Ils sont ébouillantés, éventrés, empoisonnés, éviscérés vivants ou encore tués à coup de bâtons",
poursuit le communiqué.
Espérons que cette pétition pourra faire stopper cette fois-ci le carnage des canidés dans le cadre du festival de Yulin, contre lequel de nombreuses stars hollywoodiennes comme Matt Damon et Pamela Anderson s'étaient déjà mobilisées, il y a trois ans.
36 CHIENS SAUVÉS JUSTE AVANT D'ÊTRE VENDUS AU MARCHÉ DE LA VIANDE EN INDE
En outre, 36 chiens, qui ont été capturés et attachés par leurs museaux avec des cordes dures pour être vendus sur le marché de la viande, ont été sauvés in-extremis par les protectionnistes de HSI (Humane Society International, NDLR).
Toutefois, 12 d'entre eux ont péri quand même, laissant les 24 autres au refuge de Aizawl Mizoram où l'équipe protectionniste entreprenait tout pour leur permettre de trouver une famille d'adoption.
"Ce n'était pas un processus facile pour ces chiens de surmonter cette situation, mais lentement, avec l'aide de nos sympathiques gardiens de chiens, ils sont sortis de la peur et sont devenus amis et en bonne santé",
a déclaré Arkaprava Bhar, directeur régional de HSI India, au Dodo.