Bernard Tapie n’ira finalement pas en prison
Bernard Tapie devait comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris le mardi 9 juillet 2019. Un procès durant lequel il n’était pas présent. Le verdict a été donné en sa faveur.
Depuis plus d’une dizaine d’années, l’homme d’affaire Bernard Tapie est poursuivi pour “escroquerie et détournement de fonds publics”.
Un chapitre marqué avec son litige avec le Crédit Lyonnais concernant la revente de la marque Adidas. Une histoire dans laquelle il a pu toucher la somme incroyable de 403 millions d’euros dont 45 millions pour préjudice moral après arbitrage d’un tribunal arbitral en 2008.
En 2015, le tribunal civil annule la décision prise en 2008. La raison étant une fraude venant de l’homme d’affaire. Bernard Tapie doit désormais rendre les plusieurs millions d’euros qu’il a empochés.
En plus de cela, l’ancien patron de l’Olympique de Marseille risquait de nombreuses années derrière les barreaux. Le mois d’avril, le parquet avait déjà demandé que Bernard Tapie écope de cinq ans d’emprisonnement ferme.
Le mardi 9 juillet, un nouveau procès pour l’homme au coeur de l’affaire. Il n’a malheureusement pas été présent au tribunal à cause son état de santé.
En effet, Bernard Tapie lutte contre le cancer, non pas un mais deux : de l'œsophage et de l’estomac. Il est actuellement en train de suivre de la chimiothérapie dans un hôpital de la capitale parisienne.
Le verdict est tout de même tombé malgré l’absence de l’homme d’affaire. Une décision qui devrait ravir l'intéressé car il a été relaxé dans l’histoire d’escroquerie.
“aucun élément du dossier ne permet d'affirmer que cette sentence a été surprise par la fraude”,
a déclaré le tribunal correctionnel de Paris.
Pas de prison donc pour Bernard Tapie mais également pour Stéphane Richard. Ce dernier qui est actuellement à la tête d’Orange, était auparavant le directeur du cabinet de l’arbitrage en 2008.
Lors de son passage dans l’émission Au Tableau sur C8 en novembre 2018, Bernard Tapie a accepté de répondre à toutes les questions sauf une. Il expliquera les raisons plus tard dans les colonnes du Parisien.