Jean-Pierre Poiré, fils d’Alain Poiré, et l’homme qui a créé “Les Visiteurs”
Plusieurs réalisateurs sont cachés à l’ombre de leur succès. Jean-Marie Poiré est ce genre de réalisateur inconnu du public alors que ses films ont eu beaucoup de succès.
Les films “Le Père Noël est une ordure”, “Papy fait de la résistance” et “Les Visiteurs” ont marqué les années 80 et 90 mais peu de gens connaissent qui est le talentueux réalisateur derrière ces films cultes.
Il s’agit de Jean-Marie Poiré, fils du célèbre producteur de cinéma Alain Poiré. Le 10 juillet 2019, l'homme né à Paris en 1945 a célébré ses 73 ans.
Avant de suivre les pas de son père, Jean-Marie Poiré a d’abord débuté dans le domaine de la photographie. Il a ensuite rejoint le groupe The Frenchies comme chanteur.
“Je n'ai pas fait du cinéma grâce à mon père, mais contre lui, en tout cas au début. Il aurait préféré que je devienne avocat. J'avais peu de rapports professionnels avec lui, car il était très dur en affaires et pouvait aller jusqu'à vous piquer une idée”,
confie-t-il.
Vers la fin des années 60, l’homme se tourne vers le septième art, d’abord, comme assistant-opérateur avant de devenir scénariste pour le célèbre Michel Audiard.
Avec ce dernier, Jean-Marie a contribué à la réalisation de “Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause ! ” ou bien du film policier “Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages”.
Poiré le fils a également collaboré avec l’acteur et réalisateur pour le film de guerre “On a retrouvé la septième compagnie” en 1975.
Deux années après, Jean-Marie a croisé le chemin de la bande du “Splendid” après sa rencontre avec Josiane Balasko. C’est après cette rencontre qu’il a eue l’idée de réaliser une adaptation en film de leur pièce de théâtre “Le Père Noël est une ordure”.
Grâce à ce film de 1h 28 m, la carrière du réalisateur a touché à sa plus grande notoriété. Il a également sorti un autre film quelques années plus tard, tiré de la pièce de Martin Lamotte et Christian Clavier “Papy fait de la Résistance”.
Jean-Marie Poiré s’est différencié des autres réalisateurs grâce à son goût échappant à l’idéale de la cinématographie dans ses choix de personnage.
“Les gens veulent faire acteur par un narcissisme qui consiste à ce qu'on les filme pour immortaliser leur beauté. Dans la comédie, on rit de leur laideur, de leur bêtise. On va à l'encontre de ce désir d'apparaître au mieux de sa forme. Et eux l'assumaient parfaitement”,
confie-t-il.
D’autres pièces ont aussi été adaptées sur l’écran grâce à Jean-Marie Poiré, comme le “Bunny’s Bar” de Josiane Balasko à l’origine du films “Les hommes préfèrent les grosses”.
UN RÉALISATEUR DES ANNÉES 80 ET 90 DÉCÉDÉ
Jean-Claude Brisseau a connu le plus grand succès de toute sa carrière après la sortie du film "Noce Blanche", avec Vanessa Paradis, en 1989. La famille de ce dernier, a annoncé auprès du journal Le Monde que le réalisateur français a rendu son dernier souffle le samedi 11 mai 2019, à Paris.