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Les raisons du crash du bombardier d’eau, de la sécurité civile dans le Gard

José Augustin
03 août 2019
20:45

Vendredi 2 août 2019, un avion bombardier d’eau, s’est crashé dans le Gard. L’aéronef était basé à Garons près de Nîmes. L’accident est survenu le 02 août, alors que le Tracker a été envoyé éteindre des incendies qui sévissaient entre Générac et Vauvert.

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Un Tracker T22 de la sécurité civile est tombé vendredi 2 août en bordure de la commune de Générac dans le Gard. Un accident très rare qui est survenu alors que l’appareil a été envoyé éteindre plusieurs incendies qui sévissaient sur plusieurs dizaines d'hectares de garrigue.

L’aéronef a servi dans la flotte de lutte contre les incendies de la sécurité civile, basé à Garons depuis qu’il a quitté Marignane en 2017. C’était un Tracker T22 piloté par un pilote chevronné, père de deux enfants selon Midi Libre.

"Les Trackers auraient dû être retirés du service en 2008."

Des Trackers, la sécurité civile en possède une dizaine à ce jour. Ces appareils ont été acquis dans les années 80’. Les Conair Firecat (Tracker en français) ont une charge utile de 3 410 litres d'eau ou de liquide retardant et peuvent atteindre 515 km/h à 1950 m.

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Cet appareil dont la conception nous vient d’un autre temps était à l’origine destiné aux forces armées. "Les Trackers auraient dû être retirés du service en 2008" d’après le site internet du sénat, mais un programme important de remise à niveau a été fait afin de les maintenir en service jusqu’en 2020.

Au départ, ces avions étaient destinés à la patrouille maritime, mais ils avaient été retirés du service des forces armées en 1976 et réaffecté en tant qu’avion de lutte anti-incendie. Il s’agit d’un avion monoplace dont l’accès au cockpit est sur son toit, il n’y a pas non plus de sièges éjectables.

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En France, les pilotes de ce type d’appareils sont d’ancien pilote de chasse de l’armée française. Les missions du Tracker se font par deux appareils en même temps que ce soit pour les premières interventions de feu naissant ou de largage de produit retardant.

Selon une source proche de l’enquête, le pilote de l’appareil aurait été déboussolé par l'épaisse fumée.

 ”L’hypothèse est que le pilote a été victime d’une perte de repère”,

a expliqué la source.

Un avion anti-incendie | Photo: Pixabay

Un avion anti-incendie | Photo: Pixabay

“Le pilote, qui était en phase descendante, est entré dans une colonne de fumée très épaisse et a percuté la cime des arbres”,

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avant d’ajouter.

“C’est un problème d’estimation du pilote qui est entré dans un nuage très sombre et a perdu ses repères”,

a-t-elle poursuivi.

Un bombardier d'eau. | Photo : Pixabay

Un bombardier d'eau. | Photo : Pixabay

Plusieurs centaines d'hectares sont parties en feu cette semaine dans la région cette région. Pour ces incendies, le procureur de Nîmes, Eric Maurel, privilégie la piste criminelle. Mais pour ce qui est du crash, l’enquête est aux mains de la section de recherches de la gendarmerie de Nîmes.

Des crashs d’avions il y en a eu d’autre ce mois de juillet 2019. Des pilotes militaires sont montés à bord des appareils de la Force armée pour une démonstration aérienne dans la matinée du jeudi 25 juillet.

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Alors qu’il revenait d’un entraînement pour le show aérien prévu dans l’après-midi, un pilote a fait une sortie de piste.

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