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Emmanuel Macron écoute un gendarme qui refuse d’aider une femme battue

Pauline Nadege Eyebe
04 sept. 2019
18:28

Les gendarmes ont refusé de prendre une plainte et d’escorter une femme victime de violence conjugale. Mardi dernier, Emmanuel Macron qui visitait la plateforme d’appel téléphonique du 3919 pour les violences conjugales a assisté en live aux problèmes que les femmes victimes de violence de leur mari rencontrent lorsqu’elles appellent au secours.

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"Tenez, monsieur le président, vous avez là un casque double."

M. Macron enfile le casque, et une auditrice du 3919 depuis 20 ans déjà, prend l’appel. Une femme de 57 ans au bout du combiné est menacée par son époux – elle ignore que le président est présent.

Ce dernier n’intervient pas pendant l’appel, même lorsqu’un gendarme refuse catégorique d’aider la femme qui appelle au secours. La femme en question, frappée par son époux, a attendu que ses enfants grandissent avant de le quitter. Elle a porté plusieurs plaintes.

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Elle a peur de subir des violences en passant à son domicile afin de récupérer ses affaires.

"Vous êtes à la gendarmerie ? Vous êtes en danger, votre mari est au domicile. Les gendarmes peuvent vous accompagner",

demande Elena, d’un ton rassurant.

Sauf que la femme assure que les gendarmes refusent.

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Elena insistante, demande à s’adresser au colonel ; demande qui est de nouveau refusée.

Finalement, un gendarme répond à Elena. Elle demande avec politesse si un gendarme pouvait raccompagner la femme chez elle.

"il faut un ordre d’huissier (…) Et ce n’est pas dans le code pénal",

selon le gendarme.

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Macron reste silencieux. Malgré l’insistance d’Elena :

"C’est votre mission, de porter assistance aux personnes en danger. Non, non, je ne veux pas vous apprendre votre métier... cette dame est menacée de mort, vous attendez qu’elle soit tuée ? Non, je ne suis pas sourde...!",

Le gendarme ne cède pas pendant une discussion inutile d’un quart d’heure.

Le président essaie d’aider Elena avec certains arguments qui n’ont aucun effet sur la décision du gendarme.

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"Je pense que c’est de la mauvaise volonté",

lâche l’auditrice avant d’orienter la victime en ligne vers une association.

Le président Macron, dépité assure :

"C’est un problème de formation et de perception du danger. Pas de décret ni de loi".

Un président qui comdamne les violences conjugales comme Emmanuel Macron, comme nous l'affirme sa femme Brigitte qui fait des confidences sur son mari.

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