Marina Vlady parle de sa vie difficile avec "600 euros par mois"
Marina Vlady a longtemps été à l’affiche de nombreux films à succès. Pourtant, l'actrice qui célèbre ses 83 ans le lundi 10 mai 2021, était très populaire dans le temps. L'octogénaire vit désormais dans des conditions déplorables, avec à peine 600 euros par mois.
Elle a autrefois connu un passé glorieux. Mais Marina Vlady a laissé tout cela derrière elle. Celle qui était comédienne, écrivaine et chanteuse vit désormais avec un salaire d'à peine 600 dollars chaque mois.
De son passé glorieux, la comédienne ne garde que des souvenirs. Il fut un temps où Marina Vlady rayonnait sur le grand écran. On la voyait à l’affiche de grands succès comme "La Princesse de Clèves", "Le lit conjugal" ou encore "Deux ou trois choses que je sais d'elle".
Marina Vlady reçoit le prix Suzanne Bianc le 18 novembre 1954 | Photo : Getty Images
ELLE VIT AVEC UN SALAIRE MENSUEL DÉRISOIRE
Celle qui a été primée du prix d'interprétation à Cannes en 1963, n’a toutefois pas réussi à se mettre à l’abri financièrement. Dans les colonnes de Libération, la comédienne a rejeté la faute sur les producteurs.
Elle a confié que ces derniers ne payaient pas de cotisations sociales. Ce qui lui vaut de toucher seulement 600 euros par mois après avoir eu une carrière de 80 films.
Marina Vlady à la nuit Apajh au Palais des Congrès à Paris. | Source : Getty Images
MARINA VLADY A TOURNÉ GRATUITEMENT
Même si la situatio semble triste, Marina Vlady ne jette pas l’éponge pour autant. Elle garde sa fierté d’actrice talentueuse et choisit ses projets avec lucidité. Par exemple, elle a décliné une offre concernant un rôle dans le film "Angélique, marquise des anges".
En revanche, la comédienne a choisi de jouer dans le film "Deux ou trois choses que je sais d'elle", de Jean-Luc Godard. On la retrouve également dans le film "Quelques jours de répit", qui a été tourné avec un petit budget.
Marina Vlady a encore tellement de fierté qu’elle a accepté de tourner gratuitement pour ce film. Elle a été sensible à l’émotion que procurait le film et a accepté de renoncer à être payée.
Marina Vlady à l'émission "Vivement Dimanche". | Source : Getty Images
UNE FAMILLE DE QUATRE ACTRICES
Marina est la benjamine d’une famille de quatre sœurs actrices françaises. On les a surnommé les sœurs Poliakoff dans le milieu du cinéma. Sa sœur aînée, Olga est devenue réalisatrice avant de mourir en 2009.
Sa deuxième sœur, Tania qui est décédée en 1980, s’est fait connaître dans la peau d’Odile Versois. Militza, quant à elle, a fait ses états de service dans une carrière de comédienne sous le personnage d’Hélène Vallier.
Marina Vlady le 26 août 2001 à Chanceaux-près-Loches, France. | Source : Getty Images
UNE CARRIÈRE ÉTONNANTE
Celle qui a remporté le Prix Suzanne-Bianchetti à l’âge de 16 ans a très vite été sous les projecteurs et faisait partie des actrices les plus convoitées par les metteurs en scène.
Dans son étonnante carrière, Catherine Marina de Poliakoff-Baïdaroff de son vrai nom, se lance dans les films d’action. Elle s’adapte avec une incroyable facilité et tourne en 1965 dans le film "Falstaff d'Orson Welles". Un an plus tard, l’actrice a joué dans "Atout cœur à Tokyo pour OSS 117", un film de Michel Boisrond.
Marina Vlady, le 11 septembre 2001, Paris, France. | Source : Getty Images
En 1969, on retrouve l’actrice dans le film "Un Amour de Tchekhov" avant qu’elle ne fasse une apparition dans "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" où elle campe l’épouse du capitaliste Louis-Marcel Thulle.
Marina Vlady est retournée au théâtre dans les années 1990. Elle a joué dans "La Cerisaie" avant d’apparaître dans la pièce "Vladimir ou le Vol arrêté" qui est tirée de son livre dédié à Vladimir Vissotski, l’homme de sa vie. Malgré sa belle carrière, Marina Vlady ne touche que 600 euros par mois.
BRIGITTE BARDOT NE PLEURE PLUS
Brigitte Bardot | Photo : Getty Images
Brigitte Bardot est une icône du cinéma Français. La comédienne de 86 ans a expliqué qu'elle est devenue incapable de pleurer. Découvrez pourquoi la vedette du 7ème art ne peut plus faire couler de larmes.