Karin Viard se souvient de Patrick Grandperret : "Le réalisateur me détestait et me torturait"
Au cours d’une interview accordée à Konbini, Karin Viard s’est laissé aller à des confidences. La comédienne est notamment revenue sur le tournage le plus éprouvant de sa carrière, avec un réalisateur qui la détestait.
Afin de promouvoir “Les Apparences”, son nouveau film sorti en salle le 23 septembre 2020, l'actrice n’a pas été avare de confidences.
Elle a évoqué certains moments marquants de sa carrière et notamment la façon horrible dont Patrick Grandperret, le regretté réalisateur, s’est comporté avec elle, lors du tournage des “Victimes”, un film sorti en 1996.
UNE ACTRICE PERSÉVÉRANTE
Karin Viard s’est passionnée assez tôt pour la comédie. À l’âge de 14 ans, elle a commencé à s’intéresser à cet art après s'être inscrite à un atelier de théâtre où travaillait sa mère.
Par la suite, le désir d’être comédienne s’est fait de plus en plus sentir. À tel point, qu'à l'âge de 17 ans, elle prend son destin en main en débarquant à Paris afin d’y suivre des cours de théâtre de chez Vera Gregh et de Blanche Salant.
Par la suite, elle essaye tant bien que mal de décrocher des rôles, mais n’y arrive pas. En revanche, cela ne l’a pas rebuté à poursuivre cette voie. Et finalement, en 1989, au bout de 7 ans d’attente et d’acharnement, elle parvient à décrocher un rôle dans la comédie d'Etienne Chatiliez, après une audition pour "Tatie Danielle “.
Par la suite, elle a fait quelques apparitions en tant que comédienne, mais c’est en 1993 que sa carrière a pris un tournant quand elle a joué dans “La Nage indienne”. Fort de son succès, ce film lui vaut même une nomination aux Oscars. Au cours des années qui ont suivi, d'autres Oscars ainsi que d’autres rôles ont succédé.
LE TOURNAGE LE PLUS ÉPROUVANT
Questionné par le média Konbini sur le tournage le plus pénible de sa carrière, la quinquagénaire a fait comme à son habitude en répondant de manière très directe.
En effet, elle n’a pas hésité à avouer la manière ignoble dont le réalisateur Patrick Grandperret, décédé en 2019, se comportait avec elle lors des tournages :
“J'étais jeune actrice, j'étais perdue à Ouarzazate dans le désert marocain et le réalisateur me détestait et me torturait psychologiquement au quotidien C'était dur, franchement c'était très dur.”
Le réalisateur français Patrick Grandperret. | Photo : Getty Images
Karin Viard est également revenu sur la remarque qui l’a le plus blessé lors de cette collaboration des plus houleuses :
"Alors, qu'est-ce qu'elle va nous faire cette petite actrice parisienne de m**de ?"
Bien évidemment, ce harcèlement psychologique n’a pas été très facile à vivre pour la comédienne. Heureusement, cela ne l’a pas dissuadé de poursuivre cette carrière.
COMMENT SE SOULAGEAIT-ELLE ?
Face à une telle pression, qu'elle devait d’ailleurs subi lors des tournages, il a bien fallu qu'elle se raccroche à quelque chose.
Malheureusement, elle s’est tournée vers l’alcool pour essayer d’évacuer l'angoisse qu’elle accumulait :
“C'était encore pire le matin parce que je me réveillais avec des gueules de bois moi qui bois très peu pour essayer de me sortir d'une situation qui m'enlisait encore plus.”
Tout cela ne fait que témoigner le calvaire psychologue de ce qu'elle a vécu. Même lors de ses débuts difficiles, quand elle avait du mal à décrocher des rôles, elle avait tenu bon, mais dès qu’elle a subi la torture psychologique du regretté réalisateur, elle trouve consolation dans l’alcool. Heureusement, tout cela est désormais derrière elle.
DRÔLES DE CONFIDENCES
Karin Viard se montre souvent très cash à chacune de ses prises de parole. Pas avare de confidences, elle avait d'ailleurs fait une étonnante révélation, à savoir, qu’elle ne s'est jamais sentie belle par rapport à sa mère. Découvrez-le pourquoi du comment.