Le procès de Sarkozy reprendra lundi : la demande de renvoi rejetée
Le procès des "écoutes de Paul Bismuth" impliquant Nicolas Sarkozy et deux autres personnes s'est ouvert le lundi 23 novembre 2020. Toutefois, à cause de l’état de santé d’un des prévenus, il a dû être suspendu.
Faux départ pour le procès des "écoutes". Sitôt ouvert, il a été suspendu à cause du souci de santé de Gilbert Azibert, le troisième prévenu dans cette affaire. Néanmoins, il reprendra le 30 novembre 2020 suite au feu vert du tribunal. Pour quelle raison ?
SA DEMANDE DE RENVOI A ÉTÉ REJETÉE
Le lundi 23 novembre 2020, le fameux procès des "écoutes de Paul Bismuth" a commencé. Pour rappel, dans cette affaire, trois personnes à savoir l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, son avocat Me Thierry Herzog et Gilbert Azibert sont assises sur le banc des accusés.
Nicolas Sarkozy présente Rachida Dati lors d'une réunion avant le premier tour des élections à la mairie le 9 mars 2020 à Paris, France. | Photo : Getty Images
Cependant, à peine débuté, le procès en question a dû être suspendu, et ce, en raison du souci de santé du magistrat de 74 ans.
D’après les dires de son défenseur Me Dominique Allegrini, depuis plus de 10 ans, il est suivi par un cardiologue à cause de ses problèmes cardiaques et respiratoires. De ce fait, ses médecins lui ont fortement conseillé de ne pas se déplacer, d’où sa demande de renvoi.
Seulement voilà, cette demande a été rejetée par le tribunal le jeudi 26 novembre 2020. La raison est que selon le résultat de l’expertise médicale faite sur le septuagénaire, son état de santé est “actuellement compatible avec une réponse à une convocation judiciaire et sa participation à un procès pénal dans le respect des contraintes sanitaires actuelles”.
Nicolas Sarkozy, le 17 octobre 2016 à Paris, France. | Photo : Getty Images
Suite à cela, le tribunal a donné son feu vert concernant la poursuite du procès le lundi 30 novembre 2020.
À noter que d’après le médecin mandaté par le tribunal pour l'expertise de Gilbert Azibert, il se pourrait que ce dernier comparaisse en visioconférence.
DE QUOI L'ACCUSE-T-ON ?
Pour rappel, le magistrat Gilbert Azibert est accusé d’avoir conclu un pacte de “corruption” avec l’ancien chef d’État Nicolas Sarkozy, et ce, afin d’obtenir un poste à Monaco. Pour ce faire, il aurait donné des informations concernant l’affaire "Liliane Bettencourt" à l’ancien locataire de l’Élysée.
Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy, au restaurant Le Ciro à l'occasion du sommet du G8 le 26 mai 2011 à Deauville, en France. | Photo : Getty Images
Toujours dans l’affaire des "écoutes", il est à savoir que l’époux de Carla Bruni est quant à lui accuser de “corruption” et de “trafic d’influence”.
S’il est reconnu coupable, il risque une peine de 10 ans derrière les barreaux et une amende de 1 million d’euros. À noter que Nicolas Sarkozy a toujours nié les accusations portées à son encontre.
LA DÉCLARATION D’AMOUR DE NICOLAS SARKOZY À SON ÉPOUSE
Tout au long de ce procès qui est censé durer jusqu’au 10 décembre, il va sans dire que Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien de sa charmante épouse, Carla Bruni.
D’ailleurs, durant une interview accordée au magazine Quotidien, l’homme politique a fait une magnifique déclaration d’amour à celle-ci.