"Je n'ai pas ma place dans ce monde" : décès tragique de Kimberley, 15 ans, à Marseille
Le 14 mars 2021, Kimberley, une jeune adolescente de 15 ans s’est donnée la mort. La disparition de cette jeune fille fait un rappel direct des drames, qui se cachent derrière certaines politiques d'aide sociale de l’enfance.
Kimberley était placée en foyer depuis sa naissance. Alors qu’elle n’était âgée que de 15 ans, la jeune demoiselle a décidé de mettre fin à ses jours, de manière tragique.
Cette affaire a mis la lumière sur les zones d’ombres, qui peuvent se cacher derrière les systèmes d’aide sociale à l’enfance. Sans plus tarder, découvrez cette histoire.
Image du foyer Le village. | Photo : Dropbox
UNE SITUATION INSUPPORTABLE
Comme mentionné plus haut, depuis leur naissance, la jeune demoiselle et sa petite sœur O., ont été transportées de familles d'accueil en foyer.
Leur mère qui est connue sous le nom de Florence F., avait été déclarée inapte à s’occuper de ses enfants. Celle-ci aurait fait plusieurs dépressions, ce qui lui aurait valu plusieurs hospitalisations.
Le bus Iris des gendarme.| Photo : Getty Images
Leur père Sylvain F., a quant à lui été jugé trop agressif par les services sociaux.
SES DERNIERS MOTS AVANT LA FIN
Selon le rapport de police, Kimberley serait décédée par “chute de grande hauteur”. Lyes Louffok, un ancien enfant placé, et militant pour les droits des enfants, s’est exprimé sur cette situation.
"On n'imagine pas qu'un enfant confié à l'ASE puisse se donner la mort (...) Est-ce qu’elle a reçu un soutien psychologique ?”.
Des personnes observent depuis leurs fenêtres les patrouilles de police dans les rues.| Photo : Getty Images
Ce que le monde sait, c’est que Kimberley avait laissé une lettre, dans laquelle elle exprimait la détresse dans laquelle elle vivait à “Le village”, le foyer où elle était placée à Marseille.
"Le village m'aura aidé à voir les choses en face, que je n'ai pas ma place dans ce monde."
CE QU’IL Y A LIEU DE FAIRE
La disparition de la jeune fille a suscité un choc chez ses parents, qui ont contacté les services d’un avocat pour défendre leurs intérêts. Selon les informations, il s’agirait du Maître Michel Amas.
“Les services de l'enfance ne sont pas formés à recevoir la douleur des parents, dénonce l'avocat.”
De son côté, Lyes pense que dans la plupart des cas, les placements d’enfants sont souvent justifiés. Cependant, le système devrait revoir les solutions de placement, qui sont souvent inadaptées.
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