AstraZeneca : la famille de la femme de 38 ans décédée à Toulouse s’exprime
Une jeune toulousaine de 38 ans est décédée deux semaines après avoir reçu le vaccin AstraZeneca. Sa famille a décidé de saisir la justice.
Selon l’avocat de la famille, Maître Etienne Boittin, c’est dans une optique d’interrogation et non d’accusation que cette affaire a été portée devant le parquet de Toulouse. La famille a, en effet, décidé de porter plainte contre X pour homicide involontaire.
UNE DÉMARCHE D’INTERROGATION
Toujours sous le choc de cette perte tragique, la famille de la jeune assistante sociale s’en est remise aux compétences de Maître Etienne Boittin – également en charge du dossier de l'étudiant nantais de 26 ans mort à la mi-mars à son domicile d'une thrombose abdominale – pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Des personnes dans le couloir de l'hôpital. | Photo : Pixabay
Contacté par France Bleu Occitanie, l’avocat de la partie civile a déclaré qu’il ne s’agit pas ici d’être “dans une démarche d'accusation mais d'interrogation”.
“Il n'est pas question de clouer au pilori un hôpital ou un laboratoire",
Pour rappel, c’est après avoir reçu sa dose du vaccin AstraZeneca que tout s’est compliqué pour la jeune femme. Elle a été hospitalisée au CHU Purpan et plongée dans le coma mais les médecins n’ont rien pu faire pour elle. Elle est morte 14 jours après son injection.
AstraZeneca. | Photo : Getty Images
DÉCOUVRIR LE COUPABLE
Cette plainte déposée par la famille a déclenché l'ouverture d'une enquête judiciaire. Une expertise médico-légale a également été demandée par l'avocat de la famille pour ainsi savoir si un quelconque lien existerait entre cette disparition et l’injection du vaccin.
Une démarche tout à fait légitime pour les proches de la victime en considérant le fait que la jeune femme ne souffrait pas de problèmes de santé particulier.
Des vaccins contre le covid-19. | Photo : Getty Images
EN CONNAISSANCE DE CAUSE ?
Le 26 mars, l’ANSM avait rappelé qu'il existait bel et bien un risque de thrombose (formation d'un caillot de sang) après l'injection du vaccin AstraZeneca mais que c’était très rare.
“Le rapport bénéfice/risque du vaccin reste positif, aucun élément n'indique pour l'instant que la vaccination ait provoqué ces troubles",
a notamment souligné l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
Dans un hôpital. | Photo : shutterstock
Et pourtant, le cas de cette assistante de 38 ans n’est pas un cas isolé. En effet, Joël Crochet, un résident de la Haute-Savoie, est mort 10 jours après avoir reçu son injection.
Quoi qu’il en soit les analyses sont ainsi en cours et permettront bientôt de mettre la lumière sur cette affaire.
UN REFUS CATÉGORIQUE
Bien que se faire vacciner paraît LA solution pour s’en sortir vivant de cette pandémie pour bon nombre de personnes, Anny Duperey, quant à elle, campe sur sa position ; l’AstraZeneca, elle n’en veut pas ! Découvrez ce qu’elle reproche à ce vaccin.