Qui était Chahinez, 31 ans, brûlée vive par son mari récidiviste ?

Le 4 mai 2021, une femme de 31 ans a tragiquement perdu la vie à Mérignac, non loin de Bordeaux. Elle a été brûlée vive par son époux, un homme récidiviste au caractère violent.

Les circonstances de la mort de Chahinez (31 ans), mère de 3 enfants, ont suscité une importante vague d’indignation. Qui était réellement la victime ? Découvrez son portrait.

LES CIRCONSTANCES DE SA MORT

Le mardi 4 mai 2021, c’est aux alentours de 18h10 que le pire s’est produit. Les faits ont été racontés par la police et le parquet de Bordeaux.

En pleine rue bordelaise, Mounir B. (44 ans), s’est mis à la poursuite de son épouse. Il lui a tiré plusieurs balles dans les jambes jusqu’à son effondrement. Ensuite, il a aspergé la pauvre femme d’un liquide inflammable avant de l’immoler.

L’homme ne s’est pas arrêté là puisqu’il a également mis le feu à leur maison, brûlant ainsi le pavillon et plusieurs effets personnels. Déjà emprisonné en 2020 pour violences conjugales, Mounir a été arrêté et placé en garde à vue.

QUI ÉTAIT CHAHINEZ ?

D’après une de ses voisines, Chahinez d’origine algérienne est arrivée en France il y a 5 ans. Elle était âgée de 31 ans et avait deux enfants issus d’un premier mariage ; ils avaient respectivement 12 et 7 ans. Elle a eu un troisième fils (âgé de 5 ans) avec Mounir B. qu’elle a épousé.

Malheureusement, elle avait déjà été victime de la violence de son époux.

MOUNIR B. : UN RÉCIDIVISTE

En 2020, Chahinez avait subi les coups de son compagnon. Ne pouvant plus supporter, elle avait porté plainte pour "violences volontaires par conjoint" le 25 juin de la même année. Celui-ci a été condamné à une peine de 18 mois de prison dont 9 avec sursis.

FEMME BRÛLÉE À MÉRIGNAC : GROUPES ET PAGES FACEBOOK DU SUSPECT

Le 4 mai 2021, la population de Mérignac a vécu une scène dramatique, qui a de quoi traumatiser plus d’une personne.

Un homme a immolé son épouse vivante, en pleine rue. La mère de trois enfants n’a malheureusement pas survécu. Zoom sur les pages Facebook de son bourreau.