"Pratiques commerciales trompeuses" : des plaintes déposées contre les sociétés des mini-crédits
Depuis le début de la crise sanitaire, les sociétés chargées des minis-crédits n’ont cessé de se multiplier. Mais certaines d’entre elles sont redoutables.
Alerté du danger des minis-crédits, le président de l’UFC-Que Choisir a porté plainte contre certaines sociétés, pour des pratiques commerciales trompeuses, lors de son passage sur “RTL”.
ENQUÊTE SUR LES MINIS-PRÊTS
Plus besoin de faire beaucoup d’efforts pour être dépanné, car actuellement tout se fait à partir de quelques clics seulement, grâce aux nombreuses sociétés chargées des minis-prêts sur internet. Mais attention, certaines d’entre elles peuvent rapidement représenter un poids conséquent, avec des taux d’intérêt élevés.
Un portefeuille et une carte crédit. | Photo : Pixabay
En effet, depuis un certain temps, ces minis-crédits sont dans le viseur du gouvernement car la plupart des consommateurs ne connaissent pas très bien ce que cela va leur coûter.
Pour cela, le député de Dordogne, Philippe Chassaing a notamment auditionné les nouveaux acteurs de ce marché pendant sa mission concernant le surendettement des consommateurs.
D’après ses informations, il s’avère que parfois, le surendettement des consommateurs ressemble davantage à un endettement déguisé dont le coût peut remonter jusqu’à 20 %.
Un portefeuille avec un ruban. | Photo : Pixabay
De son côté, la Banque de France, qui a remarqué dans les dossiers de surendettement, l’impact de ces mini-prêts, a notamment évoqué que le risque à prendre c’est l’accumulation d’un grand nombre de mini-crédit, surtout pour les clientèles qui ont des faibles revenues financière.
LES PLAINTES DE L’UFC-QUE CHOISIR
Pour sa part, l’UFC-Que Choisir a révélé publiquement une étude qui a démontré la distribution irresponsable de prêts à la consommation. En effet, le président de l’association, Alain Bazot a dénoncé en direct sur RTL, trois sociétés de minis-prêts : Bling, Floa Bank et Cashper, d’avoir fait des pratiques commerciales déloyales.
Ces dernières ont laissé entendre qu’il n’y a aucun risque à prendre en faisant un prêt sur internet. En effet, elles ont attiré avec succès de nombreux clients, si pour rappel, en 2020, Floa Bank a accordé des milliers de crédits en faisant un partenariat avec l’application de paiement mobile Lydia.
Une carte crédit. | Photo : Pixabay
Mais ne voulant pas laisser passer cela, Alain Bazot a creusé du plus profond pour éviter tout problème lié à ces fameux minis-crédits.
En fait, selon ses recherches, celui-ci a même constaté que le marketing de ces opérateurs servent plutôt à cacher la réalité de leurs offres. Par exemple, ils disent “pour préserver sa santé financière" alors qu’en réalité, les personnes qui font usage de crédits sont en état de nécessité de recevoir des centaines d’euros.
Environ 200.000 personnes sont concernées par cela.
Toutefois, le président de l’UFC-Que Choisir a mis en garde, avec insistance, les consommateurs. Il a notamment demandé d’aller voir d'abord avec la banque avant de voir ce genre de prêts, afin d’éviter ce genre de situation désagréable.
Des cartes de crédit. | Photo : Pixabay
ILS ÉCHAPPENT AU CHAMP DE LA LOI LAGARDE
D’autres informations intéressantes sont à savoir concernant les minis-prêts sur internet. Si de nombreuses personnes ne le savent pas encore, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et le gendarme du secteur de la finance ont également alerté tous les acteurs qui ne présentent pas le coût d'intérêt.
Mais en plus des taux d’intérêt élevés, il s’avère aussi que les consommateurs n’excèdent pas une durée de trois mois concernant le paiement de leur dette. En conséquence, certaines sociétés chargées des minis-crédits échappent, notamment, à la réglementation, ce qui fait qu’elles n’entrent pas dans le champ de la loi Lagarde.
Un portefeuille, cartes de crédit e argent. | Photo : Pixabay
MAUVAISE NOUVELLE ANNONCÉE SUR RTL
Quelques mois avant la plainte d’Alain Bazot sur RTL contre les sociétés de minis-crédits, c’était le président de la république Emmanuel Macron qui a fait l’annonce sur la réouverture des restaurants, depuis la station de radio généraliste. Retour sur la décision du gouvernement.
Un restaurant. | Photo : Pixabay
Abonnez-vous à AmoMama sur Google News !