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La dernière lettre, son amant : Agnès Le Roux, 29 ans, française, toujours introuvable

Dans les années 70, une jeune femme du nom d’Agnès Le Roux, disparait mystérieusement. Plusieurs décennies après les faits, l’affaire comporte encore de nombreuses zones d'ombres.

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Si la disparition de Delphine Jubillar défraye la chronique, elle n’est pas sans rappeler celle d’Agnès Le Roux. En effet, cette dernière avait également disparu de manière inexpliquée. De plus, son amoureux était aussi le principal suspect. Sans compter que son corps n’a jamais été retrouvé.

LES CIRCONSTANCES DE SA DISPARITION

Les faits se sont produits durant la Toussaint 1977, entre le 25 octobre et le 2 novembre. Agnès Le Roux, âgée de 29 ans au moment des faits, a subitement disparu.

Voiture de la Police | Photo : Shutterstock

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Si cette disparition a naturellement alerté ses proches, une lettre troublante a été retrouvée à Nice, dans son appartement :

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"Désolé, je dérape. Ici se termine mon chemin. Tout est bien. Agnès. Je désire que Maurice s'occupe de tout."

Le Maurice en question n’est autre que Jean-Maurice Agnelet, l’amoureux de la disparue, qui est lui-même une riche héritière.

Il va de soi qu’après sa disparition, une enquête a été ouverte. Après avoir découvert cette lettre, les enquêteurs avaient dans un premier temps avantagé l’hypothèse selon laquelle, la jeune femme se serait ôtée la vie.

Comme il fallait s’en douter, l’affaire ne s’est pas arrêtée là. D’autant qu’il n’y avait aucun corps sur lequel enquêter.

L'épaule d'un policier. ǀ Photo : Shutterstock

L'épaule d'un policier. ǀ Photo : Shutterstock

Quelques semaines plus tard, l’affaire a été relancée et les enquêteurs privilégient une autre piste. Celle de l’amant qui aurait maquillé ce meurtre en faisant croire qu’elle avait mis fin à ses jours.

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LE DÉNOUEMENT JUDICIAIRE

Il faut dire que Jean-Maurice Agnelet avait contre lui, des circonstances aggravantes qui l’ont reliées à cette affaire.

D’autant qu’il est clairement mentionné dans cette fameuse lettre, comme étant le principal gérant de la fortune laissée par l’héritière. Cette dernière avait notamment hérité d'une part du Palais de la Méditerranée, un important casino niçois.

Sans compter qu'en septembre 1978, soit près d’un an après les faits, Jean-Maurice Agnelet qui est également avocat, a transféré l’argent de l’héritière sur un compte à son nom, à Françoise Lausseure, son autre maîtresse.

Bien qu’il ait été soupçonné de ce meurtre, la justice a longuement hésité de sa culpabilité. D’ailleurs, il n’a été condamné que vers les années 2010. Il va de soi que la peine a été lourde puisqu’il a écopé de 20 ans de réclusion criminelle.

Cela dit, il n’a pas purgé cette peine en intégralité. En effet, sa liberté a été anticipée pour raison de santé. Il a d’ailleurs rendu l’âme en janvier 2021.

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Des policiers qui font un contrôle | Photo : Shutterstock

Des policiers qui font un contrôle | Photo : Shutterstock

SE SERAIENT-ILS TROMPÉS DE COUPABLE ?

Quelques années après l’inculpation de Jean-Maurice Agnelet, Jean-Pierre Hernandez, un ancien mafieux de 75 ans, a toutefois publié “Confessions d’un caïd”, un livre dans lequel il clame la soi-disant innocence de l’amant d’Agnès Le Roux.

D’ailleurs, il accuse une autre personne d’être l’auteur du meurtre. À savoir, Jeannot Lucchesi, une figure du banditisme marseillais.

Pour rappel, les fréquentations de la défunte ont également été pointées du doigt durant l’enquête. En même temps, les fréquentations des casinos ne sont pas toujours très nettes.

Apparemment, le regretté Jeannot, qui était d'ailleurs un ami à lui, lui aurait confessé son crime, quelques mois avant son décès. À en croire ses propos, il l’aurait tué pour ensuite jeter son corps dans le port des Goudes. Évidemment, il aurait également fait disparaître la voiture de sa victime.

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Source : Une voiture de police avec des sirènes. | Photo : Pexels

Source : Une voiture de police avec des sirènes. | Photo : Pexels

Au micro d’Europe 1, il avait d’ailleurs affirmé qu’il ne pouvait avoir l'esprit tranquille en laissant un innocent en prison. À l’époque, les avocats de Jean-Maurice Agnelet en avaient profité pour rouvrir le dossier.

DES PREUVES CONCORDANTES

Les cas de disparition sont toujours très difficiles à traiter, encore plus s’il n’y a aucun corps sur lequel enquêter.

L'affaire Jubillar en est d'ailleurs la parfaite illustration, si le mari est actuellement en détention, l’affaire reste compliquée. Bien que les enquêteurs aient soulevé des preuves sérieuses et concordantes à son encontre.

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