Amandine, âgée de 14 ans, meurt de faim : Début des procès
Le mort tragique d’Amandine à Montblanc, dans la région d’Hérault, a profondément bouleversé l'opinion publique il y a quelques années. Cette affaire a notamment choqué la société par sa cruauté et son ampleur, et elle a ouvert la voie à un long processus judiciaire, dont les premiers procès débuteront ce mois de janvier 2025.
Amandine n’avait que 14 ans lorsqu’elle a perdu la vie. Elle est tragiquement décédée le 20 juillet 2020 des suites d’une crise cardiaque associée à une septicémie, après avoir été négligée par son entourage.
Il s’avère que de son vivant, la jeune adolescente avait beaucoup souffert, mais en silence. Elle était notamment le souffre-douleur de sa propre mère, qui a été arrêtée après son décès.
Mort d’Amandine : début des procès
Ce sera le 20 janvier prochain, près de trois ans après la mort d’Amandine, que les premiers procès liés à cette affaire vont commencer.
L’enquête judiciaire a déjà permis de mettre en évidence des négligences graves au sein de la famille de la victime, pouvant ainsi condamner sa mère, Sandrine Pissara, à perpétuité pour actes de torture et de barbarie ayant entrainé la mort, comme l’a expliqué Midi Libre.
D’après l’enquête, la mère de famille est notamment accusée d’avoir privé sa fille de nourriture. Elle aurait également infligé des punitions sévères à la jeune adolescente, ce qui a conduit à ce drame.
Outre Sandrine Pissara, le beau-père d’Amandine, Jean-Michel, est aussi impliqué dans cette affaire. Il va donc comparaître devant la justice pour "privation de soins et de nourriture ayant entraîné la mort", et devra également répondre de ses actes.
L’état de la victime avant son décès
Pour rappel, avant son décès, Amandine avait vécu dans un pensionnat à Montpellier. Elle ne rentrait chez sa mère que les week-ends, où elle était privée de nourriture.
D’après les dires d’une de ses camarades, la jeune fille était joyeuse et aimante au pensionnat. "C’était une petite joyeuse, aimante. Elle attirait l’attention de tous. Toutes les deux nous avions particulièrement sympathisé", a-t-elle confié.
Cependant, elle pleurait souvent la veille des week-ends, car il s’avère qu’elle ne voulait pas rentrer chez elle. Malheureusement, après les pandémies, l’adolescente de 14 ans a dû retourner chez sa mère et ne pouvait plus participer à aucun cours no aucune évaluation à distance.
C’est alors à cette période qu’elle se faisait frapper, subissait des coups de pieds, des coups de poing, des objets lancés et des tirages de cheveux, avant de perdre la vie, comme l’a raconté un aîné de Sandrine Pissara.
D’après l’enquête des gendarmes, Amandine avait beaucoup changé physiquement. Son père a notamment dit qu’elle n’avait “que la peau sur les os” comme si elle avait vécu “l’holocauste”. Ce qui prouve ainsi qu’elle était maltraitée chez sa mère.
En attendant le verdict, la mémoire d'Amandine continuera à hanter ceux qui l’ont connue et ceux qui, à travers ce drame, espèrent qu’une telle situation ne se reproduira plus jamais. L’enjeu est désormais de s’assurer que les leçons tirées de cette tragédie permettront de sauver d’autres vies.
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