Après un appel, des policiers se précipitent au domicile d’une vieille dame ayant le bras cassé et très affamée - Histoire du jour

Une vieille dame appelle la police locale avec une demande d'aide inhabituelle et deux gentils policiers lui viennent en aide.

Lorsque le téléphone a sonné au poste de police ce jour-là, personne n'imaginait qu'il recevrait un appel à l'aide inhabituel. La plupart des appels signalent des crimes ou des urgences, mais celui-ci était beaucoup plus simple - et plus compliqué.

"Bonjour", dit une voix tremblante à l'autre bout de la ligne. "Je me demande si vous pouvez m'aider. Je ne peux pas quitter la maison, et je n'ai pas mangé depuis trois jours..."

La standardiste, horrifiée, demande le nom et l'adresse de l'appelant et envoie immédiatement une unité sur place. Par chance, l'unité la plus proche de l'adresse à ce moment-là était composée des officiers Steve Jones et Garret Franklin.

La standardiste a expliqué qu'il s'agissait d'un contrôle de santé d'une femme qui prétendait être incapable de quitter son domicile et qui disait être affamée. En quelques minutes, les deux agents se sont rendus à l'adresse.

À leur grande surprise, l'adresse les a conduits à une belle maison avec un joli jardin dans un quartier chic. Pas ce à quoi on pourrait s'attendre de la part d'une personne qui disait être affamée.

Les deux agents se sont approchés de la maison et ont sonné à la porte. Après un long moment, ils ont entendu des pas lents et la porte s'est ouverte. Une minuscule vieille femme se tenait accrochée à la porte, tremblante.

"Bonjour, madame", dit Garret avec douceur. "Nous avons reçu un appel à l'aide d'une Mme Hilda Ross. Est-ce vous ?"

"Oui", murmura la femme. "Entrez, je vous en prie." Les deux agents ont suivi la femme dans la maison et ils ont remarqué que son bras gauche était grossièrement bandé et dans une écharpe de fortune.

Mme Ross les a conduits au salon et les a invités à s'asseoir. "Mme Ross", dit Steve. "Madame, êtes-vous blessée ?"

Mme Ross a rougi. "Oui", a-t-elle chuchoté. "Je suis tombée de l'échelle sur le porche arrière. Je taillais le bougainvillier..."

"Je vois", dit Steve. "Et vous étiez toute seule ?"

Mme Ross a hoché la tête. "Mon fils vit avec moi mais il est en voyage d'affaires et ne sera pas de retour avant deux semaines".

"Madame, avez-vous vu un médecin ?", demanda Garret.

"Oh non", dit Mme Ross. "C'est juste une entorse douloureuse ! Le problème, c'est que ça fait tellement mal que je peux à peine marcher et il y a deux jours, je n'avais plus rien à manger."

"Vous n'avez pas mangé depuis deux jours ?" demanda Garret, stupéfait. "Et vos voisins ?"

Mme Ross a secoué la tête. "Nous avons emménagé il y a quelques mois, et je ne connais personne. Je ne peux pas marcher jusqu'au magasin, ça me fait tellement mal.... Je ne l'ai pas dit à mon fils parce qu'il vient de commencer ce nouveau travail, je ne voulais pas l'inquiéter."

Mme Ross ne voulait pas inquiéter son fils, alors elle a fini par mettre sa vie en danger.

"Mme Ross," dit Steve, "Nous allons vous appeler une ambulance pour vous emmener à l'hôpital."

"Non !" s'est écrié Mme Ross, les larmes aux yeux. "Je vous en prie, ne faites pas ça ! J'ai peur des ambulances depuis que mon mari est décédé. Il est mort dans une ambulance. S'il vous plaît !"

Garret et Steve se sont regardés. "Eh bien, madame, ce n'est pas la procédure, mais si nous vous conduisions nous-mêmes à l'hôpital ?"

"Mais tout ce dont j'ai besoin, c'est de faire des courses", a dit Mme Ross. "Et j'ai de l'argent..."

"Venez, madame", dit Steve. "On va juste vous examiner, puis on vous emmènera faire des courses, d'accord ?"

Apaisée, Mme Ross a permis aux agents de l'escorter jusqu'à leur véhicule et de l'installer doucement sur le siège arrière. Quelques minutes plus tard, ils étaient à l'hôpital local et les officiers expliquaient la situation de Mme Ross.

Le médecin des urgences a examiné l'épaule de Mme Ross et a demandé une radiographie. "Ce n'est qu'une entorse", a-t-elle protesté, mais le médecin a secoué la tête et avait l'air inquiet.

"Mme Ross", dit le médecin. "Je sais que vous avez faim, mais je vais vous demander d'attendre un peu plus longtemps jusqu'à ce que je voie vos radios".

Le docteur avait raison. Mme Ross a subi une grave fracture du bras et de l'épaule et a dû être transportée en ambulance pour être opérée d'urgence. Les deux agents qui avaient quitté leur poste sont retournés à l'hôpital quelques heures plus tard.

Le médecin leur a dit que l'opération de Mme Ross s'était bien passée et qu'elle se reposait confortablement. "Elle avait tellement faim", dit Steve. "Avait-elle mangé ?"

Le docteur a secoué la tête. "Pas encore, à cause de l'anesthésie, mais elle est sous perfusion. Quand elle se réveillera, on la nourrira."

Les deux agents ont appelé le fils de Mme Ross et lui ont expliqué la situation. L'homme était affolé. Il a expliqué qu'il était en Alaska, et à trois jours de l'aéroport le plus proche, mais les officiers lui ont assuré qu'ils veilleraient au bien-être de sa mère.

Lorsque Mme Ross s'est réveillée, Garret et Steve étaient assis à son chevet. "Oh !", a-t-elle dit tout bas. "Vous êtes encore là ?"

"Oui", dit Garret, et nous serons là jusqu'à l'arrivée de votre fils. Il est en route et il est très inquiet pour vous."

Mme Ross secoua la tête. "Il va me gronder..."

"Eh bien," dit Steve en souriant, "nous allons vous protéger ! Maintenant, l'infirmière a dit que vous pouviez avoir un peu de soupe si vous en avez envie."

Au cours des trois jours suivants, les deux officiers sont devenus des habitués du service de l'hôpital. Ils se sont relayés pour rendre visite à Mme Ross le soir et lui ont apporté des petites friandises et des fleurs. Sa santé s'est améliorée et elle est devenue plus forte. Lorsque son fils est arrivé, elle était prête à sortir de l'hôpital.

"Maman," s'écria son fils. "Je ne pense pas pouvoir me pardonner de t'avoir laissée toute seule !"

"Je n'étais pas seule, David", dit sa mère. "Steve et Garret sont venus me voir deux fois par jour, tous les jours."

"Steve et Garret ?" demanda David, déconcerté. "Qui sont-ils ? Des voisins ?"

"Ce sont les policiers qui ont répondu à mon appel à l'aide", a déclaré Mme Ross. "Ils sont devenus de bons amis.

Ce soir-là, David a rencontré les deux policiers pour la première fois. Il leur a dit "Merci", les larmes aux yeux. "Vous avez sauvé la vie de ma mère, et vous m'avez beaucoup aidé. Merci !"

"C'est bon, monsieur", a répondu Steve. "C'est le fruit d'une journée de travail."

"On fait juste notre travail, on sert et on protège la communauté," dit Garret. "Et puis, nous savons à quel point les mères peuvent être têtues... Alors nous avons gardé un œil sur elle pour qu'elle ne fasse pas de bêtises".

Mme Ross est sortie de l'hôpital et s'est rapidement remise sur pied, mais Steve et Garret sont devenus des visiteurs fréquents et de grands amis de la famille.

• Si vous êtes en difficulté, demandez de l'aide. Mme Ross ne voulait pas inquiéter son fils, alors elle a fini par mettre sa vie en danger.
• La police est là pour servir et protéger. Les policiers devraient être appelés chaque fois que nous avons besoin d'aide, et pas seulement lorsque nous avons été victimes d'un crime.

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Cette histoire est inspirée par l'histoire d'un de nos lecteurs et écrite par un rédacteur professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.

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