Une vieille dame prive son fils d'un héritage de 1,2 million de dollars - Tout ce qu'il a, c'est un vase cassé avec un mot à l'intérieur - Histoire
Il y a un adage qui dit : "Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait". Aaron, le fils d’une dame âgée, a fini par faire les frais de ces paroles de sage. En effet, sa mère, Mme Miller, vivait depuis très longtemps sans avoir de ses nouvelles, et il n’osait même plus décrocher ses appels.
Une situation qui embarrassait beaucoup cette vieille dame, mais à cause de son amour de mère et vivant avec la douleur de la perte de son mari, elle avait espoir qu’un jour son fils unique Aaron pourrait changer d’attitude envers elle.
Cependant, elle partageait sa vie avec une de ses locataires, une certaine Cynthia Jones et ses deux enfants. Un jour alors qu’elle avait reçu un diagnostic négatif sur son état de santé, elle avait envoyé un message à son fils Aaron, question de faire la paix avec ce dernier, avant qu’elle ne tire sa révérence.
Mais c’était sans compter sur sa cupidité et son goût pour l’argent.
Aaron ayant reçu le message de sa mère décida d’aller lui rendre visite, question de s’enquérir personnellement de la situation. Quelle ne fut sa surprise, lorsqu’à son arrivée il ne trouva pas sa mère effondrée de chagrin et de douleur, mais plutôt bien encadré et aux petits soins par celle qu’il considérait comme étant des arrivistes.
À peine traversé le seuil de la porte de la maison de sa mère, Aaron furieux et jaloux de l’affection que lui accordait Cynthia Jones et ses deux enfants, lança : "Qui diable sont-ils, maman ? ! Et qu’est-ce qu’ils font dans notre maison ?!"
Déçue de la réaction de son fils, Mme Miller rétorqua de la même manière agressive à ce dernier : "Notre maison ? N’oublie pas, Aaron, que ton père m’a laissé cette maison, et que c’est moi qui décide qui reste et qui s'en va !"
"Tu es folle, maman ? Tu as ramassé des étrangers au hasard dans la rue et tu les as amenés ici, et maintenant tu t’en prends à moi comme si je disais n’importe quoi !"
"Tu dis n’importe quoi, Aaron ! Dis-moi, comment t’es-tu soudain souvenu que tu devais rendre visite à ta mère malade ? Où étais-tu pendant ces huit dernières années ? Je t’ai appelé plusieurs fois, mais la moitié du temps, tu n’avais pas de temps à me consacrer, et l’autre moitié du temps, tu m’as simplement raccroché au nez. Et tu penses que tu peux venir ici et me crier dessus ? Sors d’ici !"
"Je suis mort de rire, maman ! Je crois que ta maladie t’est montée à la tête ! Tu préfères vraiment ces crapules à moi ? Je veux dire, sérieusement ? Maman, je suis ton fils, et ils ne sont personne ! Tu dois vraiment te calmer et les virer d’ici, pas moi !"
"Oh vraiment ?" Mme Miller l’a regardé fixement. "Tu sais quoi, Aaron. Je suis peut-être vieille et malade, mais je ne suis pas aveugle. Laisse-moi te dire pourquoi tu es ici. C’est parce que tu attends avec impatience le jour où je mourrai et que tout ce que je possède sera à toi. C’est pourquoi, dès que tu as appris ma maladie, tu as pris l’avion pour venir me voir ! Oui, Aaron, c’est exact. Mais laisse-moi te dire que tu n’auras pas un seul centime de tout ce que je possède ! Et je vais m’en assurer !"
Mme Miller était au courant des intentions néfastes d'Aaron | Source : Pexels
"Quoi ? Qu’est-ce que tu viens de dire ? Tu me déshérites ? Est-ce que tu…"
Mais avant que la conversation ne devînt encore plus houleuse, Cynthia, la locataire de Mme Miller les interrompit, soucieuse de l’état de santé de la vieille dame :
"Oh, Mme Miller, s’il vous plaît, calmez-vous. Tant de stress n’est pas bon pour votre santé. S’il vous plaît, asseyez-vous et prenez un peu d’eau."
Mais cette interruption ne changea rien pour Aaron, qui voyait sa colère monter de plus en plus, à cause de l’annonce de son déshéritage. Il continua donc la conversation, sans se soucier de ce que Cynthia venait de faire mention, mais s’en prenant plutôt à cette jeune dame avec des mots crus : "Waouh ! Tu t’amuses, n’est-ce pas ?"
"Tu es ravie de la voir me virer de cette maison pour que toi et tes petits morveux puissiez vivre en paix, n’est-ce pas ? Tu sais quoi, prends tes affaires et fous le camp d’ici !"
Au même instant, Mme Miller riposta en faveur de sa locataire :
"Assez, Aaron ! Surveille ta langue ! Cynthia s’est occupée de moi alors que tu n’as même pas pris la peine d’aller voir ta mère ! Elle est ma locataire, mais elle me traite comme sa famille ! Mais tu n’obtiendras pas ça avec un esprit pourri comme le tien ! Donc, si quelqu’un doit quitter la maison, c’est toi, pas Cynthia ! SORT AVANT QUE J’APPELLE LES FLICS !"
Aaron était en colère contre Mme Miller | Source : Pexels Pexels
Aaron n’arrivait pas à croire ses yeux. Sa mère le déshéritait pour une inconnue, et menaçait de le virer de la maison de son père. Pris par un coup de colère, Aaron se mit à briser tout ce qui lui passait par la main. Jusqu’à ce qu’il mette la main, sur le dernier cadeau que son père avait laissé à sa mère.
C’était un ancien vase, qui n’avait de véritable valeur que le souvenir d’un amour éternel, aux yeux de Mme Miller. Et dans sa désinvolture, Aaron s’éclipsa sans avoir pris conscience qu’avec ce geste, il venait de briser définitivement le cœur de sa mère, tout comme il l’avait fait avec ce vase.
"Oh non, c’était le dernier cadeau de George pour moi ! Comment a-t-il osé ? Il sera désolé pour ce qu’il a fait ! Je ne le laisserai pas s’en tirer si facilement, Cynthia !"
C’était exclamé Mme Miller, prise de chagrin et de douleur.
Sept mois plus tard, l’avocat de Mme Miller prit contact avec Aaron afin de lui notifier que, suite aux funérailles de sa mère, il devait assister à la lecture du testament laissé par cette dernière :
"Quoi ? Vraiment ? Je veux dire, la dernière fois que je l’ai vue… j’ai cru qu’elle allait me déshériter !"
Un appel téléphonique, qui redonna la joie au jeune homme, qui s’imaginait déjà être à la tête d’une bonne fortune :
"Bien sûr, M. Miles, je serai à votre bureau à 15 heures."
M. Miles a téléphoné à Aaron pour parler du testament de Mme Miller. | Source : Pexels Pexels
"Merci, Aaron. J’espère que tu ne seras pas en retard, car je dois rencontrer d’autres personnes aujourd’hui."
"Ne vous inquiétez pas, M. Miles. Je serai à l’heure. Merci beaucoup !"
Ensuite, Aaron mit fin à la conversation téléphonique avec l’avocat. Mais dans sa tête, le jeune homme ressassait tous les évènements qui avaient précédé la mort de sa mère et il n’arrivait pas à comprendre cette décision inattendue de le faire hériter.
"
" Aaron sourit sournoisement, convaincu qu’il sera l’unique héritier de la succession de sa mère. Il n’avait aucune idée de ce qui l’attendait dans le bureau de l’avocat…
"C’est quoi ce bordel ? C’est une sorte de blague ?"
Quelle ne fut pas sa surprise, dans les bureaux de l’avocat quand il se rendit compte que son héritage n’était autre que le vase qu’il avait cassé chez sa mère. Il entra alors dans une très grande colère et se mit à questionner le notaire :
"Et l’héritage d’un million de dollars de maman, M. Miles ? Papa lui avait laissé environ 1,2 million de dollars ! Qu’est-ce que maman a bien pu faire avec ça ? Elle l’a juste donné sans rien demander en échange ?!"
Le testament de Mme Miller a été un choc pour Aaron | Source : Unsplash
"Eh bien, Aaron," dit M. Miles en se raclant la gorge. "Vous le sauriez si vous me laissiez finir de lire le testament ! Je n’ai lu que la première moitié… Selon son testament, la succession d’un million de dollars dont vous avez parlé ne va pas à une œuvre de charité mais à Cynthia Jones et à ses enfants."
"Mme Jones recevrait la moitié de la valeur totale de la succession, tandis que l’autre moitié serait partagée à parts égales entre ses deux enfants, qui en hériteront lorsqu’ils auront atteint l’âge de 18 ans. C’est tout ce qu’il y a à dire."
"Quoi ? Maman l’a laissé à cette locataire bizarre ? Mais pourquoi ?"
"Eh bien, c’est quelque chose que seule Mme Miller peut expliquer. S’il vous plaît excusez-moi maintenant, nos affaires sont terminées. Il y a des gens qui m’attendent dehors."
Aaron se leva, furieux, et regarda à nouveau le vase. Il l’arracha de la boîte et le fracassa sur le sol avec rage, le brisant en plusieurs morceaux une fois de plus. "Quel gâchis ! Je la déteste ! Je la déteste, je le jure !" s’écria-t-il en colère, maudissant sa mère pour cet héritage insignifiant.
À ce moment-là, un bout de papier parmi les morceaux brisés attira son attention. Il le ramassa pour voir ce que c’était et lut le message "poignant" que sa mère lui avait laissé : "Un jour, chacun aura ce qu’il mérite. Tu as eu ça parce que, malheureusement, le cœur d’une mère est plus difficile à coller que ce vase."
Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?
- Ne jamais faire de mal à ses parents. Aaron était un fils égoïste qui avait peu de considération pour Mme Miller. La femme était consciente de cela, alors elle lui a donné une dure leçon.
- Les enfants doivent parfois apprendre une leçon à la dure. Mme Miller n’a pas laissé Aaron s’en tirer à bon compte pour la façon dont il l’a traitée et lui a donné une bonne leçon.
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Cette histoire est inspirée par l'histoire d'un de nos lecteurs et écrite par un rédacteur professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.