Un homme riche, abandonné par ses parents dans un orphelinat, les retrouve dans une maison de retraite après 57 ans - Histoire du jour

Lorsqu’il n’était qu’un enfant, Brendan a été abandonné par ses parents dans un orphelinat. Mais cinquante-sept ans plus tard, il a fini par les retrouver dans une maison de retraite et a été contraint de prendre une décision qui devait changer sa vie.

Les premiers souvenirs de Brendan Wallace sont ceux de la faim, la peur, ainsi que le rejet. Les mains qui s'occupaient de lui et qui auraient dû être douces étaient plutôt brutales.

Brendan se souvient d'être sorti de son petit lit et d'avoir trottiné vers le son de la musique et des rires, sa couche sale et lourde. Puis les rires se sont arrêtés. "Pour l'amour de Dieu, nous devons nous débarrasser de ce morveux !" Cria une voix de femme. C'était sa mère.

Parfois, lorsque sa mère était endormie et heureuse, elle laissait Brandan se blottir contre elle, et il se sentait alors en sécurité et satisfait. Mais la plupart du temps, la vue de Brendan irritait ses parents.

Il faudra de nombreuses années avant qu'un Brendan adulte ne comprenne pourquoi petit, il était si malheureux et indésirable. Ses parents étaient tous deux riches, et vivaient grâce aux fonds de placement créés par le grand-père de Brendan. Quand le petit est né, ils vivaient dans une communauté.

L'amertume est un poison et le pardon est le seul antidote.

C'était les années soixante et l'ère de la paix, de l'amour et du flower-power battait son plein. Mais pour les parents de Brendan, l'amour d'un enfant était loin d'être ce qu'ils recherchaient. Quand Margaret Wallace a découvert qu'elle était enceinte, elle a été horrifiée et en colère.

Horrifiée parce qu'elle n'avait pas l'intention d'être une mère “jamais !” ... et en colère parce qu'il était beaucoup trop tard pour empêcher la naissance de Brendan. Heureusement pour Margaret et Rafe, le père de Brendan, la commune regorgeait de femmes maternelles qui adoraient les bébés et pouvaient s'occuper du petit.

En réalité, Brendan n'était pas censé s'appeler ainsi. Ils voulaient un nom romantique comme Moonchild, mais l'homme à la caisse a jeté un coup d'œil aux pieds dénudés et aux perles de Margaret, et a demandé le nom de son père.

"Brendan", a-t-elle répondu. Et l'homme a enregistré Brendan comme le nom du petit, un nom sensé et utile. Margaret et Rafe ont vécu dans la commune jusqu'à ce que Brendan ait presque trois ans, puis ils ont décidé de partir.

Ils envisageaient de suivre un nouveau gourou qui faisait fureur. L'homme, un artiste indien, avait donné une conférence à San Francisco et le couple avait été enchanté par sa philosophie d'une vie pleine de sens.

Le gourou dirigeait un groupe de formation religieuse en Inde et Margaret et Rafe ont immédiatement décidé que c'était là qu'ils devaient aller. Mais que faire de Brendan ? Ils ne pouvaient pas l'emmener…

"On le laissera dans un orphelinat", a dit Margaret. "C'’est bien là qu'on s'occupe des enfants n'est-ce pas ?"

Rafe n’était pas complètement emballé par cette idée. "Et s’il finissait par subir le même drame qu’Oliver Twist ? Je ne voudrais pas qu'il arrive quelque chose comme ça au petit."

"C'est absurde !" s'est écriée Margaret. "Je suis sûre qu'il sera bien ! Et il ne sera pas pauvre, n'est-ce pas ? Il a son propre héritage depuis sa naissance et il sera très bien dès qu'il sera grand. Il aura tout ce dont il a besoin !"

Ainsi, trois jours plus tard, Margaret et Rafe sont entrés dans un orphelinat géré par le couvent dans la banlieue de San Francisco et ont déposé le petit Brendan, âgé de trois ans, dans le hall. Ils n'ont laissé avec lui que son certificat de naissance et les documents relatifs à son fonds d'affectation spéciale.

Pour Brendan, les nonnes avec leurs coiffes blanches comme des ailes étaient comme des anges. Elles le prenaient, le baignaient, soignaient les éruptions cutanées douloureuses constantes qui l'affligeaient depuis sa naissance et le nourrissaient.

Pour la première fois, Brendan était entouré de personnes aimantes, attentives et gentilles. À l'orphelinat, il s'est épanoui et est devenu un petit garçon actif et joyeux. Mais parfois, il lui arrivait de tomber un profond silence.

En grandissant, il a compris de plus en plus de ses vagues souvenirs. Il a appris l'existence de son fonds d'affectation spéciale et la fortune qu'il lui offrirait quand il serait plus âgé. Il savait que ses parents ne l'avaient pas abandonné par pauvreté et désespoir.

La plupart des enfants de l'orphelinat étaient des orphelins, mais quelques-uns avaient été laissés là lorsque leurs parents ne pouvaient plus les nourrir, afin qu'ils ne meurent pas de faim. Mais les parents de Brendan étaient riches...

Quand Brendan a eu 18 ans, il a quitté l'orphelinat et les gentilles religieuses pour aller à l'université. Le fonds d'affectation spéciale avait mûri et il y avait beaucoup d'argent pour payer l'université, ou même pour que Brendan puisse vivre le reste de sa vie sans travailler.

Mais Brendan voulait construire des ponts, comme le pont de San Francisco. Il voulait construire des ponts qui s'élèvent très haut, et donnent l'impression qu'ils peuvent atteindre le ciel.

À l'université, il a rencontré Susan, une charmante artiste, et les deux sont tombés amoureux. Ils se sont mariés après leur diplôme et ont eu deux enfants. Lorsqu'il a tenu ses enfants dans ses bras pour la première fois, Brendan a ressenti un tel élan d'amour, qu'il ne comprenait pas comment ses propres parents avaient pu le quitter.

Son amertume et sa colère envers eux ont grandi au même rythme que son amour pour ses enfants. "Ils ne m'ont jamais aimé comme j'aime Meg et Brian", a-t-il dit à Susan. "Ils ne m'ont jamais aimé du tout !"

Brendan était grand-père lorsqu'il a enfin eu des nouvelles de ses "parents". Le cabinet d'avocats qui administrait son fonds fiduciaire l'a contacté et lui a dit que ses parents avaient finalement épuisé leur propre fonds fiduciaire.

"Ils sont démunis, monsieur Wallace", a dit l'avocat. "Nous avons fait le dernier versement du fonds fiduciaire à la maison de retraite où ils sont hébergés, mais dans six mois, ils seront sans abri."

"Pourquoi m'appelez-vous ?" A demandé froidement Brendan. L'homme a hésité. "Eh bien... Ce sont vos parents", a-t-il dit. "Nous avons pensé que vous devriez être informé... Et peut-être nous pensions que vous feriez preuve d’un peu de compassion..."

"Ce ne sont pas des parents aimants", a répondu Brendan. "Je n'ai aucune compassion ou sentiment pour eux, à moins que ce ne soit un dédain sain."

Mais l'appel de l'avocat a continué de tirailler la conscience de Brendan. "J'ai soixante ans et je ne dois rien à personne !" At-il dit à Susan. "Alors pourquoi je me sens comme ça ?"

"Parce que tu es un homme bon", lui a répondu Susan avec douceur. "Et les hommes bons font ce qu'il faut..."

Deux semaines plus tard, Brendan et Susan se sont rendus à la maison de retraite où résidaient Margaret et Rafe. Les jeunes gens aux cheveux longs, minces et beaux qu'ils avaient été avaient disparu depuis longtemps.

Ils étaient vieux et ne vieillissaient pas avec grâce. Lorsqu'un soignant leur avait annoncé la visite de leur fils, ils avaient été stupéfaits. Puis Margaret s'est levée et s'est dirigée vers Brendan, les bras ouverts.

"Brendan, mon bébé !" A-t-elle dit en pleurant, mais il n'y avait pas de larmes dans ses petits yeux brillants.

Brendan se déroba facilement à son étreinte. "Bonjour maman", a-t-il dit. "Je suis surpris que tu te souviennes de moi, je ne t'aurais certainement pas reconnu du tout".

Rafe a souri, montrant que la plupart de ses dents avaient disparu. "Maintenant, mon garçon, ne nous attardons pas sur le passé..." dit-il. "Nous sommes si heureux de te voir ! La vie n'a pas été facile... Nous ne sommes plus ce que nous étions..."

"S'il te plaît, mon fils", a chuchoté Margaret. "Ne nous abandonne pas !"

"Vous abandonner ?" Demanda Brendan. "Tu veux dire vous faire ce que vous m'avez fait ?"

"On t'a laissé l'argent !" S'est écrié Rafe. "Tu n'étais pas pauvre comme nous le sommes maintenant !"

"Vous ne m'avez pas laissé d'argent", a calmement dit Brendan. "Ce fonds fiduciaire a été mis en place automatiquement par la succession de grand-père au moment où je suis né. Vous n'y étiez pour rien.

"Mais tu sais quoi ? Je ne vous abandonnerai pas. Je ne fais pas cela parce que vous méritez mieux, mais parce que je suis une meilleure personne que vous. Je sais ce qu'est l'amour, et la compassion. Je vous pardonne, même si vous ne le méritez pas, et je vous aiderai. Vous pourrez avoir de l'argent !"

Rafe a regardé Brendan avec des larmes dans les yeux. "Nous sommes si seuls, mon fils, si seuls... Que peut nous apporter l'argent maintenant ? Plus de jours solitaires ? S'il te plaît..."

Brendan a hoché la tête. "Alors maintenant, vous comprenez ce que je ressentais", a-t-il dit. "J'étais un enfant, et tout ce que je voulais, c'était être aimé et chéri. Tu crois que l'argent était une consolation ? Maintenant, tu es vieux, et toi aussi tu veux être aimé, et avoir une famille."

"C'est bon, je vous ramène à la maison avec moi, père, mère. Vous ne mourrez pas seuls."

Brendan a emmené Margaret et Rafe chez lui et a engagé un soignant pour eux. Margaret aimait parler à leurs petits-enfants et arrière-petits-enfants et leur raconter des histoires de leurs folles journées dans les années soixante, où ils jouaient de la guitare avec Bob Dylan à un feu de camp.

Rafe s'asseyait à côté de Brendan dès qu'il le pouvait et tenait sa main dans la sienne. Brendan a fait don de l'énorme fortune accumulée dans son fonds fiduciaire à l'orphelinat qui l'avait élevé et lui avait montré ce qu'étaient l'amour et la bienveillance.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• L'argent ne remplace pas l'amour. Les parents de Brendan l'ont abandonné et lui ont laissé beaucoup d'argent, mais ne lui ont donné ni amour ni tendresse.
• L'amertume est un poison et le pardon est le seul antidote. Brendan a porté dans son cœur la rancœur envers ses parents jusqu'à ce qu'au jour où il a fini par leur pardonner.

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Cette histoire est inspirée par l'histoire d'un de nos lecteurs et écrite par un rédacteur professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.