Le propriétaire d'une vieille épicerie se fait passer pour un client aveugle afin de tester son nouvel employé - Histoire du jour

Le propriétaire d'une grande épicerie a décidé de découvrir qui prend l'argent de la caisse enregistreuse. Il s'est fait passer pour un aveugle afin de piéger le voleur.

Thomas Greyson avait 58 ans, il pensait déjà prendre sa retraite. Il avait une activité très florissante - une épicerie - qu'il voulait léguer à ses enfants. Pourtant, même si son fils aîné avait déjà obtenu un diplôme de commerce à l'université, il ne semblait pas très enthousiaste à l'idée de travailler.

Alan Greyson préfèrait avant tout faire la fête et dépenser l'argent de ses parents, et même si son jeune frère était un étudiant sérieux et dévoué, il n'avait d'yeux que pour la médecine. Thomas devait donc trouver un moyen de faire de son fils aîné son successeur.

Thomas avait demandé à son fils de venir. "Alan, j'ai pris une décision. À partir de maintenant, la vie facile est terminée. Si tu ne travailles pas huit heures par jour au magasin, tu ne recevras plus un centime de ma part."

Alan n'était pas ravi, mais il était assez intelligent pour ne pas le montrer. Dans les jours qui suivirent, il se mit effectivement à la tâche. Il allait au magasin tous les jours, mais il arrivait tard et partait tôt. Quelques semaines après ses débuts, le manager s'était aperçu qu'il manquait plus de cent dollars dans la caisse.

Après ce constat alarmant, George, le manager prit la décision d'informer son patron : "Je suis désolé, M. Greyson, mais je pense qu'Alan puise dans la caisse..."

Thomas avait soupiré. "Je vais voir ça, George", dit-il. Il demanda à son fils de venir et lui posa directement la question : "Alan, as-tu pris de l'argent dans la caisse ?"

Alan avait l'air surpris. "Non !" s'était-il écrié. "Pourquoi ferais-je ça alors que tu me donnes tout ce que je veux ?"

Thomas avait froncé les sourcils. "Il manque de l'argent, et tu vas me dire que tu ne sais rien de tout ça ? ".

Ne jugez pas les gens sur leur première impression.

"Je pense que tu devrais demander au commis de nuit !" dit Alan d'un air renfrogné. "C'est le seul qui reste toujours seul dans le magasin !"

Thomas y avait mûrement réfléchi. Le vendeur de nuit avait commencé à travailler à peu près en même temps qu'Alan. Il était apparemment un jeune homme très calme, et il avait été recommandé par un vieil ami.

Se pouvait-il qu'il soit le voleur ? Thomas décida qu'il allait prendre Henry Dean en flagrant délit. Comme Thomas n'était jamais venu au magasin depuis qu'il avait embauché Henry, il savait qu'Henry ne le reconnaîtrait pas. Il s'habilla d'un vieux survêtement, mit une paire de lunettes noires, prit une canne et se rendit au magasin tard dans la nuit.

Il pleuvait fort, et le temps que Thomas entre dans l'épicerie, il était trempé. "Excusez-moi, jeune homme", dit-il à Henry. "Cela vous dérange-t-il si je m'abrite ici pendant un petit moment ? Il pleut très fort."

"Pas de problème !" répondit Henry. Un peu plus tard, il vint vers Thomas avec une tasse de thé chaud. "Voudriez-vous prendre un peu de thé pour vous réchauffer ? Je suppose que vous n'avez pas envie d'attraper un coup de froid."

Thomas était très surpris par la réaction d'Henry. Ce n'était pas ce qu'il attendait d'un voleur ! Il observa le jeune homme à travers ses lunettes noires. Il était certainement très calme, un peu sournois même...

Thomas aimait les gens extravertis, ceux qui portaient leur cœur sur leurs mains, et ce n'était pas le cas d'Henry ! Il buvait encore son thé quand une femme âgée fit son entrée.

Elle arpentait le magasin en faisant quelques courses, puis elle se dirigea vers la caisse. Thomas vit qu'elle était maigre et que ses vieilles mains tremblaient.

Henry entreprit d'enregistrer ses maigres achats, puis il s'écria : "Mme Pursival, vous avez oublié les œufs, le beurre et le jambon". Il quitta précipitamment la caisse et alla chercher les articles.

Thomas eut le temps de constater qu'il avait aussi ajouté un pot de miel. Puis il fit sonner l'addition. "Je ne peux pas me permettre ça", se lamenta la vieille dame. "C'est 23 dollars de plus que ce que j'ai sur moi !"

"Ce n'est pas grave", répondit Henry. "La maison se charge du reste !"

"Mais jeune homme", avait protesté Mme Pursival. "C'est 23 dollars aujourd'hui, la semaine dernière c'était 48 dollars, et la semaine d'avant... Tu vas finir par te faire virer !"

"Ne vous inquiétez pas pour ça, Mme Pursival", dit Henry. "Dès que je serai payé, je remettrai l'argent. Ce n'est pas un problème !"

Henry emballa les provisions de la vieille dame, qui le remercia chaleureusement. Thomas attendit qu'elle soit partie et appela Henry : "Jeune homme ! S'il vous plaît, pouvez-vous me donner une barre chocolatée ?"

Quand Henry se dirigea vers lui et plaça le chocolat dans la main de Thomas, il observa : "Tu es un gentil garçon ! Vas-tu vraiment remettre dans la caisse l'argent manquant des courses de la vieille dame ?"

"Oui, monsieur", répondit brièvement Thomas. "Je suis un honnête homme."

Thomas fit mine de chercher son portefeuille à tâtons et poussa un billet de 20 dollars froissé. "Voilà 10 $ ! J'espère que c'est assez !"

Thomas attendit qu'Henry fasse de la monnaie et la lui rende, puis il la mit dans sa poche et sortit du magasin. Dehors, il vérifia rapidement son portefeuille. Henry lui avait rendu la monnaie de 20 $ et non de 10 $.

Thomas avait souri. "Un honnête homme en effet !"

Une semaine plus tard, lorsque les salaires furent versés, le directeur dit alors à Thomas que la totalité de l'argent manquant semblait être de retour dans la caisse. Thomas sourit à son directeur.

"Vous savez quoi ?" dit-il. "Je ne pense pas que je vais prendre ma retraite après tout. J'ouvre un nouveau magasin, et je pense que je viens de trouver mon manager : Henry Dean !"

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Aidez ceux qui sont dans le besoin. Ce qui peut vous sembler dérisoire pour quelqu'un qui a faim peut faire la différence entre la vie et la mort.
• Ne jugez pas les gens sur leur première impression. Thomas n'aimait pas Henry parce qu'il était trop calme, mais lorsqu'il a appris à le connaître, il a découvert qu'il avait un grand cœur et qu'il était très généreux.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée par l'histoire d'un de nos lecteurs et écrite par un rédacteur professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.

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