Après qu'un mari a quitté sa femme enceinte de 8 mois, les voisins se sont relayés pour venir chez elle - Histoire du jour

Gwen était enceinte de huit mois lorsque Richard, son mari, décida de la quitter pour une autre femme. Ce faisant, il emporta presque tout ce qu'il pouvait de leur maison. La seule personne qui était au courant était sa voisine, Stéphanie. Elle décida de faire quelque chose à laquelle Gwen ne s'attendait pas.

"Richard, tu ne peux pas faire ça ! Nous sommes mariés. On a fait des vœux. Et notre enfant ?" hurla Gwen à son mari, Richard, qui faisait ses valises après lui avoir assené la plus terrible nouvelle de sa vie.

"Je n'en ai plus rien à faire ! Je suis amoureux d'Amelia. Nous sommes faits l'un pour l'autre. Toi et moi, honnêtement, c'était une énorme erreur. Je n'aurais jamais dû t'épouser. J'aurais dû choisir Amelia dès le début !" cracha-t-il en retour, tout en continuant sa tâche.

"Depuis le début ?"

"Oui ! J'avais déjà des sentiments pour elle lorsque nous nous sommes mariés. J'aurais dû faire le bon choix à l'époque !" ajouta-t-il.

"Eh bien, ma chérie, maintenant, c'est terminé. Je déteste être brutale, mais tu es sur le point d'avoir un bébé et tu es toute seule. Il est temps de faire un plan."

"Richard ! On est mariés depuis deux ans ! Tu es en train de me dire que tu avais cette relation avec elle bien avant notre mariage ? C'est toi qui voulais essayer d'avoir un bébé ! Pourquoi tu n'as pas divorcé plus tôt ? C'est insensé !" dit Gwen en agitant ses mains dans tous les sens tandis qu'elle regardait Richard fermer son sac et le ramasser.

"Je ne sais pas. Je ne sais pas, je ne sais pas. Je n'en ai plus rien à faire ! Ça ne marche pas pour moi. Je ne peux pas être un père ou ton mari. Je ne veux plus de toi. C'est fini ! Maintenant, laisse-moi partir !" dit-il, s'arrêtant juste devant elle parce qu'elle bloquait la porte.

"Non ! Que va dire ta mère ou le reste de ta famille ? Que vont-ils penser de tout ça ?" questionna Gwen. Elle posa sa main sur le seuil pour l'empêcher de sortir.

"Ma mère et tous les membres de ma famille sont déjà au courant. Je les ai appelés hier soir", révéla Richard en haussant les épaules. "Évidemment, ils sont de mon côté, alors n'essaye même pas de les contacter, même si je soupçonne qu'ils t'ont déjà bloqué. Quoi qu'il en soit, bouge avant que je ne te fasse bouger. "

D'une certaine manière, ces mots eurent un grand impact sur Gwen. Elle venait d'une petite famille établie dans l'Utah. Après la mort de ses parents, des années auparavant, elle s'était installée à New York, où elle avait rencontré Richard. Sa famille était devenue la sienne. Elle aimait tendrement sa belle-mère et tous les autres membres de sa famille.

"Ils sont au courant ?" souffla-t-elle. Les mots lui manquaient.

"Oui ! Pour l'amour de Dieu, bouge !" exigea Richard, Gwen s'exécuta finalement. Elle était encore sous le choc de cette révélation. En un instant, elle n'avait pas seulement perdu son mari, mais toute la famille à laquelle elle s'était habituée pendant de nombreuses années. Ils avaient été si gentils et chaleureux avec elle, mais ils ne devaient pas ressentir la même chose s'ils avaient appris la nouvelle relation de Richard.

Alors que le désespoir prenait le dessus, Gwen avait empoigné son ventre de femme enceinte et s'était laissée tomber sur le sol. Au loin, la porte d'entrée avait bruyamment claqué, la faisant tressaillir sur le sol et gémir encore plus fort.

Quelqu'un avait dû l'entendre pleurer, car soudain, une paire de bras essaya de la remonter. Quelques heures s'étaient écoulées depuis le départ de Richard.

"Gwen, viens, chérie. On va t'enlever du sol", dit gentiment la voix de sa voisine, Stéphanie. Elle se leva et fixa directement sa bonne amie qui vivait à côté. Elle avait dû décider d'entrer sans frapper.

"Que s'est-il passé, Gwen ?" demanda-t-elle. L'inquiétude se lisait sur son visage.

"Richard est parti", lâcha Gwen, ses mots étaient encore empreints d'émotion, mais il semblait qu'elle n'avait plus de larmes à verser.

"Ok. Tu viens avec moi chez moi. Allons-y", dit immédiatement Stéphanie. Bien que Gwen ait essayé de refuser son offre, son amie n'accepta aucun refus.

Cette nuit-là, elle raconta à Stéphanie tout ce que Richard avait dit, en particulier la partie la plus douloureuse concernant sa famille qui prenait son parti.

"Je n'arrive pas à croire qu'ils aient pu faire une chose pareille. Mais Richard a toujours été un fils à maman, à mon avis. C'est typique pour les mères de couvrir le comportement de leur mauvais garçon", affirma Stéphanie.

"Mais ils étaient si gentils avec moi", répliqua Gwen en secouant la tête. Elle n'arrivait pas à comprendre ce qui s'était passé.

"Eh bien, ma chérie, maintenant, c'est terminé. Je déteste être brutale, mais tu es sur le point d'avoir un bébé et tu es toute seule. Il est temps de faire un plan, je vais t'aider. Je le jure. Tu n'es pas seule", lui assura Stéphanie en lui tenant la main. Cette nuit-là, Gwen dormit dans sa chambre d'amis.

Elles étaient loin d'imaginer ce qui allait se passer le lendemain. Stéphanie raccompagna Gwen chez elle. Elles allaient voir si elles pouvaient faire des courses et acheter quelques produits de première nécessité pour le bébé. Apparemment, Gwen et Richard n'avaient encore rien acheté car ils s'attendaient à ce que sa famille leur organise une fête pour le bébé. De toute évidence, cela n'était plus possible.

Mais quand elles atteignirent sa maison, elles la trouvèrent vide. Les meubles de Gwen avaient disparu, de même que la plupart des appareils de cuisine. La jeune femme se précipita dans sa chambre, il ne restait plus que le lit. Elle y trouva un mot de Richard expliquant qu'il avait tout acheté, donc il avait le droit de prendre les meubles.

"Il se moque de moi ?" souffla Gwen en voyant le mot. Stéphanie le lui arracha des mains.

"Oh mon dieu", dit-elle en secouant la tête. Elle déchira le billet en petits morceaux, qu'elle jeta sur le sol. "Ne t'inquiète pas, Gwen. Ne t'inquiète pas. Je suis là pour toi."

"Comment a-t-il pu ?" demanda la femme enceinte en détresse, mais son amie n'avait pas de réponse acceptable à lui donner. Elle pensait simplement que Richard était un rebut de la société.

Stéphanie emmena Gwen faire des courses, mais en plus de l'épicerie, elles se rendirent aussi dans un magasin d'électroménager. Richard avait laissé à Gwen une cuisinière et un réfrigérateur, mais elle avait besoin d'un micro-ondes et d'autres choses. Enfin, Stéphanie acheta en secret un berceau pour le bébé.

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"Steph, c'est trop. Les berceaux sont si chers. Je dois vérifier mes finances. Je ne pense pas que je pourrais vous rembourser", protesta Gwen lorsque le berceau fut livré, mais Stéphanie insista.

Gwen était si reconnaissante pour la générosité qu'avait manifestée Stéphanie. Cependant, elle ne savait pas du tout comment elle allait faire pour s'en sortir après avoir été larguée et laissée sans ressources par son mari. Elle allait probablement devoir engager un avocat coûteux pour le divorce.

Une de ses voisines plus âgées, Mme Hanson, passa le lendemain. Elle avait une tonne de vieux vêtements pour bébé qu'elle offrit à Gwen. "Merci, Mme Hanson. Ça nous aidera énormément !" dit Gwen. Elle était estomaquée, car elle ne savait pas comment ils avaient appris ce qui s'était passé.

"Ne t'inquiète pas, ma chérie. Tu vas t'en sortir. Tu n'es pas la première femme à choisir le mauvais homme. Toi et ton bébé n'êtes pas seuls !" déclara la vieille dame avec véhémence. Et elle disait vrai, car d'autres voisins passèrent ce jour-là.

Ils lui offrirent des meubles d'occasion, d'autres choses pour le bébé, et finalement, M. Steinberg lui offrit la carte de son neveu, un avocat spécialisé dans les divorces. "Il va travailler bénévolement pour vous, ma chère. Et si tu as besoin d'autre chose, tu me le dis", assura l'homme plus âgé. Gwen n'en revenait pas de leur générosité.

La dernière voisine, Mme Pitts, apporta plusieurs casseroles, si bien que Gwen n'avait pas à se soucier de cuisiner pendant un certain temps. " Stéphanie nous a raconté ce qui s'est passé, et si jamais vous avez faim ou si vous voulez simplement parler, vous pouvez aussi me contacter. J'ai élevé mes enfants toute seule, et je sais que ce sera difficile. Mais vous pouvez le faire", expliqua-t-elle.

Gwen comprit enfin qui avait parlé de sa situation aux voisins. Elle était reconnaissante envers Stéphanie. Lorsque son fils naquit, elle l'appela Stephan en l'honneur de celle qui avait si bien pris soin d'elle.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Faites attention à vos voisins. Même si vous ne connaissez pas bien vos voisins, vous devez toujours veiller sur eux et sur leur bien-être. Tout le monde a besoin de bonté humaine, et Stéphanie était l'une des meilleures voisines qui soient.
• Se marier et devenir parent sont des engagements sérieux qui ne doivent pas être pris à la légère. Richard a rompu tous les vœux et promesses qu'il avait faits à Gwen, et c'est l'une des pires choses que l'on puisse faire à quelqu'un d'autre.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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