Une mère en deuil qui pleure en écoutant le dernier message de son fils se réveille au son d'une voix qui l'appelle "Maman" - Histoire du jour

Maisie, endeuillée, a été choquée lorsqu'elle a reçu un message vocal d'un numéro inconnu avec la voix de son fils décédé. Une semaine plus tard, l'expéditeur du message s'est présenté sur le pas de sa porte, changeant leur vie à jamais.

Mme Buckley a préparé son plat spécial et l'a laissé refroidir près du rebord de la fenêtre.

"Peut-être que ça va lui remonter le moral", se dit Mme Buckley. Quelques minutes plus tard, elle recouvre la cocotte de papier d'aluminium et se rend chez Maisie, de l'autre côté de la rue.

"Cela fait deux semaines maintenant, et Maisie n'a pas versé une seule larme. Ça ne peut pas être bon pour sa santé. Au moins, elle mange et, je l'espère, elle dort bien", s'est dit Mme Buckley en se dirigeant vers la maison de Maisie.

Il y a quelques semaines, Maisie a appris que son fils, Lewis, était décédé alors qu'il servait son pays dans l'armée. Lewis était son seul soutien depuis la mort de son mari, il y a des années, qui était également dans l'armée.

Désormais, Maisie était seule et n'avait plus personne sur qui compter. Alors, ses voisins, en particulier Mme Buckley, ont décidé d'intervenir et de s'occuper d'elle.

Mme Buckley a frappé à la porte, mais l'a trouvée déjà ouverte. Elle est entrée dans la maison et y a trouvé Maisie étendue sur le canapé, parcourant ses textos.

"Wendy, je peux sentir cette casserole à un kilomètre à la ronde", dit Maisie avec un faible sourire.

"Je savais que ça marcherait", s'est félicitée Mme Buckley en levant un poing en l'air. Elle était heureuse de voir Maisie sourire.

"Tu peux mettre la casserole sur la table à manger. Nous mangerons d'ici peu. Je parcoure les textos que les gens m'ont envoyés ; les pensées, les prières, et tout le reste."

Les membres des familles de nos soldats méritent le même respect.

Maisie a remarqué un message d'un numéro inconnu. Il contenait un message vocal. Sans réfléchir, elle a écouté son contenu :

"C'est allumé ? Oh, ok !"

Maisie était choquée d'entendre cette voix. Elle a laissé tomber le téléphone sur le sol, et l’enregistrement a alors arrêté de tourner. Mme Buckley, surprise par le geste de son amie, ramassa le téléphone et brancha rapidement une paire d'écouteurs. En partageant les écouteurs avec son amie, elles ont écouté le message.

"Salut, maman. C'est moi, Lewis. Eh bien, peut-être que je ne devrais pas être aussi excité par ce message. Après tout... bon... ok, je vais recommencer" ... Lewis s'est raclé la gorge dans le message vocal.

"Hé, maman. Tu sais que je t'aime, n'est-ce pas ? Et je t'aimerai toujours jusqu'à mon dernier souffle. La vérité est que, si tu écoutes ce message, je ne suis plus de ce monde".

Maisie ne pouvait plus retenir ses larmes.

"Je savais que tu ne pleurerais pas après avoir appris la nouvelle de ma mort par d'autres personnes. Alors, j'ai pensé que je devais être celui qui te l'annoncerait. Je peux aussi voir que tu pleures maintenant. Je veux que tu pleures un peu pour que cela n'affecte pas ta santé mentale. Mais je ne veux surtout pas que tu te sentes triste ou malheureuse."

"La vérité, maman, c'est qu'on savait que ce jour viendrait. Tu as toujours su à quel point j'étais heureux de servir mon pays. Tu avais raison de dire que le patriotisme est un trait de famille. Et je suis si fière de toi, d'être une mère courageuse."

Maisie pleurait de façon incontrôlable. Mme Buckley l'a prise dans ses bras, mais elle aussi ne pouvait pas arrêter ses larmes.

"Je sais que les gens se souviennent du sacrifice d'un soldat, mais oublient souvent le plus grand sacrifice de la famille d'un soldat. Cela a dû être difficile pour une personne qui a perdu son mari en service. Et puis élever seule un fils à travers toutes ces difficultés pour l'envoyer à la guerre ; je ne peux même pas imaginer le courage qu'il a fallu pour faire cela. Tu es la vraie patriote ici, tu le sais, maman ?"

"Je veux que tu sois fière de moi, maman. Mais, plus important encore, je veux que tu sois fière de toi-même. Merci pour ton service, maman. Je suis si fier d'être ton fils !"

Le message s'est terminé, mais les larmes de Maisie n'ont pas cessé. Cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas pleuré. Écouter la voix de son fils avait finalement brisé ce blocage.

Ce jour-là, Maisie a pleuré et partagé avec Mme Buckley tous les sentiments qu'elle avait refoulés. Elle avait besoin de cet exutoire. Elle a pris son temps pour traverser les étapes du deuil d'une manière saine. Elle a choisi de réaliser le dernier souhait de son défunt fils, en décidant de célébrer sa vie au lieu de pleurer sa perte.

Maisie a remercié Mme Buckley d'avoir été là pour elle pendant sa crise. Voyant que Maisie se portait bien, Mme Buckley a réduit la fréquence de leurs rencontres.

Un matin, Maisie était endormie, rêvant du retour de son fils à la maison. Soudain, elle entendit une voix appeler : "Maman !"

Cela ressemblait tellement à celle de Lewis, que pendant un moment, elle a cru qu'elle rêvait encore.

Mais la voix l'appela à nouveau, et cette fois, en étant surprise, elle s'est redressée dans le lit. C'était une voix étouffée venant de l'extérieur de sa fenêtre.

"Ça ne peut pas être... Lewis ?!" Dans un état entre le sommeil et l'éveil, Maisie a serré sa poitrine et a couru vers la porte.

À sa grande surprise, elle fut accueillie par un étranger portant deux sacs de voyage.

"Bonjour, maman", dit l'étranger avec un sourire. Maisie l'a regardé attentivement pour voir si elle le connaissait. Et elle s'est demandé pourquoi il l'appelait "maman".

"Je suis désolé, fiston, tu t'es peut-être trompé de maison".

"Désolé, Mme Morrison. Je ne voulais pas vous embrouiller. Lewis m'a demandé de vous appeler maman."

Maisie a frissonné en entendant le nom de son fils.

"Je m'appelle Arthur. Lewis et moi étions les meilleurs amis, Mme Morrison. Il m'a demandé d'enregistrer un message vocal pour vous avant que nous entrions dans une zone de guerre. J'espère que vous l'avez reçu", dit Arthur.

Maisie avait les larmes aux yeux et a acquiescé. Elle invita Arthur à entrer dans la maison et lui apporta du café fraîchement préparé.

"Oh, et ne faites pas attention aux sacs, Mme Morrison. Je sais que je vous ai peut-être fait peur en vous appelant 'maman' tout à l'heure. Mais je déménage dans cet Airbnb à quelques rues d'ici pour quelques jours", expliqua Arthur.

"Rends-tu visite à quelqu'un, filston ?", demanda Maisie, notant une pointe de joie dans la voix du jeune homme.

"En fait, je vais me marier", avoua Arthur en rougissant.

"Elle vit à quelques kilomètres d'ici. C'est la véritable raison de ma présence aujourd'hui. Je veux que vous soyez là à mon mariage".

Maisie a été agréablement surprise par l'invitation d'Arthur.

"Lewis m'a toujours raconté comment vous l'avez élevé avec tant d'amour. Il m'a parlé des difficultés que vous avez rencontrées pour essayer de joindre les deux bouts toute seule. Le truc, c'est que je n'ai jamais connu ça, étant orphelin", dit Arthur en essuyant ses larmes.

"Chaque fois que Lewis parlait de vous, j'avais l'impression que vous étiez ma mère. Peut-être que c'était un vœu pieux. Ou peut-être que c'était juste la façon incroyable qu'avait Lewis de peindre une image avec ses mots".

Maisie a gloussé, essuyé ses larmes et hoché la tête.

"Et juste avant notre dernier déploiement, Lewis m'a appelé et m'a demandé de vous rendre visite avant de me marier. Je ne sais pas pourquoi il a dit ça."

"Eh bien, je sais pourquoi. Mais d'abord, je veux que tu appelles l'agent immobilier et que tu annules ta réservation", dit Maisie après une pause.

"Mme Morrison ?" Arthur était confus par les instructions de Maisie.

"Et arrête de m'appeler comme ça. Désormais, tu m'appelles 'Maman', et tu restes ici jusqu'à ce que toi et ta future femme trouviez un endroit à vous."

L'émotion a envahi Maisie et Arthur, et ils se sont serrés l'un contre l'autre. Maisie réalisa que son fils perspicace, Lewis, voulait qu'Arthur ait une mère dans sa vie à l'avenir. Il voulait aussi que sa mère remplisse le vide dans son cœur après sa mort.

Arthur est désormais comme un fils pour Maisie. Un an plus tard, quand Arthur et sa femme ont eu leur premier enfant, cela a donné à Maisie une nouvelle vie. Elle est devenue grand-mère. Au fil des ans, Maisie est devenue la grand-mère adorée des enfants d'Arthur.

Chaque week-end, Miaise, Arthur, sa femme et ses enfants se rendaient sur les tombes de Lewis et de son père.

Qu'apprenons-nous de cette histoire ?

• Les membres des familles de nos soldats méritent le même respect. Nous ne devons jamais oublier le sacrifice et la bravoure dont font preuve les membres des familles de nos soldats. Lewis savait combien sa mère était courageuse et a décidé d'exprimer ses remerciements d'une manière inhabituelle.
• Parfois, la vie vous donne une seconde chance. Après avoir perdu son mari et son fils à la guerre, Maisie avait perdu tout espoir. Cependant, elle a eu une seconde chance de fonder une famille avec Arthur. Elle a même fini par devenir la grand-mère de ses enfants.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.

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