"Je sais où est votre fils" : une femme reçoit un message deux ans après la disparition de son fils - Histoire du jour

Une femme a vu son fils pour la dernière fois il y a deux ans et depuis, elle vivait le cauchemar de ne pas pouvoir le retrouver. Mais tout a changé le jour où son téléphone a reçu un message d'un numéro privé affirmant savoir où se trouvait son fils.

Ces deux années de la vie de Nora n'ont été que dévastatrices et déchirantes. Avant la disparition d'Howard, rien ne laissait penser qu'il avait des ennuis ou qu'il pourrait un jour cesser de l'appeler et ne jamais revenir à la maison.

Nora s'est suffisamment blâmée au cours de ces deux années. Parfois, elle se considérait comme responsable de la disparition de son fils. Elle avait été une mère surprotectrice, surveillant les moindres faits et gestes de son fils et s'inquiétant constamment de ses déplacements.

Mais Nora n'était pas totalement fautive. Elle était mère célibataire et avait élevé son fils seule après la mort de son mari. Elle avait tellement peur de perdre son précieux garçon, qu'elle devait être là pour lui, veiller sur lui et s'assurer qu'il ne faisait rien de mal.

Mais elle savait qu'Howard ne l'apprécierait pas en grandissant. "Arrête, maman ! Je ne suis plus un petit garçon", lui disait-il souvent.

Nora n'a jamais pris ces paroles au sérieux. Elle est restée la mère surprotectrice d'Howard, contrôlant tout, de ses vêtements à ses fréquentations. Lorsqu'il a eu 18 ans et qu'il est devenu adulte, rien n'a changé.

Howard pensait que s'il cessait de parler à sa mère de ses amis, de l'endroit où ils allaient après l'école, et s'il allait rester chez un ami, elle cesserait de le déranger aussi souvent et lui donnerait l'espace qu'il méritait.

"Le temps guérit les choses qui ne guérissent pas d'elles-mêmes".

Malheureusement, cela n'a pas plu à Nora, et elle a fait toute une histoire lorsque Howard est resté chez un ami pendant deux semaines sans la prévenir. Elle a pensé que la situation était la même lorsqu'il a disparu, ce dont elle ne s'est jamais doutée lorsque son appel téléphonique est resté sans réponse la première fois.

Nora pensait que son fils faisait des bêtises sans l'en informer et qu'il lui en parlerait sans doute plus tard. Mais cette fois-ci, il ne l'a pas fait. Il n'a ni appelé ni envoyé de messages, et Nora a commencé à s'inquiéter.

À l'époque, Howard était à l'université dans une autre ville. Après leur grande dispute à propos du séjour de deux semaines chez un ami, Nora l'avait obligé à lui téléphoner tous les jours, et même si Howard détestait la nouvelle règle de sa mère, il l'avait respectée.

Il l'appelait à la première heure après le petit-déjeuner, juste avant de partir pour l'université. Et une fois les cours terminés, Howard devait l'informer de l'endroit où il se trouvait, des personnes avec qui il était et de l'heure à laquelle il retournerait à la cité universitaire.

Un matin, Nora n'a pas reçu un appel d'Howard. Elle s'attendait à ce qu'il l'appelle plus tard dans la journée, mais cela n'a pas été le cas non plus. Nora n'a pas paniqué tout de suite. Elle cherchait plutôt l'agenda dans lequel elle avait noté les noms et les numéros de téléphone des amis d'Howard.

Une fois le journal trouvé, elle les a contactés un par un, mais personne ne savait où se trouvait Howard. C'est alors que Nora a compris que quelque chose n'allait pas du tout. Elle a composé le numéro d'Howard, encore et encore et encore mais elle n'obtenait aucune réponse. Puis son téléphone est resté injoignable, avant d'être éteint.

Nora ne pouvait pas signaler la disparition de son fils, car il n'avait répondu à ses messages et à ses appels qu'un seul jour. Elle a donc décidé d'aller le voir elle-même et s'est rendue le lendemain dans la ville où Howard étudiait.

Lorsque Nora est arrivée à la résidence et a vérifié sa chambre, elle n'a pas pu retenir ses larmes. Howard avait disparu, tout comme ses affaires. Elle a vérifié les caméras de sécurité de l'université, et la dernière fois qu'il a été vu, c'était vers sept heures du soir, il y a deux jours, quittant le campus avec une valise.

Nora était dévastée. Elle a redemandé à ses amis s'ils savaient quelque chose au sujet d'Howard - s'il avait des problèmes, où il aurait pu aller, etc, mais tout cela n'a servi à rien.

Lorsque Howard est resté introuvable pendant 48 heures, Nora a déposé une plainte pour disparition. La police a essayé de localiser son téléphone et l'a finalement découvert dans une poubelle à côté d'un café près de son université.

Les recherches ont duré des mois, mais aucun signe d'Howard n'a été détecté, de sorte que l'affaire a finalement été classée sans suite. L'inspecteur chargé de l'affaire était déçu de ne pas avoir réussi à retrouver le jeune garçon et sympathisait avec Nora, qu'il considérait comme une mère désemparée toujours déterminée à retrouver son fils.

"Mme Kinney, nous n'avons aucune piste depuis des mois, et nous pensons maintenant qu'il s'agit plutôt d'une disparition préméditée. Le téléphone trouvé dans une poubelle, votre fils parti avec des bagages... tout indique une fuite planifiée... Quelque chose qu'il avait planifié depuis un moment, peut-être. Et malheureusement, personne n'a pu le deviner. Pas même vous !"

"Vous êtes tous des incapables !", hurla Nora, refusant de croire l'inspecteur. "Ce n'est pas grave si les flics ne peuvent pas m'aider. Je vais retrouver mon fils et le ramener !"

"Mme Kinney, nous ne pouvons plus enquêter officiellement sur cette affaire, mais faites-moi savoir si vous trouvez quoi que ce soit. Et oui, prenez soin de vous. Le temps guérit les choses."

"Oh, je n'ai pas besoin de votre sollicitude", s'était-elle emportée. "Attendez le jour où je ramènerai mon fils et exposerai l'incompétence des forces de police de ce pays !"

Mais deux ans ont passé et Nora n'a pas pu tenir sa promesse. Elle a même engagé un détective privé pour retrouver la trace d'Howard, mais en vain.

En tant que mère, Nora ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir. Elle n'a pas su protéger son fils. Si seulement elle avait été là avec lui, comme elle l'avait toujours fait depuis qu'il était enfant, elle aurait pu le sauver, le garder à la maison, en sécurité et... en vie.

Depuis la disparition d'Howard, Nora n'a pas passé un seul jour sans penser et prier pour son retour. Elle s'était mise à fréquenter son collège et ses lieux préférés, espérant qu'un jour son fils apparaisse et dise : "Désolé de t'avoir embêté, maman. Je ne recommencerai plus ! Je le jure !"

Elle le prendrait alors dans ses bras et lui dirait que tout va bien, que tout ce qu'elle voulait, c'était qu'il soit avec elle et qu'il ne la quitte plus jamais. Mais avec le temps, Nora avait perdu l'espoir de retrouver Howard, jusqu'à ce qu'un jour, où elle a reçu un message sur son téléphone.

Le cœur de Nora s'emballait à chaque notification sur son téléphone. Et s'il s'agissait d'une piste, d'une indication que son enfant avait été retrouvé ? Et si le détective lui disait que l'affaire avait été rouverte parce qu'ils n'avaient pas enquêté correctement, et que son fils avait été dans leur ville pendant tout ce temps ?

Nora a rapidement cliqué sur la notification. Il s'agissait d'un message provenant d'un numéro privé et, en lisant le texte, son cœur s'est mis à battre la chamade et ses paumes ont commencé à transpirer.

"Je sais où se trouve votre fils", commençait le message.

Il y avait aussi une adresse au bas du message. Nora n'en revenait pas. Après deux ans sans aucune piste, aucun signe, aucun résultat, quelqu'un, probablement le propriétaire du numéro privé, savait où se trouvait Howard !

Mais Nora craignait qu'il ne s'agisse d'un piège, d'une arnaque. Le numéro l'avait immédiatement bloquée après avoir envoyé le message, ce qui l'empêchait d'entrer en contact avec la personne en question. Elle a donc appelé l'inspecteur chargé de l'affaire d'Howard il y a deux ans, et ils ont décidé de se rendre ensemble à l'adresse indiquée dans le message.

Étonnamment, il s'agissait d'une maison modeste dans leur ville, avec un jardin propre et des clôtures fraîchement peintes. Cela ressemblait à un endroit où vivait une famille, et non à un endroit où un garçon disparu pourrait être découvert.

"Êtes-vous sûr que l'adresse est la bonne, inspecteur ?", a demandé Nora à l'officier, se demandant s'il était possible de retrouver un garçon disparu dans cette maison.

"C'est fini maintenant..."

"Eh bien, je ne me fais pas confiance, mais j'ai confiance au GPS", a dit le policier en appuyant sur la sonnette de la porte.

Quelques secondes plus tard, une jeune fille de l'âge d'Howard a ouvert la porte. Elle a regardé Nora nerveusement, puis l'inspecteur. "Vous êtes Nora ? La mère d'Howard ?", a-t-elle demandé à Nora.

"Oui, oui, je le suis ", a dit Nora à la hâte. "Est-il ici ? Howard est-il ici ?"

"Chut... s'il vous plaît, ne parlez pas si fort ", a-t-elle dit. "Et qui est-ce ?", a-t-elle demandé en regardant le policier.

"Il est..." Nora a regardé l'inspecteur, puis la jeune fille. "Un ami", a-t-elle dit. "Juste un ami à moi qui s'inquiétait pour moi et qui voulait m'accompagner."

"D'accord", a dit la jeune fille. "S'il vous plaît, ne faites pas de bruit. Suivez-moi."

La jeune fille, Stella, conduisit Nora et le policier dans un salon confortable, où Nora fut surprise de remarquer un mur couvert de photos de la jeune fille et d'Howard.

"Mon fils... vous le connaissez ! Comment le connaissez-vous ?", demanda Nora, les yeux rivés sur les photos.

"COMMENT LE CONNAISSEZ-VOUS ?", répéta Nora.

Avant que Stella n'ait pu dire quoi que ce soit, la porte d'entrée s'ouvrit avec force. Nora dut s'appuyer contre le mur du salon pour ne pas s'effondrer lorsque Howard entra.

"Maman ?", a-t-il dit à voix basse. "Comment es-tu arrivée ici ? Qu'est-ce qui se passe ?"

"Oh, Howard !", s'écria-t-elle en se précipitant vers son fils et en le prenant dans ses bras après deux longues années d'attente. "Je n'arrive pas à y croire ! Je t'ai trouvé ! Oh, comme tu m'as manqué, mon garçon ! Je te jure que je ne t'embêterai jamais et que je ne te ferai jamais faire ce que tu ne veux pas faire. Je serai la meilleure, la meilleure des mamans !"

Howard recula d'un pas. "Arrête, maman !", cria-t-il. "Je ne voulais pas que tu viennes ici ! Comment m'as-tu trouvée ?"

"C'est moi qui l'ai appelée ici", a dit Stella. "Elle est venue te chercher. C'est fini maintenant, Howard. J'en ai fini avec toi !"

"Chérie, qu'est-ce que tu veux dire ? ", demanda Howard, confus. "Pourquoi as-tu fait ça ?"

"Je ne peux plus vivre avec toi. Tu as hérité du pire de ta mère, Howard !", a-t-elle avoué. "Cette surprotection, ces appels téléphoniques et ces textos incessants pour savoir où je suis, ce que je fais, ou si je suis avec mes copines ! J'en ai marre de tout ça !"

"De quoi tu parles, Stella ? Écoute, on va se calmer et parler, d'accord ? ", a-t-il dit en se rapprochant d'elle. "Nous pouvons en parler."

"Non, Howard...", murmura-t-elle en faisant un pas en arrière. "Non. Je n'en peux plus. Laisse-moi tranquille. Tu te souviens que tu es venu me voir parce que tu en avais assez que ta mère t'embête tout le temps ? Et qu'est-ce que tu as fait ? Tu as fait exactement ce qu'elle a fait ! Howard, je t'ai hébergé quand tu ne voulais pas vivre avec ta mère, et maintenant tu penses que je t'appartiens !"

"Ce n'est pas comme ça que la vie fonctionne. Je savais que si je te quittais ou te disais de partir, tu me retrouverais et m'embêterais jusqu'à ce qu'on se remette ensemble. Je n'avais donc pas d'autre choix que de faire ça. C'est mieux pour tout le monde. Je ne veux pas que tu sois collée à moi tout le temps ! Je ne t'aime même plus..."

"Tu aurais dû m'en parler, chérie. On aurait pu en discuter ", a dit Howard, déçu. "Nous aurions pu en parler. Pourquoi m'humilies-tu devant tout le monde ? Tu sais bien que c'est la faute de maman ! C'est maman qui est responsable de tout ! Ce n'est pas moi ! Et je..."

"Ça suffit !", a crié Nora avant que Howard n'ait pu terminer, admettant que tout était de sa faute. "Je vais tout arranger. Et ça commence par ton retour à la maison, Howard. Stella n'est pas ta propriété ! Elle ne t'appartient pas ! Elle a raison ! Et n'oubliez pas que nous avons un officier avec nous ici", a-t-elle dit en désignant l'inspecteur en civil.

"Il y a deux ans, c'est lui qui était chargé de ton dossier de disparition ! J'aurais aimé le croire quand il a dit que tu as planifié ta propre disparition !".

"Tu as signalé ma disparition ?", demanda Howard.

"Oh, wow !", Nora a soupiré. "Qu'est-ce que j'étais censée faire d'autre, mon fils ? Prier pour un miracle afin que tu apparaisses de nulle part ?"

Howard était embarrassé. Il réalisa qu'il avait fait du mal à beaucoup trop de gens pour éviter les appels téléphoniques et les tracasseries de sa mère, qui n'étaient qu'un léger désagrément. Il devait réparer ce qu'il avait fait, mais il n'était pas le seul à avoir besoin d'arranger les choses.

Nora, elle aussi, devait donner à Howard l'espace qu'il méritait.

Un mois plus tard...

Un jour, Howard a appelé Nora et lui a demandé pourquoi elle ne l'avait pas appelé depuis des jours. "Je sais que tu es un adulte et que tu peux te débrouiller tout seul, chéri", lui a-t-elle dit. "Je ne veux pas être à nouveau la mère odieuse !"

Howard a ri. "Je t'aime, maman", lui a-t-il dit. "Je suis aussi désolé pour ce que j'ai fait. Je n'aurais vraiment pas dû."

"Ce n'est pas grave", a-t-elle dit. "C'est tout à fait normal. Tout ce qui compte maintenant, c'est que tu sois en sécurité, que tu retournes à l'université et que tu te concentres sur la poursuite de ta vie. Au fait, tu dois aussi des excuses à Stella."

"Oui, maman. Je vais bientôt lui rendre visite et lui présenter mes excuses...", a-t-il dit.

Quelques jours plus tard, Howard a rendu visite à Stella et lui a dit qu'il lui avait organisé une soirée avec ses amis dans une boîte de nuit. Stella était ravie et espérait qu'Howard n'insisterait pas pour l'accompagner comme il l'avait fait par le passé.

Lorsqu'elle sortit de sa chambre, habillée pour la soirée, elle se rendit compte qu'Howard était toujours en pull et en caleçon.

"Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es sûr de ne pas venir ?", lui a-t-elle demandé.

Howard a souri. " Eh bien, j'avais promis de changer ", a-t-il dit en l'embrassant sur le front. "Passe un bon moment, chérie. Passe une bonne soirée avec tes amis. Je ne veux pas être collé à toi comme de la colle !".

"Oh, Howard ! Tu es sérieux ?"

"Oui !", a-t-il souri. " À bientôt, chérie ! Je t'aime !"

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• La surprotection détruit les relations et ne peut jamais être justifiée. Howard en avait tellement assez de Nora qu'il a disparu un jour. Et lorsque Stella a été confrontée à la même situation avec Howard, elle a dû trouver des moyens de s'en débarrasser.
• Vos enfants ont le droit de prendre leurs propres décisions et vous devez les respecter. Nora s'est rendu compte que sa façon d'éduquer Howard lui donnait l'impression d'étouffer, et que cela avait tendu leur relation au point que Nora avait perdu le contact avec son fils pendant deux années entières.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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