Un mendiant aperçoit un fauteuil roulant presque neuf près d'une benne à ordures et entend la voix d'un homme à l'intérieur de la poubelle - Histoire du jour

Un sans-abri vient au secours d'un vieil homme en fauteuil roulant et sa gentillesse envers l’étranger transforme sa vie de manière tout à fait inattendue.

Chuck Farlow était un homme malchanceux, et sa grand-mère le lui avait toujours dit. "Chuck", lui disait-elle. "Tu es né sous une mauvaise étoile !" Chuck a toujours fait ce qu'il fallait, mais pour une raison ou pour une autre, tout ce qu'il faisait allait toujours de travers.

Il a décidé de devenir infirmier et a commencé à travailler auprès des personnes âgées dans une maison de retraite. Il aimait ce travail, et lorsqu'on lui a proposé un poste beaucoup plus lucratif dans un grand hôpital, il l'a refusé. "L'argent n'est pas important", a-t-il déclaré. Mais sa femme n'était pas d'accord...

Juste après que Chuck a refusé de changer de travail pour le double de son salaire, sa femme, Edith, l'a quitté en emmenant ses deux enfants avec elle. "J'ai besoin de plus dans ma vie, Chuck", lui dit-elle. "Et tu n'es pas l'homme qu'il me faut"

Chuck était dévasté. Il aimait Edith et il n'avait jamais prétendu être ce qu'il n'était pas, alors il ne comprenait pas sa colère et sa déception. Par-dessus tout, ses enfants lui manquaient et il se concentra alors dans son travail.

Restez fidèle à vos principes et à vous-même.

Il travailla encore quinze ans à la maison de retraite et, à l'âge de cinquante-cinq ans, une chose terrible se produisit. Lorsqu'il est arrivé au travail, il y avait des voitures de police à l'extérieur et des gens qui emmenaient les personnes âgées au milieu des pleurs et des sanglots.

Il s'est avéré que le propriétaire de la maison de retraite avait détourné tout l'argent, y compris le fonds de pension des employés, ce qui signifiait que Chuck n'avait pas seulement perdu son emploi, mais aussi tout l'argent qu'il avait mis de côté pour sa retraite au cours des trente dernières années. Il n'avait plus rien.

Ce soir-là, il est rentré chez lui en se demandant si sa femme n'avait pas dit vrai à son sujet. Il s'était consacré à ce qu'il estimait être la plus noble des causes, et voilà ce que cela lui avait apporté !

"C'est cette fichue étoile", se dit-il. "Elle me mènera toujours à la malchance."

Chuck avait quelques économies, alors pendant les 18 mois qui ont suivi, il a réussi à payer le loyer et ses charges, avant de finalement se retrouver à la rue.

Il n'a jamais imaginé vivre une telle situation. Il n'arrivait pas à trouver un emploi et n'avait pas les moyens de s'acheter une maison. "Comment cela a-t-il pu m'arriver ?", se demandait-il.

Mais Chuck n'était pas seul dans la rue. Il y avait beaucoup d'autres personnes qui vivaient le même cauchemar, qui vivaient au jour le jour. Petit à petit, il a appris les astuces de la vie dans la rue et a mis à profit ses compétences d'infirmier.

Lorsque quelqu'un se blessait, il savait qu'il pouvait s'adresser à Chuck. Il soignait les coupures, les ecchymoses, les engelures et les mycoses, toutes choses que la vie dans la rue rendait courantes. D'une certaine manière, il était une bénédiction pour les autres vagabonds.

"Sois utile", se dit Chuck. "Dieu se sert de mains bienveillantes !"

Un soir, Chuck décida de se rendre dans un restaurant du quartier des théâtres pour jeter un coup d'œil à la benne à ordures. Le personnel de cuisine plaçait toujours les restes dans des conteneurs hermétiques pour les sans-abri, un geste qui l'avait sauvé de la famine.

En s'approchant de la benne dans l'allée à l'arrière du restaurant, il aperçoit un fauteuil roulant garé à côté. Il a été très surpris. Un fauteuil roulant comme celui-là, ça coûte cher !

"C'est du sur mesure !", s'exclama Chuck. Le fauteuil roulant, qui avait l'air assez neuf, avait probablement coûté quelques milliers de dollars, et Chuck pouvait probablement en tirer une belle somme. Puis il se souvint de Sadie.

Sadie était une sans-abri qui souffrait de diabète et était handicapée. "Je pourrais donner ce fauteuil roulant à Sadie !", se dit Chuck.

À ce moment-là, il entendit une voix crier : "À l'aide ! S'il vous plaît, aidez-moi !" La voix semblait provenir de l'intérieur de la benne à ordures, alors Chuck a soulevé le couvercle et a regardé à l'intérieur. Il y trouva un homme !

Chuck a immédiatement renversé la benne pour faire sortir l'homme et a vu qu'il ne pouvait pas bouger ses jambes. "C'est votre fauteuil roulant ?" demanda-t-il.

L'homme hocha la tête. "Oui", dit-il. "Dieu merci, vous êtes arrivé ! J'ai été attaqué par des garçons, ils ont pris mon portefeuille et m'ont mis dans la benne à ordures..."

"Vous vous en êtes bien tiré ", lui dit Chuck. "Il y a beaucoup d'agressions par ici ! Vous n'auriez pas dû venir ici tout seul !"

L'homme haussa les épaules. "Je le sais, mais j'en avais assez de me sentir coincé chez moi. J'avais envie de passer une soirée sympathique pour changer", expliqua-t-il. "J'ai donc appelé un Uber et je suis venu dîner et voir un spectacle. Je n'avais pas prévu de me faire agresser !"

"Un homme seul, surtout en fauteuil roulant, est une cible idéale", commenta Chuck.

"Mes enfants n'ont pas de temps à me consacrer", a dit l'homme avec une pointe d'amertume. "Et mes soi-disant amis ne veulent plus me voir depuis l'accident..." Il indiqua ses jambes.

Chuck soupira. "La vie n'est pas facile... Les miens ont arrêté de traîner avec moi après que j'ai perdu ma femme, mon travail et ma maison...", dit-il.

"Mais vous, vous pouvez trouver un nouveau travail, une nouvelle maison et épouser une nouvelle femme", dit l'autre homme. "Mes jambes, elles, sont définitivement perdues."

"Quel est votre nom ?", demanda Chuck à l'homme.

L'homme sourit et tendit la main. Elle était sale et puante à cause des ordures, mais Chuck la serra quand même. "Je m'appelle Henry Donovan."

"Henry", a dit Chuck. "Je m'appelle Chuck Farlow et je suis né sous une mauvaise étoile - et ça veut dire que quoi que je fasse, tout finit toujours par mal se passer !"

"Ah !", a dit Henry. "Alors qu'allez vous faire?"

"Je fais comme je peux", expliqua Chuck. "J'étais un bon infirmier, alors j'aide les gens dans la rue en leur prodiguant des soins élémentaires. Même mauvaise, une étoile peut toujours briller un peu, vous n'êtes pas d'accord ? Et si vous me disiez où vous habitez et que je vous ramenais chez vous ? Je suis sûr que votre famille est inquiète ?"

Henry a pris un air contrarié. "Je suis sûr qu'ils n'ont même pas remarqué mon absence !" s'exclama-t-il. "Ce n'est pas loin. C'est à six rues d'ici. Je peux y aller tout seul."

"Pas question !", a dit Chuck. "Quel genre de sauveteur serais-je si je vous laissais dans la rue ? Venez."

Chuck poussant la chaise et Henry montrant le chemin, il leur fallut trois quarts d'heure pour arriver à la maison d'Henry. Au lieu du modeste immeuble d'habitation auquel il s'attendait, Chuck se retrouva devant un immense manoir !

Une femme en uniforme d'infirmière se trouvait à la porte et lorsqu'elle vit Henry, elle courut vers lui. "Oh, M. Donovan ! Regardez dans quel état vous êtes !", s'écria-t-elle. "Voilà ce qui arrive quand on part sans rien dire à personne !

"Je ne suis pas un enfant, Greta !" Henry s'est mis en colère. "Je suis un adulte responsable, un homme mûr !" Henry commença à se déplacer sur la rampe qui menait à la porte d'entrée. "Viens avec moi", dit-il à Chuck. "Ne restez pas planté là !"

Chuck suivit Henry dans le manoir. Il fut impressionné en voyant les rideaux de velours et les lustres ! "Wow !", s'exclama Chuck. "Je pensais que vous étiez pauvre, mais vous vivez la grande vie, Henry !"

"Votre grand-mère aurait dit que je suis né sous une bonne étoile", a dit Henry. "L'argent est venu facilement - c'est la vie qui a été difficile !"

"Camarade, je l'ignore !", s'exclama Chuck avec émotion.

"Écoute, Chuck, a dit Henri. "Je veux..."

"Vous n'allez pas m'offrir de l'argent, n'est-ce pas ?", demanda Chuck, vexé. "Je ne vous ai pas aidé pour l'argent, et vous êtes comme un ami. Je ne prends pas l'argent de mes amis !"

"Non", a dit Henri. "J'allais vous demander si vous accepteriez d'être mon ami, mais aussi si vous vouliez un travail ! J'ai besoin de quelqu'un qui me comprenne et qui ne me traite pas comme un invalide, et je pense que vous êtes la personne idéale ! Vous pouvez vivre ici, me conduire, et je pense qu'en plus de tout le reste, on s'amuserait beaucoup !"

Chuck regarda Henry les larmes dans les yeux. "Vraiment ?", demanda-t-il. "Parce que Henry, je crois que vous venez de rendre cette maudite étoile meilleure !"

Chuck devint l'infirmier de Henry et son meilleur ami, et avec le bon salaire qu'il gagnait, il s'acheta même une jolie petite maison. Mais il continua à se rendre au refuge chaque semaine pour aider tous ceux qu'il pouvait.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Restez fidèles à vos principes et à vous-même. Peu importe ce qui lui est arrivé ou ce qu'il a perdu, Chuck a continué à être une paire de mains volontaires pour l'œuvre de Dieu.
• Il y a toujours de l'espoir, même dans les moments les plus sombres. Chuck a renoncé à la vie, mais il a fini par retrouver un ami merveilleux, un travail gratifiant, et il a même obtenu sa propre maison.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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