Un chauffeur de bus insulte une mère qui allaite sans savoir que son mari l’attendait au prochain arrêt – Histoire du jour

Un chauffeur se moque d'une mère qui allaite dans son bus et est surpris de la voir accueillie par son fils à l'arrêt suivant. De plus, le fils est inopinément en fauteuil roulant. Cette rencontre pousse le chauffeur de bus à faire amende honorable et à corriger ses erreurs passées après plus de 20 ans passés loin de sa famille.

Keith était au volant, transportant des passagers, lorsqu'une jeune femme avec un bébé est monté dans le bus. Les lèvres de Keith se retroussaient en un sourire narquois.

Les bébés sont trop imprévisibles et peuvent se mettre à brailler à tout moment. Pour Keith, il n'y avait donc rien de pire que de supporter les pleurs bruyants du bébé aux heures de pointe.

Alors que la jeune femme occupait un siège vacant avec son bambin, Keith a grommelé. "Cela devrait l'empêcher de pleurnicher", a-t-il dit en fronçant les sourcils...

À l'arrivée d'un feu rouge, Keith s'est retourné pour vérifier le nombre de personnes à bord et a vu la femme qui allaitait son bébé. Il s’est mis en colère et ses joues sont devenues rouges. "Hé, Madame ! Vous ne pouvez pas faire ça ici !", a-t-il hurlé, en écarquillant les yeux sous le choc.

"Si, je peux. Je nourris mon bébé", a-t-elle répondu, sereinement.

Keith a regardé les autres passagers et s’est senti déstabilisé. Le feu est passé au vert, il a donc dû continuer à rouler, secouant la tête, exprimant sa désapprobation à l'égard de la femme qui nourrissait son enfant.

"Je n'en reviens pas du culot de certaines personnes. Il n'y a plus de décence de nos jours. Les jeunes pensent qu'ils ont droit de faire tout ce qu’ils veulent et se mettent en scène devant de parfaits inconnus", a-t-il commencé à marmonner, mais les mots se faisaient de plus en plus forts.

Il a vu la femme ajuster sa couverture à travers le rétroviseur pour se cacher davantage, mais cela ne suffisait pas. "Les jeunes d’aujourd’hui ne respectent plus les autres. Depuis quand l'allaitement en public est-il devenu la norme ?"

La jeune femme a tout entendu, mais Keith a continué à grommeler. Il a gloussé à un moment donné, mais s’est repris rapidement.

Quelques hommes près de Keith se sont joints à lui pour se moquer de la jeune femme et faire des commentaires désobligeants à son sujet. Keith s'est esclaffé et les moqueries se poursuivaient. "Comme je l'ai dit, aucune décence. Où est son mari ? Pourquoi aucun de ses proches ne lui a dit de se respecter ? C'est dégoûtant", a-t-il ajouté.

La jeune femme a cessé d'allaiter son bébé. Après quelques arrêts supplémentaires, elle s’est levée pour sortir du bus. Keith l’a regardée avec un air de supériorité, espérant ne plus jamais voir cette horrible femme sans morale sur son trajet. Mais lorsque les portes du bus se sont ouvertes, il a vu un homme en fauteuil roulant qui l'attendait.

L’homme a souri et a tendu la main au bébé. Lui et les autres passagers avaient pensé qu'elle était une mère célibataire, et la vision d'un homme attendant de prendre le bébé était donc inattendue. Les yeux de Keith ne se sont toutefois pas écarquillés à cause de cela. C'était l'homme lui-même qui l'a choqué.

"DANIEL ?", s’est-il exclamé en reconnaissant son fils, qui est maintenant dans un fauteuil roulant. Ce n'était que la deuxième fois qu'il le voyait. Daniel allait parfaitement bien il y a sept ans, et Keith ne comprenait pas ce qui lui était arrivé pour qu'il devienne handicapé.

Son anxiété s’est intensifiée lorsqu'il a réalisé que la femme qu'il insultait depuis une demi-heure était sa belle-fille. Et le bébé... son petit-fils. Keith n'en avait aucune idée et son cœur s’est fendu à nouveau.

"Vous allez conduire, vieux monsieur ?", a crié un jeune à l'arrière, tirant Keith de sa rêverie.

Keith s’est retourné et a fait de son mieux pour accomplir son travail. Mais ce n'était pas facile, surtout quand la vision de sa vie d'il y a 22 ans lui revenait en mémoire...

"Chérie, je suis rentré", a lancé Keith à sa petite amie Sarah. "Ummm ! C'est délicieux !", s’est-il exclamé en engloutissant une cuillerée de pâtes.

"Je ne peux pas le faire, Keith", s'est-elle exclamée. "Je veux avoir ce bébé."

C'était la dernière chose dont Keith voulait discuter après une longue journée de travail. "Je croyais qu'on s'était mis d'accord. Tu sais que nous ne sommes pas encore prêts pour un bébé", a-t-il soupiré.

"Je suis déjà à 15 semaines de grossesse", a dit Sarah en touchant son ventre. "Je veux ce bébé. Je l'aime. Je... je suis désolée... je ne peux pas faire ça."

Keith était inquiet. Il a essayé d'expliquer à Sarah que leur appartement d'une chambre dans un quartier isolé de la ville et leur salaire minimum ne suffiraient pas à élever un bébé. Mais cela n'avait aucune importance pour elle, et elle est restée sur ses positions.

"D'accord !" Keith a fini par accepter. "Nous trouverons bien quelque chose."

Au fond de lui, il a été hanté toute la soirée par la question de savoir ce qu'il fallait faire. C'est alors qu'il s’est souvenu de son meilleur ami, Victor, et qu'il est parti le rejoindre au pub.

"Keith ! Où étais-tu passé, mec ?", s’est exclamé Victor dès que Keith franchit la porte de leur bar préféré le lendemain soir. Ils y traînaient souvent, mais Keith s'était abstenu de sortir le soir après avoir emménagé avec Sarah.

"Et comment va ta copine ?", a dit Victor en buvant un verre.

"Elle va bien", a acquiescé Keith en se léchant les lèvres. "Est-ce qu'il y a du travail pour moi... avec toi ? Écoute, mec, je suis prêt à faire n'importe quoi. S'il te plaît, parle à ton patron, M. Abraham. Tu sais que je suis doué pour les voitures..."

Keith savait que les enjeux étaient importants, mais il a rapidement trouvé un emploi. Câbler une voiture en moins d'une minute et voler des pièces détachées était un jeu d'enfant pour Keith, et l'argent n'a pas tardé à affluer.

Keith et Sarah ont finalement déménagé dans une nouvelle région un mois seulement après que Keith a commencé son nouveau travail. Ils se portaient bien, mais un soir, alors qu'il rentrait à la maison avec des jouets et des vêtements de bébé, il a trouvé Sarah en train de pleurer sur le canapé.

"Les policiers étaient là, Keith. Ils ont posé des questions terrifiantes sur toi et Victor... et sur un certain M. Abraham... Qui est-ce, et pourquoi les autorités sont-elles après toi ?", a-t-elle demandé.

Une boule s'est formée dans la gorge de Keith. "Il vaut mieux que tu ne saches pas", a-t-il dit alors que les pires craintes de Sarah se confirmaient.

"Bon sang ! Tu fais partie d'un gang, Keith ? Et si tu te fais arrêter ? Qu'est-ce qui va nous arriver, à moi et à notre bébé, si tu tombes ?", s’est-elle écriée.

"Il ne se passera rien", a dit Keith en pressant les épaules de Sarah. "Je m'en occupe."

"Vraiment, Keith ? Tu crois que les policiers vont t'épargner ?"

La colère de Keith est montée d'un cran. "Pour l'amour de Dieu, Sarah ! Tu ne vois pas pourquoi je fais ça ? Il fallait que je ramène plus d'argent... Je fais tout ça pour nous. Je pensais que tu comprendrais."

"S'il te plaît, arrête de faire ça," Sarah a pleuré de tout son cœur, suppliant Keith d'abandonner son activité illégale et de revenir à la vie normale et simple qu'ils menaient auparavant.

"Nous avons besoin d'argent pour vivre", a-t-il crié.

"Tu peux gagner cet argent en faisant autre chose... PAS ÇA !", a répliqué Sarah en pleurant et en plissant les yeux. "Le bébé a donné un coup de pied... Ow !"

Keith s'est calmé en tenant son visage dans ses mains et en la regardant dans les yeux. "Écoute, chérie, j'ai un gros contrat qui s'annonce. Il pourrait changer notre vie à jamais. Je ne peux pas abandonner maintenant. Je veux donner à notre fils tout ce que nous n'avons jamais eu", a-t-il dit.

"Mais nous pourrions être tués, Keith", a dit Sarah. "Si tu ne quittes pas ce travail, tu ne pourras jamais t'en sortir. Les policiers sont à tes trousses... tu t'en rends compte au moins ?"

"Sarah, c'est ma chance. Je ne veux pas retourner à un stupide travail mal payé, d'accord ? Je ne peux pas contrôler la situation. J'avais l'habitude de me sentir mal. Mais maintenant, j'ai tout ce qu'ils m'ont dit que je ne pourrais jamais avoir."

Le regard de Sarah s'est baissé et elle s'est serré le ventre. "Je ne crois pas que ça va marcher, Keith. Tu n'es plus l'homme que j'ai aimé", a-t-elle sangloté.

"Oh, allez ! C'est bien pratique, Sarah", s’est emporté Keith. "Tu aimais l'argent que je gagnais... Alors, qu'est-ce qui ne va pas maintenant ? Que tu le veuilles ou non, je n'abandonnerai pas", a-t-il déclaré en sortant de la pièce.

Keith est rentré à la maison tôt le matin, après avoir réussi un nouveau coup. "Chérie, je suis désolé. Les choses sont devenues un peu intenses hier soir... Sarah ?" Il l'a appelée encore et encore.

Mais toujours pas de réponse. Keith s’est alors précipité dans leur chambre, se demandant si elle était malade ou si elle dormait encore, mais la chambre était vide.

Keith s’est inquiété de plus en plus en composant le numéro de Sarah. Mais tous ses appels tombaient sur la boîte vocale. En fouillant dans l'armoire, il a remarqué que certains vêtements de Sarah avaient disparu. Toutes les grenouillères ont disparu de la chambre d'enfant. "Sarah ?" Keith a paniqué et a couru dans toute la maison, mais elle était introuvable.

Comme ils n'avaient pas beaucoup d'amis, Keith pensait que Victor ou le reste de sa bande pourraient l'aider à la retrouver. Au moment où Keith appuyait frénétiquement sur le bouton d'appel du numéro de Victor, un grand coup frappé à la porte d'entrée l’a fait sursauter.

"Police ! Ouvrez la porte, M. Griffith. Nous savons que vous êtes là", a hurlé un policier en frappant à la porte. "Nous avons un mandat d'arrêt."

"Argh !" Keith s’est tenu la tête, sachant qu'il n'y avait plus d'échappatoire possible.

Keith a été arrêté et condamné à 20 ans de prison. Cependant, il a été libéré au bout de 15 ans pour bonne conduite. Il n'est pas retourné voir Victor ou M. Abraham, et tout ce qu'il voulait, c'était retrouver Sarah et leur enfant.

Keith a retrouvé leur adresse et s'est empressé de se rendre dans une banlieue située à plusieurs kilomètres à l'ouest de leur ancien quartier. Les belles maisons et les paysages pittoresques lui plaisaient. C'était le genre d'endroit où il voulait vivre avec Sarah et leur fils.

Finalement, Keith s’est rapproché de la maison de Sarah et, alors qu'il s'apprêtait à franchir le portail, un SUV est passé devant lui. Un homme bien habillé en est descendu, tandis que Keith restait perplexe. "Je me suis trompé d'adresse ? Mais la boîte aux lettres indique le même numéro..."

"Papa !" La voix d'un garçon l’a fait sursauter. Keith a levé les yeux, le cœur battant dans sa poitrine, et un sourire se dessinait sur son visage.

Mais le cœur de Keith s'est brisé en mille morceaux lorsqu'il a vu un adolescent se précipiter de la porte d'entrée vers l'étranger qui venait de descendre du SUV. Et Sarah est sortie de l'embrasure de la porte. "Les gars, le dîner est prêt ! Dépêchez-vous !", a-t-elle dit en riant.

"Papa, on y va", a dit le garçon en gazouillant. "Maman a fait des spaghettis !"

"Tu as raison, Daniel ! Dépêchons-nous !" Keith a regardé l'homme passer sa main autour de l'épaule du garçon et ils sont entrés dans la maison. Cela ne pouvait signifier qu'une chose : c'était le beau-père du garçon qui avait pris la place légitime de Keith dans la vie de Sarah et de leur fils.

Le cœur brisé, Keith a décidé de faire demi-tour et de partir. Mais il voulait voir à quel point ils étaient heureux ensemble. Il a secrètement jeté un coup d'œil par la fenêtre et a vu l'adolescent et son beau-père en train de regarder un match de baseball à la télévision. Sarah était assise à côté d'eux et était toujours aussi belle.

Lorsque les lampadaires se sont allumés, Keith s'est éloigné.

Un klaxon retentissant au loin a ramené Keith à la réalité alors que des larmes coulaient sur ses joues. Il a terminé son dernier parcours de la nuit et l'idée de voir Daniel dans un fauteuil roulant lui a brisé à nouveau le cœur. "Qu'est-il arrivé à mon fils ? Il allait bien quand je l'ai vu il y a sept ans..." s’est demandé Keith.

Quelques jours plus tard, il s’est rendu à l'adresse où il a vu Sarah et Daniel pour la dernière fois. Il s'est arrêté devant une maison voisine et a attendu nerveusement jusqu'à ce qu'on frappe à sa vitre latérale, ce qui l'a fait sursauter.

"Hé, qui êtes-vous ? Pourquoi votre voiture est-elle garée devant chez moi ? Si vous ne partez pas, j'appelle la police", lui a aboyé une dame d'un certain âge.

Keith est descendu de sa voiture en sursaut. "Non, s'il vous plaît, madame. Je voulais juste aller..."

"Aller où ?", a-t-elle dit en levant les mains et en grognant.

"Là-bas... à cette maison. Je veux rencontrer Sarah et Daniel. Je ne les ai pas vus depuis des années", a précisé Keith.

"Oh, mon cher !" La voix de la dame âgée s'est adoucie. "Vous ne savez pas ce qui s'est passé ?"

"Ah oui ?" Le front de Keith s’est plissé d'inquiétude.

"Sarah et son mari sont décédés l'année dernière", a révélé la femme âgée. "Leur fils Daniel vit avec sa femme et son bébé là-bas."

"QUOI ? NON !" Les yeux de Keith s'écarquillaient sous le choc.

"Accident de voiture. Daniel a heureusement survécu parce qu'il était sur la banquette arrière. Mais il ne peut pas marcher", a ajouté la dame. "C'est tellement triste. J'ai vu ce garçon grandir. C'était une famille si charmante. Et son bébé... il ne verra jamais ses grands-parents".

Keith a remercié la femme et a décidé de se diriger directement vers la porte d'entrée. Il savait qu'il était temps de faire face à son fils, quoi qu'il arrive. Keith a ajusté sa voix et a soupiré profondément avant de frapper à la porte. Elle s’est ouverte en grinçant quelques instants plus tard, et Daniel s’est approché dans son fauteuil roulant.

"Oui ?" Il a levé les yeux vers Keith.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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