Un petit garçon convainc sa mère de ne pas aller travailler et finit par lui sauver la vie - Histoire du jour

Au début, Maria ne comprenait pas pourquoi Manuel voulait qu'elle manque sa journée de travail à la station-service. Mais bientôt, une nouvelle a révélé quelque chose d'incroyable sur l'intuition du petit garçon.

Les heures les plus joyeuses de la vie quotidienne du petit Manuel se situaient entre le moment où sa maman venait le chercher à l'école et celui où, après le dîner, elle le laissait à nouveau seul à la maison.

"Tu m'as manqué, maman. Comment s'est passée ta journée ?" lui demandait-il, avec un sourire jusqu'aux oreilles.

Pendant ces quelques heures, la mère et le fils chérissaient chaque instant et se racontaient leur journée dans les moindres détails. Elle l'aidait à faire ses devoirs, et lui l'aidait à préparer le dîner et à plier le linge.

Depuis le départ du père de Manuel, Maria faisait deux métiers. Tous les matins, elle travaillait à l'entretien ménager de l'hôpital Wilkins. Et tous les soirs, elle travaillait comme employée de bureau à la station-service du quartier.

Tous les soirs, Maria avait le cœur brisé de devoir laisser son enfant de cinq ans s'endormir tout seul. La gentille dame qui vivait seule à côté venait le garder pendant son absence, mais Maria savait à quel point Manuel devait se sentir seul. Elle rentrait après minuit pour trouver Manuel profondément endormi, un pied dépassant de la couverture et un livre d'images posé sur le sol ou sur la table de nuit.

Travailler de nuit devenait de plus en plus difficile, surtout avec un bébé dans le ventre. Mais si elle parvenait à tenir un mois de plus, les choses s'amélioreraient.

"Ça va bientôt s'arranger, bébé. Maman sera bientôt tout le temps là."

Maria avait trouvé un nouvel emploi dans une clinique privée qui commencerait dans quelques semaines. Cela signifiait qu'elle et Manuel devraient déménager dans un autre quartier de la ville. Mais le salaire était suffisamment élevé pour que Maria puisse quitter son deuxième emploi.

Les dernières semaines à la station-service ont été plus exigeantes que jamais. On avait demandé à Maria de faire des heures supplémentaires et de former la personne qui allait la remplacer. Elle devait même faire face aux douleurs de son deuxième trimestre.

Maria s'efforçait de faire bonne figure devant ses employeurs et, surtout, devant Manuel.

Elle savait que c'était un garçon sensible qui remarquait le moindre changement dans sa voix ou son humeur. Dans toute la noirceur que la vie lui avait fait traverser, Manuel était sa seule source constante de lumière et de bonheur.

Manuel était une vieille âme dans le corps d'un enfant de cinq ans. Il était étonnamment prévenant pour un garçon de son âge, et il n'y a pas un seul de ses amis qui ne l'ait entendu se vanter fièrement de sa mère.

"C'est la meilleure maman du monde. C'est aussi le meilleur papa du monde !"

Manuel était aux anges lorsqu'il a appris qu'il allait avoir une petite sœur. Depuis, il se montrait très attentionné à l'égard de sa mère. Il lui massait les pieds tous les après-midi jusqu'à ce que Maria s'endorme. Manuel sortait aussi les poubelles tous les jours, sauf quand elles étaient trop lourdes pour lui.

Et lorsqu'il se promenait avec Maria, il lui tenait la main et ne la lâchait pas d'une semelle.

Il était ravi de la nouvelle vie que lui, sa petite sœur et sa maman étaient sur le point de commencer. Ainsi, même s'il avait envie de l'arrêter à la porte tous les soirs, Manuel souriait et saluait Maria.

Sauf ce soir-là, où Manuel ne pouvait tout simplement pas la laisser partir au travail.

Parfois, il est sage de suivre ses intuitions les plus fortes, même si on ne peut pas les expliquer logiquement.

Ce n'était pas parce qu'elle allait lui manquer, mais parce qu'il y avait une voix inexplicable dans sa tête qui lui demandait d'arrêter Maria.

Ce soir-là, Manuel avait l'impression que quelque chose allait mal tourner et, même s'il ne pouvait pas l'expliquer, il voulait protéger sa mère sans prendre de risques.

Maria se reposait sur le canapé. Dans 20 minutes, elle se lèvera pour préparer le dîner et se préparer.

"Maman, tu as l'air fatiguée. Pourquoi ne prendrais-tu pas un congé de la station-service cette nuit ?"

Maria fut touchée par l'intention bienveillante de Manuel. "Je ne peux vraiment pas, chérie. En plus, je me sens bien. C'est juste un petit mal de tête, c'est tout."

"Mais maman... tu n'as pas encore préparé le dîner. Et je veux mes lasagnes préférées ce soir". Manuel essaya une autre excuse.

"Lasagnes, hein ? Eh bien, voyons voir. J'ai un peu de temps. Si je m'y mets maintenant, je pourrai finir de les préparer juste à temps...."

Maria se leva du canapé et se dirigea lentement vers la cuisine.

Manuel regretta profondément d'avoir interrompu le temps de repos de sa mère et de lui avoir donné plus de travail.

"Non, maman. Ce n'est pas grave. Tu peux juste faire de la soupe."

Maria s'inquiétait à présent. "La soupe ? Tu détestes la soupe. Qu'est-ce qui se passe, Manny ? Tu ne te sens pas bien ?"

C'était une excuse que Manuel croyait efficace. "Je ne voulais rien dire, mais je me sens fiévreux et un peu faible."

Le cœur de Maria fondit. Comment ai-je pu rater ça ? Elle a immédiatement mis une couverture supplémentaire à Manuel, lui a préparé un repas chaud et a appelé son patron à la station-service.

La conversation n'a pas été facile. Maria a fini déclaré :

"Je suis prête à travailler un jour de plus. Mais je ne viendrai pas aujourd'hui. Je dois être là pour mon fils. Ce n'est pas négociable."

Manuel a ressenti une culpabilité constante pendant le reste de la nuit. Cependant, il ne pouvait se défaire du sentiment que quelque chose aurait mal tourné si sa mère était allée travailler.

La mère et le fils regardaient la télévision lorsque le temps couvert a changé radicalement. Le silence de la nuit fut rompu par un grondement de tonnerre furieux et des éclairs répétés. Manuel a eu peur et a serré Maria plus fort dans ses bras.

Soudain, une pluie torrentielle s'est abattue sur la ville et tous les lampadaires se sont éteints. Maria n'a pas quitté son fils et était soulagée de ne pas l'avoir laissé seul cette nuit-là.

L'orage finit par se dissiper et la pluie se calmer. Les lampadaires était sont toujours éteints, mais il n'y avait plus rien à craindre.

Le reste de la nuit s'est déroulé sans incident. Manuel et Maria ont fini par s'endormir dans le salon.

Le lendemain matin, tout est rentré dans l'ordre. Maria s'est levée tôt et a préparé des crêpes pour Manuel dans la cuisine. "Lève-toi, mon chéri !" Elle semblait de bonne humeur.

Cependant, la culpabilité de Manuel le rongeait encore. Il lui avait menti et lui avait fait perdre un jour de travail.

"Elle a probablement subi de nombreuses réprimandes à cause de moi", pensa-t-il.

Il a essayé de cacher sa culpabilité, mais Manuel a fini par avouer son étrange sentiment.

"Je suis désolé de t'avoir menti, maman. Je n'étais pas malade la nuit dernière. C'est juste que je ne voulais pas que tu partes parce que j'avais l'impression que quelque chose de terrible allait se produire. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai senti que ta vie allait être en danger."

Maria fut surprise d'entendre cela et ne savait pas quoi penser de ce pressentiment de Manuel. Pour elle, il s'agissait simplement d'une des nuits où il y avait de fortes pluies et où tout était fermé pendant un certain temps. Elle ne comprenait pas pourquoi Manuel pensait que la nuit dernière aurait été différente.

Tout cela a changé à la suite d'un appel téléphonique.

Il provenait d'un ami qui travaillait auparavant à la station-service.

"Tu as entendu, Maria ? L'orage d'hier a causé une terrible tragédie.”

Le cœur de Maria se serra pendant qu'elle écoutait.

"Le poteau électrique situé à côté de la station-service s'est effondré. L'employé qui t'a remplacé a été gravement blessé. Ils doutent que cette personne s'en sorte. Heureusement que tu es resté à la maison hier soir. C'est un miracle que la station n'ait pas brûlé !"

Maria raccrocha, choquée, et se tourna vers son fils. Son visage était encore rouge de larmes de culpabilité.

"Qu'est-ce qu'il y a, maman ? Tu as eu des ennuis à cause de moi ?" demanda-t-il innocemment.

Maria s'est approchée de lui, a essuyé ses larmes et a retenu les siennes. "Non, Manny. Tu ne m'as pas causé d'ennuis. Tu m'as sauvé la vie."

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Parfois, il est sage de suivre ses intuitions les plus fortes, même si l'on ne peut pas les expliquer logiquement. Manuel ne pouvait pas expliquer logiquement sa prémonition, mais elle était si forte qu'il a choisi de la suivre sans prendre de risque. C'est ainsi que Maria a été sauvée d'un terrible accident.
• Si quelque chose vous pèse, ne le gardez pas à l'intérieur. Manuel luttait contre un sentiment de culpabilité, même si sa mère était saine et sauve. S'il avait choisi de ne pas s'ouvrir et d'être honnête avec Maria, il n'aurait jamais perdu ce sentiment de culpabilité. En même temps, Maria n'aurait pas su que l'instinct de son fils l'avait sauvée.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

Si vous avez aimé cette histoire, vous aimerez peut-être celle d'une petite fille qui pense qu'il y a quelqu'un sous son lit, et quand la mère vérifie, elle découvre quelque chose de totalement inattendu.

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

Abonnez-vous à AmoMama sur Google News !