J'ai divorcé de mon mari alors qu'il était dans le coma après avoir trouvé une lettre portant mon nom sous notre baignoire

Après que le mari de Sarah a vécu un incident dans la salle de bain, entraînant un coma, elle tombe sur une lettre détaillant la liaison secrète de son mari. Peut-elle divorcer d'un homme dans le coma ?

Notre vendredi soir typique se résumait à un dîner et un film à la maison. James a toujours apprécié les petites choses, et je dois admettre que c'était réconfortant de rester à la maison et de se détendre.

Mais notre soirée est rapidement passée de calme et relaxante à bruyante et déchirante.

J'étais en train de faire la vaisselle, attendant que James prenne sa douche et redescende pour que nous puissions regarder notre film, lorsqu'un cri a retenti dans la salle de bain.

Me précipitant sur les lieux, le cœur battant dans ma poitrine, j'ai trouvé mon mari inconscient près de la baignoire.

"Oh, James", ai-je dit en tenant sa tête sur mes genoux.

Sans réfléchir, j'ai appelé les services d'urgence. J'avais juste besoin qu'il soit transporté à l'hôpital.

J'avais besoin de savoir qu'il allait s'en sortir.

À l'hôpital, je me suis appuyée contre le mur pendant que les médecins des urgences s'affairaient autour de James, attaché au brancard.

"Sarah", dit un médecin. "Votre mari est dans le coma. Je vous donnerai un rapport complet une fois que tous les résultats seront arrivés."

Je hocha la tête, en essayant d'assimiler toute la situation. James allait bien. Il avait dîné et débarrassé la table avec moi. Puis il était allé se doucher.

Aurait-il pu glisser et se cogner la tête ? me demandais-je.

"Rentrez chez vous, Sarah", a dit le médecin. "Reposez-vous un peu, et prennez peut-être quelques affaires personnelles de James. Comme un pyjama et des nécessaire de toilette. Je ne peux pas vous dire combien de temps il va rester dans le coma."

Je suis donc rentrée chez moi - ragaillardie par le fait que j'avais un but. Je devais rassembler les affaires de James et retourner à l'hôpital.

La première chose que j'ai faite a été d'aller dans la salle de bains et de chercher des preuves. J'ai cherché une flaque d'eau, quelque chose sur lequel James aurait pu glisser.

Je me suis mise à quatre pattes et j'ai laissé tomber mon sac à main sur le tapis de la salle de bains.

Mais il n'y avait rien.

Dans le chaos de la collecte des affaires essentielles de James, je me suis souvenue que je devais téléphoner à ma belle-mère pour l'informer de la situation.

Je me suis dépêchée de retourner dans la salle de bains et j'ai pris mon téléphone dans mon sac à main. Mais alors que je me penchais pour le récupérer, un détail particulier a attiré mon attention, quelque chose que j'avais manqué lors de ma première fouille de la salle de bains.

Sous la baignoire se trouvait une enveloppe, scellée, avec mon nom écrit en travers dans l'écriture incomparable de ma sœur, Amelia, qui avait inexplicablement coupé les ponts et déménagé dans une autre ville il y a un an.

Les mains tremblantes, j'ai ouvert la lettre.

À chaque mot, les fondations de mon mariage s'écroulaient.

Amelia a avoué avoir eu une liaison avec James. Elle a parlé de sa culpabilité insupportable.

Je ne peux pas me regarder dans le miroir, Sarah. Je suis anéantie par la culpabilité de ce que nous avons fait.

Je poursuis ma lecture, sentant mon dîner s'agiter dans mon estomac.

May, ta nièce... En fait, c'est la fille de James. Elle est la seule bonne chose qui soit ressortie de cette affaire.

Amelia poursuit en disant que Hugh, son mari, a accepté May comme sa propre fille, sans remettre en question sa paternité.

La lettre de ma sœur mettait à nu le poids de sa conscience, le tourment de son silence.

Et puis les choses se sont aggravées.

L'enveloppe contenait une photo de ma nièce, que je savais être la fille de Hugh depuis que ma sœur avait annoncé sa grossesse.

Mais sachant ce que je savais maintenant - je pouvais voir les yeux de James en May. En pièce jointe se trouvait un rapport médical détaillant une maladie génétique rare - indéniablement, une maladie qui courait dans la famille de James.

La demande de pardon d'Amelia me traversa. Elle m'a expliqué que le fait que Hugh ait été licencié l'avait rendue désespérée face aux problèmes médicaux de sa fille.

Je suis restée assise là, sur le sol froid de la salle de bain, entourée des fragments de mon mariage et d'une relation brisée avec ma sœur.

J'ai appelé Amelia, et le barrage de notre silence partagé s'est brisé.

"Je suis tellement, tellement désolée, Sarah !", a-t-elle sangloté au téléphone, après que j'ai révélé que je savais tout.

"Je pensais pouvoir te cacher ça pour toujours, pour te protéger, mais je ne pouvais plus le faire. May est de plus en plus malade et j'avais besoin de ma sœur."

Je ne voulais pas affronter d'Amelia - j'avais juste besoin de savoir qu'il y avait du vrai dans cette histoire.

Et c'était le cas. J'ai coupé la communication sans rien dire d'autre.

Mais comment pouvais-je confronter James alors qu'il était dans le coma et que son état était encore incertain ? Mais d'après la façon dont le médecin m'avait parlé, quelque chose n'allait pas.

Quelques jours plus tard, alors que James était toujours dans le coma, j'ai demandé le divorce, incapable de supporter l'idée de l'affronter.

"Je ne peux tout simplement pas le faire", ai-je dit à la mère de James lorsque je lui ai tout raconté. "Je ne peux pas rester assise ici et attendre qu'il aille bien, et savoir qu'au moment où il ouvrira les yeux, mon monde entier changera. Je préfère faire le changement maintenant."

Deux semaines plus tard, James s'est réveillé avec sa mère assise à son chevet, lui annonçant notre divorce.

J'ai déménagé les affaires de James de notre maison pour les installer chez sa mère.

Et j'ai décidé qu'au lieu d'être une épouse, je pourrais être une bonne grande sœur.

Amelia et moi nous sommes réconciliées et j'ai fait partie de la vie de May. En fin de compte, ce n'était qu'une petite fille innocente mêlée au désordre des humains. Les humains étaient censés la protéger et la chérir.

Malgré la trahison, mon cœur ne pouvait pas se détourner d'elle.

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