Ma sœur a gâché mon anniversaire à cause de son obsession pour la diet culture - je n'ai pas laissé passer l'occasion

L'anniversaire de Madeleine a pris une tournure inattendue lorsque l'obsession pour la diet culture de sa sœur a mis la fête sens dessus dessous. Déterminée à ne pas laisser sa journée spéciale être gâchée, Madeleine met au point un plan audacieux et fait goûter à Fiona sa propre médecine. La réponse audacieuse de Madeleine sauvera-t-elle la journée ou créera-t-elle encore plus de chaos ?

"Fiona, peux-tu venir nous aider pour la fête d'anniversaire ?", ai-je sdemandé, confortablement assise sur mon canapé en peluche, mon téléphone pressé contre mon oreille.

"Bien sûr, Madeleine", a répondu Fiona d'un ton enjoué. "Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?"

"Les décorations et la nourriture", ai-je dit, soulagée. "J'aurais vraiment besoin d'une paire de mains supplémentaire !"

"Pas de problème", a-t-elle répondu. "Je m'en occupe."

J'ai souri, sentant un poids se détacher de mes épaules. "Merci, Fiona ! Qu'est-ce que je ferais sans toi ? Je t'enverrai un peu d'argent pour les décorations, les boissons et un simple barbecue."

"D'accord. Je veillerai à ce que tout soit parfait", m'a assuré Fiona.

Après avoir raccroché, j'ai rapidement transféré l'argent sur son compte.

Je faisais confiance à Fiona pour les décorations ; elle avait le sens du détail et faisait toujours en sorte que tout soit magnifique. Je lui ai envoyé par texto la liste des choses dont nous avions besoin et je lui ai dit que je laisserais les clés sous le paillasson.

"Hé, ma chérie, prêts pour la fête ?", m'a demandé mon fiancé, Albert, alors que j'envoyais mon dernier texto à Fiona.

"Presque", ai-je répondu en me levant et en lui adressant un sourire rassurant. "Fiona s'occupe des décorations et de la nourriture. On doit juste chercher des tasses et des assiettes au supermarché."

"On n'en avait pas déjà assez ?", demanda-t-il, un peu perplexe.

"C'est ce que je pensais aussi", ai-je dit en secouant la tête. "Mais il s'avère que nous sommes à court. Je ne veux pas risquer d'en manquer pendant la fête."

"Bien vu", a dit Albert en attrapant les clés de la voiture. "Allons-y alors. Il vaut mieux s'y prendre tôt."

Alors que nous roulions vers le supermarché, je me sentais à la fois excitée et nerveuse. Organiser une fête suscitait toujours ces sentiments, mais le fait que Fiona et Albert m'aident rendait les choses plus faciles.

J'ai pensé à l'arrière-cour et à la façon dont je voulais qu'elle ait l'air festive et accueillante. Les décorations de Fiona seraient parfaites et le barbecue permettrait à tout le monde d'être heureux et rassasié.

"Tu vas bien ?", m'a demandé Albert, en me jetant un coup d'œil pendant qu'il conduisait.

"Oui", ai-je répondu en souriant. "Je pense juste à la façon dont tout va se dérouler"

"Ça va être génial, Madeleine", a-t-il dit en me serrant la main. "On y arrivera."

Nous sommes arrivés au supermarché et avons rapidement rassemblé les tasses et les assiettes dont nous avions besoin. Alors que nous les chargions dans la voiture, j'ai ressenti un sentiment d'accomplissement.

Tout se mettait en place.

"Et nous sommes de retour !", ai-je crié alors qu'Albert et moi marchions dans l'arrière-cour avec les tasses et les assiettes. Mais mon sourire s'est rapidement transformé en choc lorsque j'ai pris connaissance de la scène qui s'offrait à moi.

La table était remplie de légumes, de galettes de riz et de plusieurs contenants de yogourt à 0 %.

Au lieu d'un vrai gâteau, il y avait la moitié d'une pastèque avec des bougies plantées dedans.

Mon cœur s'est effondré. Ce n'était pas du tout ce que j'avais en tête.

Je me suis tournée vers Albert, dont les yeux se sont écarquillés d'incrédulité. "Qu'est-ce qui se passe ici ?", a-t-il demandé, visiblement perplexe.

"Je ne sais pas", ai-je répondu, confuse.

J'ai aperçu Fiona en train d'arranger la table et je me suis rapidement dirigé vers elle pour discuter. "Fiona, qu'est-ce qui est arrivé au barbecue ?", ai-je demandé, en essayant de contenir ma frustration.

"Eh bien, ce n'était pas une bonne idée vu ton poids, alors j'ai choisi de meilleures options !", a-t-elle argumenté.

J'ai été choquée.

Je viens d'une grande famille et j'ai appris à m'aimer telle que je suis contrairement à Fiona qui a toujours été obsédée par son corps.

J'ai senti mes joues rougir de colère, sachant qu'elle avait fait ça à cause de son obsession pour les régimes ! Malgré tout j'ai ravalé ma colère, car faire une scène ne servirait à rien. Les invités commençaient à arriver, et je ne voulais pas gâcher la soirée de tout le monde.

"Alors oui, qu'est-ce que je disais ? Oui, je pensais juste que des options plus saines seraient meilleures pour toi, Madeliene", dit-elle en me regardant comme si elle m'avait fait une faveur.

"Fiona, c'est une fête ! Les gens s'attendent à s'amuser et à déguster de la bonne nourriture !", ai-je dit.

"J'ai juste pensé que ce serait mieux", a-t-elle haussé les épaules comme si ce n'était pas grave.

Prenant une profonde inspiration, j'ai décidé qu'il fallait que j'arrange les choses. Je me suis dirigé vers Albert, qui était lui aussi intrigué par la pâte à tartiner.

"Albert, il faut que nous commandions de la nourriture normale. Les invités vont arriver d'une minute à l'autre", lui ai-je dit.

"D'accord, je vais appeler la pizzeria et me faire livrer des hamburgers. On ne peut pas laisser cela gâcher la soirée"

"Merci", ai-je dit, reconnaissante de sa vivacité d'esprit.

Pendant qu'Albert passait les appels, j'ai essayé de me mêler aux invités qui arrivaient, tout en gardant le sourire malgré ma frustration. Tout le monde était poli, mais je pouvais lire la confusion dans leurs yeux lorsqu'ils regardaient la nourriture.

"Qu'est-ce qui se passe avec la nourriture ?", a demandé l'un de nos amis.

"Juste une petite confusion", ai-je dit avec un rire forcé. "Nous avons d'autres plats qui arrivent bientôt"

Quelques minutes plus tard, Albert est revenu, me faisant un signe de tête rassurant. "La nourriture est en route. Elle devrait arriver dans une trentaine de minutes", m'a-t-il expliqué.

"Parfait", ai-je dit. "Merci, Albert."

"Ne t'inquiète pas, Madeleine", a-t-il dit en me serrant l'épaule. "Nous allons arranger ça."

Je me suis sentie un peu plus à l'aise, sachant que d'autres plats allaient arriver. Et j'ai commencé à passer commande pour le barbecue quand Fiona a craqué.

"DÉSOLÉE D'ÊTRE UNE SŒUR TERRIBLE ET D'ESSAYER DE T'AIDER À PERDRE TOUTE CETTE GRAISSE !", a-t-elle crié, sa voix résonnant dans le jardin. "CONTINUE À TE GAVER DE BBQ, MAIS NE T'ATTENDS PAS À CE QUE JE TE REMONTE LE MORAL QUAND TON FIANCÉ TE METTRA À LA PORTE !"

Cette colère soudaine a laissé tout le monde abasourdi. Les invités ont regardé autour d'eux maladroitement, ne sachant pas trop quoi faire ou dire. J'ai eu un choc !

"Fiona, arrête, s'il te plaît ?!", ai-je dit, en la mettant de nouveau à l'écart.

Elle m'a jeté un regard noir, les yeux remplis de frustration. "J'essayais seulement de t'aider, Madeleine. Tu n'écoutes jamais !"

"Écoute, ce n'est ni le moment ni l'endroit pour ça", ai-je dit, mes mains tremblant légèrement. "Nous avons des invités. Pouvons-nous en parler plus tard ?"

"Tout le monde, profitons de la soirée. Le repas sera bientôt là, et nous pourrons tous passer un bon moment", a annoncé Albert en faisant face aux invités. Je ne pouvais que me sentir reconnaissante qu'il soit là pour gérer la situation avec moi.

Fiona a croisé les bras, furieuse, mais elle n'a rien dit de plus. Je voyais les invités se déplacer avec gêne. J'ai pris une grande inspiration, essayant de retrouver mon calme.

"Je suis désolée, tout le monde", ai-je dit en m'adressant à la foule. "Il y a eu un petit malentendu, mais tout est rentré dans l'ordre. Je vous en prie, mettez-vous à l'aise."

Sur ce, je me suis retournée et je me suis précipitée à l'intérieur pour écrire un mot à l'intention du livreur. "Veillez à remettre la commande directement à moi (Madeleine), et non à ma sœur", ai-je griffonné rapidement, en collant la note sur la porte d'entrée.

Les minutes s'écoulaient tandis que j'attendais anxieusement l'arrivée de la nourriture. Je ne cessais de jeter un coup d'œil à l'horloge, espérant qu'il arriverait bientôt pour que nous puissions passer outre la maladresse. Finalement, on a sonné à la porte.

J'ai ouvert la porte pour accueillir le livreur, qui m'a tendu les sacs remplis de barbecue et d'autres friandises.

"Merci beaucoup", ai-je dit en lui prenant la nourriture.

"Pas de problème", a-t-il répondu avec un sourire amical.

En portant la nourriture dans l'arrière-cour, j'ai pris une grande inspiration. J'étais déterminée à sauver la soirée, quoi qu'il arrive. Mais j'allais aussi donner à Fiona une leçon sur le respect des limites et la compréhension de ce que signifiait vraiment aider quelqu'un.

"Très bien, tout le monde", ai-je dit en plaçant le barbecue et les accompagnements sur la table. "La nourriture est là ! Mettons-nous à table et profitons de la soirée !"

J'ai commencé à tendre à chaque invité une assiette remplie de viande de barbecue, de salades et d'accompagnements. Tout en servant, j'ai veillé à garder mon calme, à sourire et à discuter avec tout le monde.

Lorsque j'ai atteint Fiona, je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir un peu espiègle. J'ai empilé toutes les galettes de riz et les légumes dans une assiette pour elle, en m'assurant que c'était une tour impressionnante des options les plus saines disponibles !

"Fiona", ai-je appelé, attirant l'attention de tout le monde. "J'ai une assiette spéciale juste pour toi !"

Elle a levé les yeux, surprise par cette attention. En lui tendant l'assiette, je n'ai pas pu résister à l'envie d'ajouter un petit coup de gueule. "Voilà, Fiona. Veille à ne pas t'éloigner des aliments sains. Je ne voudrais pas que tu deviennes mal-aimable en mangeant quelque chose de malsain !"

Le visage de Fiona est devenu rouge vif. Elle a fixé l'assiette, puis m'a regardé avec un mélange d'embarras et de colère. "Merci", a-t-elle marmonné, à peine capable de croiser mon regard.

"Bon appétit tout le monde !", ai-je dit joyeusement en passant au service de l'invité suivant.

J'ai également gardé un œil sur Fiona. Elle se tenait à l'écart, touchant à peine son assiette. Je pouvais lire la gêne et l'humiliation sur son visage. Finalement, elle a posé son assiette et s'est dirigée vers la sortie.

"Je m'en vais", a-t-elle dit à voix basse en passant à côté de moi, évitant le contact visuel.

"D'accord", ai-je répondu en haussant les épaules.

Je l'ai regardée s'éloigner, avec un sentiment de soulagement.

Le barbecue a été un succès, et les gens sont venus me voir pour me complimenter sur la nourriture et les décorations. C'était exactement le genre de soirée que j'espérais, malgré un début difficile. Le plus important, c'est que ma "gentille" sœur a goûté à sa propre médecine.

Qu'auriez-vous fait ?

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