Une mère oblige sa fille de 16 ans à abandonner son bébé, les choses tournent mal quand elles se rencontrent - Histoire du jour

Une femme force sa fille de 16 ans à donner son bébé à l'adoption, mais des années plus tard, ses remords la poussent à réunir sa fille et sa petite-fille.

Grace Washington voulait pour sa fille quelque chose de mieux que ce qu'elle avait eu pour elle-même, c'est pourquoi elle a poussé Daria à exceller dans ses études, dans le sport et dans la musique. Grace voulait s'assurer que Daria ait une chance d'avoir une vie meilleure.

Le plan de Grace pour l'avenir de sa fille semble être ruiné lorsque Daria, âgée de 16 ans, annonça une nouvelle choquante à sa mère. "Maman, dit-elle d'une voix effrayée et tremblante, je suis enceinte."

"Enceinte !", cria Grace avec colère. "Espèce de fille stupide ! Veux-tu gâcher ta vie ? Regarde-moi ! J'ai été une mère adolescente et ma vie est un enfer."

"Maman," chuchota Daria, "j'ai parlé à ma conseillère scolaire et elle m'a dit que je pouvais quand même finir le lycée, avoir mon bébé et aller à l'université... Il y a des programmes."

"Tu l'as d'abord dit à une inconnue avant d'en parler à ta maman ?", hurla Grace. "Est-ce que cette conseillère te nourrit ? Dis-moi ! Est-ce qu'elle va essuyer les fesses de cet enfant ? Se lever pour les tétées de 3 heures du matin ?"

"Non maman, mais...", dit Daria nerveusement.

"Il n'y a pas de mais, ici, Daria. Tu ne garderas pas cet enfant. Tu as une bourse pour Julliard grâce à ce violon, et ils ne vont pas vouloir de toi avec un sac de couches à la main et un bébé sur le dos."

Daria pleurait. "Non, maman, je veux mon bébé !"

"Tu ne sais pas ce que tu veux, Daria, s'écria Grace, je vais te dire ce que tu veux, et ce n'est pas un morveux qui se balade sur tes seins pendant que je paie les factures ! Tu vas faire adopter ce bébé à une bonne famille, et tu auras un avenir."

Grace voulait ce qu'il y a de mieux pour sa fille et elle pensait qu'abandonner son bébé était le seul moyen de préserver son avenir.

Et donc, lorsque son bébé est né quatre mois plus tard, Daria l'a donné et a signé les papiers. Deux mois plus tard, elle était à l'université. La douleur de la perte de son bébé se manifestait tard dans la nuit, lorsqu'elle n'arrivait pas à dormir.

Dans ces heures sombres, ses bras et ses seins lui faisaient mal, elle sentait le doux parfum du bébé. Elle se murmurait le nom secret du bébé, "Melody", et souriait même si les larmes coulaient sur ses joues.

Mais Grace avait raison sur un point : Daria avait énormément de talent et, à 26 ans, elle était une soliste vedette qui voyageait dans le monde entier, jouant du violon avec les plus grands chefs d'orchestre et des orchestres prestigieux.

À 34 ans, Daria a rencontré un homme qui la faisait sourire, un homme gentil et tranquille, et elle est tombée amoureuse. Daria et Robert se sont mariés et ont envisagé de fonder une famille. Daria a abandonné ses tournées et s'est concentrée sur l'enregistrement, s'attendant à être enceinte très bientôt.

Mais la grossesse ne s'est pas produite. Robert et Daria ont consulté des spécialistes de la fertilité et ont essayé la fécondation in vitro, mais rien n'a fonctionné. Au bout de quatre ans, Daria était à bout. Elle ne pensait plus qu'au bébé qu'elle avait abandonné.

"Dieu me punit", dit-elle amèrement à sa mère, "j'ai abandonné son cadeau, maintenant il ne m'en donnera pas d'autre."

"Calme-toi, Daria", dit Grace. "Tu as fait ce que tu devais faire et regarde ta vie. Tu as une carrière merveilleuse, un homme bien..."

"Et pas de bébé, maman, je veux un bébé !", s'écria Daria.

"On ne peut pas avoir tout ce que l'on veut ! Tu dois juste être reconnaissante à Dieu pour ce que tu as !", dit Grace brusquement.

"J'avais un bébé, maman, et je la voulais, et tu m'as obligée à l'abandonner !", sanglota Daria.

"C'était pour ton bien ! Ma mère m'a renvoyée de la maison quand j'étais enceinte de toi, alors tu as eu de la chance !", dit Grace.

"LA CHANCE ? Parce que tu ne m'as pas jetée à la rue ? Maman, tu aurais pu m'aider. J'aurais pu tout faire avec ton aide. Tout ce que tu avais à faire, c'était d'aider..." Daria avait des larmes qui coulaient sur son visage. "Tu aurais pu m'AIDER !"

Cette nuit-là, Grace n'a pas pu dormir. Les mots de sa fille ne cessaient de résonner dans son esprit. "J'aurais pu aider", se dit-elle. "Au lieu de cela, j'ai intimidé une petite fille effrayée pour qu'elle fasse ce que je voulais. Et je savais comment le faire parce que j'avais moi aussi été une petite fille effrayée..."

Deux mois plus tard, Grace a téléphoné à Daria et l'a invitée à déjeuner en ville. "Quoi de neuf, maman ?", demanda Daria.

"Il ne se passe rien !", s'écria Grace. "Une mère ne peut pas déjeuner avec sa fille ?"

Trois jours plus tard, Daria est entrée dans le restaurant pour trouver sa mère en train de discuter avec une jeune femme aux longs cheveux châtains, aux yeux sombres et au sourire obsédant et familier. Grace se leva d'un bond et prit la main de Daria.

"Bébé, je veux te présenter Brianne", dit Grace, et la jeune femme sourit nerveusement.

"Je suis une grande fan", déclara la jeune fille. "Je suis violoniste aussi, j'ai tous vos disques. Je rêvais de vous rencontrer..."

"C'est gentil", dit Daria. "C'est toujours agréable de rencontrer une fan..."

"Brianne n'est pas qu'une fan, Daria, c'est ta fille", dit Grace, et Daria sentit la pièce tourner follement sous ses pieds.

"Ma fille...", murmura-t-elle en fixant la fille, ses yeux, son sourire, "Melody..."

Brianne a aidé Daria à s'asseoir. "Grace m'a dit que tu ne voulais pas m'abandonner, qu'elle t'avait forcée. Mais je veux que tu saches que j'ai des parents merveilleux, une vie adorable. Tout ce que j'ai voulu, c'est te rencontrer."

"Je t'aime tellement", dit Daria, "je n'ai jamais voulu te perdre !"

"Je sais", dit Brianne à voix basse, "mais maintenant nous sommes ensemble. Ma mère est ma mère, mais tu peux être une amie maternelle."

"Tu joues aussi du violon ?", demanda Daria, en riant et en pleurant en même temps. "Tu tiens ça de moi..."

Cet après-midi-là, Daria a retrouvé sa fille, et Grace a trouvé la paix et la rédemption. Six mois plus tard, Daria a fait une merveilleuse découverte : elle était enceinte.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

1. Les bonnes intentions ne nous donnent pas raison. Grace voulait ce qu'il y a de mieux pour sa fille et elle pensait que renoncer à son bébé était le seul moyen de préserver son avenir.

2. Lorsque vous commettez une erreur, reconnaissez-la et faites amende honorable.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.