3 histoires captivantes de maris qui ont eu ce qu'ils méritaient

Lorsque la trahison frappe, certaines femmes s'effondrent, mais d'autres se relèvent - et ces trois récits inoubliables prouvent le pouvoir de la résilience. Ces femmes ont transformé leurs moments de détresse en triomphes, récupérant leur force et leur dignité de façon inoubliable.

Une femme transforme la trahison de son mari dans un bar en un spectacle public qu'il n'oubliera jamais. Une autre épouse profite de sa nuit de noces pour dévoiler un secret, laissant son époux infidèle en larmes.

Enfin, une femme découvre la maîtresse enceinte de son mari - et orchestre la vengeance ultime, le laissant fauché, sans abri et humilié.

J'ai préparé un dîner de fête pour 20 personnes à l'occasion de l'anniversaire de mon mari - puis il m'a abandonnée pour aller faire la fête dans un bar.

On pourrait penser que six ans de mariage rend plus mature, mais ce n'est pas le cas de Todd. Chaque année, je m'investissais corps et âme pour son anniversaire, mais il considérait tout cela comme acquis.

Cette année, cependant, son exigence a atteint un tout autre niveau.

Six ans. C'est la durée de notre mariage.

Todd peut être charmant quand il le veut, et nous avons passé de merveilleux moments ensemble. Mais il y a une chose chez lui qui me met hors de moi.

Ses exigences.

Prenons pour exemple le dernier Thanksgiving. Todd a eu la brillante idée d'organiser un dîner pour nos deux familles. Il l'a annoncé un jour au petit déjeuner, souriant comme s'il avait résolu le problème de la faim dans le monde.

"Claire", a-t-il dit, "je pense que nous devrions organiser Thanksgiving cette année"

"D'accord", ai-je répondu. "Ça m'a l'air bien"

Pendant deux semaines, j'ai planifié et préparé pendant que Todd s'amusait.

Le jour J, j'ai fait rôtir la dinde, j'ai préparé les accompagnements et j'ai même fait deux tartes.

Et Todd ? Il a porté la glacière de bière dans le salon. C'est tout.

Après le dîner, alors que tout le monde s'extasiait sur la nourriture et le décor, Todd a décidé qu'il était temps de s'attribuer le mérite de tout.

"Je suis content que vous aimiez tous", a-t-il dit. "Je voulais que ce soit spécial cette année"

Il m'a ignorée, bien sûr.

Voilà Todd en quelques mots. Il veut avoir tout le mérite sans lever le petit doigt. Cela m'a fait comprendre qu'il n'était plus l'homme dont j'étais tombée amoureuse.

Et puis est arrivé son 35e anniversaire. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Nous étions en train de dîner lorsque Todd m'a fait part de ses projets en toute décontraction.

"Claire, je veux un grand dîner d'anniversaire en bonne et due forme cette année", m'a-t-il dit. "Invite la famille, mes copains, tout le monde"

J'ai levé un sourcil. "Et c'est moi qui vais tout organiser ?"

"Eh bien, oui", a-t-il dit. "Tu es douée pour ce genre de choses. Fais en sorte que ce soit décent, d'accord ? Je ne veux pas être gêné devant tout le monde."

"Décent ?", ai-je répété.

"Oui, mais n'en fais pas trop quand même"

Honnêtement, je n'avais pas envie d'accepter, mais j'ai décidé de lui donner une autre chance. Après tout, c'était son anniversaire et je voulais le rendre spécial même s'il ne le méritait pas.

Pendant les deux semaines qui ont suivi, je me suis lancée dans l'organisation du "grand dîner d'anniversaire" de Todd.

Chaque jour, après le travail, je rentrais à la maison, j'attachais mes cheveux et je me mettais au travail pour nettoyer, organiser et préparer. J'ai même emprunté des chaises supplémentaires et une table pliante à notre voisine, Janice, juste pour m'assurer que tout le monde aurait une place.

La contribution de Todd ? Absolument rien.

"Je suis débordé au travail", a-t-il dit un soir, en enlevant ses chaussures et en s'asseyant sur le canapé. "Mais tu as ce qu'il faut, bébé. Tu es douée pour ces choses-là."

J'étais tellement fatiguée que j'aurais pu pleurer.

Mais au lieu de craquer, j'ai souri et dit : "Oui, je suis douée pour ça"

Le jour de la fête est enfin arrivé.

Je me suis réveillée tôt, déterminée à ce que tout soit parfait.

La maison était impeccable. La table était dressée avec du linge assorti et des petites cartes nominatives que j'avais écrites à la main. Les amuse-gueules étaient au frais, les plats principaux mijotaient, et le gâteau était décoré de paillettes d'or comestibles.

Oui, je suis allée aussi loin.

Todd s'est promené dans la cuisine vers midi, faisant défiler son téléphone comme d'habitude. Il a à peine jeté un coup d'œil au plat que j'avais préparé.

"Ça a l'air bon", a-t-il dit en fermant la porte du réfrigérateur. Puis, comme si de rien n'était, il a ajouté : "Mais hé, euh, ne t'embête pas à finir tout ça"

"Qu'est-ce que tu veux dire ?"

"Je vais au bar avec les copains pour regarder le match. Annule tout. Dis à tout le monde que quelque chose est arrivé."

"Tu laisses tomber ton propre dîner d'anniversaire ?", ai-je demandé. "Todd, ça fait des semaines que je prépare ça !"

"Ce n'est pas grave, Claire", a-t-il dit. "Appelle simplement tout le monde et dis-leur que nous sommes occupés ou quelque chose comme ça. Ils comprendront."

"Tu ne peux pas faire ça, Todd !", ai-je crié, mais il était déjà parti.

J'avais le cœur brisé. J'avais mis tout mon cœur, toute mon âme et toutes mes économies dans ce dîner, et il était parti comme si de rien n'était.

Tout annuler ? Après tout le travail que j'avais fait ?

Mais plus que tout, je me suis sentie humiliée.

Comment a-t-il pu me traiter de la sorte ? Comment a-t-il pu balayer tous mes efforts comme s'ils n'avaient aucune importance ?

Je fixais la table tandis que les bougies vacillaient.

C'est ce que tu vaux, Claire ? me suis-je demandé. Tu comptes laisser Todd te manquer de respect ? Non. Tu ne peux pas faire ça.

À ce moment-là, j'ai décidé de ne pas annuler le dîner.

Si Todd voulait agir comme un enfant gâté, je le laisserais faire, mais pas sans lui montrer à quoi ressemble vraiment la "gêne". Il n'avait aucune idée de qui l'attendait.

J'ai attrapé mon téléphone et j'ai envoyé un message groupé à tous les invités :

La fête continue ! Changement de programme. Retrouvez-nous au bar de la rue principale près de chez nous. Apportez votre appétit !

Ensuite, je me suis mise au travail.

J'ai emballé toute la nourriture et je l'ai chargée dans la voiture. Puis, je me suis rendu directement au bar que Todd avait mentionné.

Quand je suis arrivée, l'endroit était déjà très bruyant. J'ai regardé autour de moi et j'ai aperçu Todd assis à une table avec ses copains, le dos tourné à la porte.

"Euh, madame ? Je peux vous aider ?", demande le barman les yeux écarquillés après avoir remarqué les plateaux de nourriture que je portais.

Je lui ai adressé mon plus beau sourire. "Oh, je suis juste là pour partager un repas avec des gens qui l'apprécieront."

J'ai choisi une table près du bar, à la vue du groupe de Todd, et j'ai commencé à déballer un plat après l'autre. L'arôme de la nourriture a rapidement attiré l'attention de tout le monde. Les clients qui se trouvaient à proximité ont tendu le cou pour voir ce qui se passait.

"De quoi s'agit-il ?", demande un homme en faisant un geste vers le festin que j'étais en train de préparer.

"Oh, c'était censé être le dîner d'anniversaire de mon mari. Mais il a décidé de me laisser et de venir ici, alors je me suis dit, pourquoi laisser toute cette nourriture se perdre ?"

La salle a éclaté de rires, et quelques personnes ont même applaudi. C'est alors que Todd s'est finalement retourné et m'a aperçue.

Il s'est immédiatement approché en trombe tandis que ses copains murmuraient entre eux.

"Claire ! Qu'est-ce que tu fais ?", a-t-il demandé.

Je ne l'ai même pas regardé.

Au lieu de cela, je me suis adressée au groupe de clients le plus proche. "Vous aimez le jambon ? Servez-vous ! Il y a aussi du gâteau."

Juste au moment où Todd bafouillait une autre protestation, la porte d'entrée s'est ouverte et ses parents, mes parents, sa sœur et nos cousins sont entrés.

Ils nous ont regardés, puis ont regardé la nourriture, puis tous les gens qui grignotaient ce qui était censé être un dîner formel.

La mère de Todd s'est approchée de lui. "Qu'est-ce qui se passe, Todd ? Claire m'a dit de te retrouver ici pour ton dîner d'anniversaire, mais pourquoi sert-elle de la nourriture dans un bar ?"

Todd avait l'air de vouloir disparaître.

"Euh, c'est compliqué, maman", a-t-il marmonné.

"Oh, je vais expliquer !", ai-je dit. "Todd a décidé que regarder le match avec ses amis était plus important que le dîner qu'il avait exigé que je prépare. Alors, je lui ai apporté le dîner !"

Son père secoue la tête. "Quel manque de respect", a-t-il dit.

Pendant ce temps, ma mère a pris une assiette et a dit : "Eh bien, la nourriture sent très bon. Mangeons !"

Nos deux familles ont rejoint les autres clients et ont consommé le festin pour lequel j'avais travaillé si dur.

Et les amis de Todd ? Ils riaient encore à ses dépens et lui ont dit qu'ils n'oublieraient jamais ce jour.

Lorsque j'ai sorti le gâteau, le bar ressemblait à une véritable fête. Sur le dessus du gâteau, j'avais écrit :

JOYEUX ANNIVERSAIRE À MON MARI ÉGOÏSTE !

Le bar a éclaté de rire quand je l'ai lu à haute voix, mais Todd n'était pas très content.

"C'était vraiment nécessaire, Claire ?", a-t-il demandé.

J'ai incliné la tête en souriant gentiment. "Absolument."

Une fois que tout le monde a eu fini, j'ai commencé à ranger les plateaux vides. C'est alors que le barman m'a arrêtée.

"Madame, vous êtes une légende", me dit-il. "Un verre offert par la maison si vous revenez un jour. Sans lui, bien sûr !"

"Je me suis mise à rire. Je passerai certainement vous voir un jour."

Nos familles ne sont pas restées longtemps après la fin du repas. Mon père m'a fait un signe de tête fier en partant, tandis que la mère de Todd lui a dit qu'il aurait pu faire mieux.

Pendant que nous rentrions chez nous, Todd n'arrêtait pas de marmonner qu'il avait été "humilié". Une fois que nous sommes rentrés, il a protesté encore plus fort.

"Claire, tu m'as humilié devant tout le monde !", a-t-il dit.

"Non, Todd", ai-je répondu. "Tu t'es humilié toi-même. Et pour info, ne t'attends pas à un autre repas fait maison de sitôt."

Il savait qu'il ne pouvait pas discuter avec moi à ce stade. Il s'est contenté de tourner les talons et de partir en trombe vers la chambre.

Deux semaines se sont écoulées depuis cette nuit-là, et Todd a changé. Enfin, en grande partie. Ses exigences irréalistes ont diminué et il a été inhabituellement poli, presque comme s'il avait peur que je fasse un autre coup comme ça.

Qu'auriez-vous fait à ma place ?

Le soir de notre mariage, j'ai enlevé ma robe de mariée - quand mon mari a vu ce qu'il y avait dessous, il s'est enfui en pleurant.

J'ai eu un mariage de conte de fées. Greg se tenait au bout de l'allée, rayonnant comme s'il venait de gagner à la loterie. Greg pensait que c'était le début de notre vie parfaite ensemble, mais je connaissais la vérité.

Cette bulle parfaite dans laquelle nous vivions était sur le point d'éclater. Mais pas encore, pas avant que je sois prête à la faire éclater.

La réception s'est déroulée comme un rêve - les coupes de champagne s'entrechoquaient, les rires résonnaient sur les pelouses parfaitement entretenues et les parents de Greg jouaient le rôle de beaux-parents attentionnés. Après tout, leur petit garçon parfait méritait une journée parfaite, n'est-ce pas ?

Et moi ? J'ai joué mon rôle. Je souriait et riait quand quelqu'un nous racontait une blague. J'ai même dansé avec Greg comme si tout allait bien.

Greg pensait me connaître. Il pensait me connaître parfaitement, mais il se trompait.

Au fur et à mesure que la nuit avançait, l'impatience de Greg pour notre nuit de noces est devenue presque insupportable. Il ne pouvait pas le cacher, même s'il essayait.

Ses caresses s'attardaient trop longtemps et son sourire était trop large. J'avais l'impression d'être une artiste sur scène, jouant un rôle qu'il avait écrit pour moi bien avant que je n'accepte de mettre la robe. Mais j'avais mon propre scénario.

Nous avons finalement fait nos au revoir aux invités, les remerciant d'être venus et acceptant leurs compliments sur la cérémonie. Les parents de Greg sont restés en bas dans la chambre d'amis, ce qui nous a permis d'avoir de l'intimité, et Greg avait hâte de me faire monter à l'étage.

Sa main se resserra autour de la mienne alors qu'il me conduisait à la suite principale, celle-là même que ses parents nous avaient gracieusement laissé utiliser pour notre première nuit ensemble en tant que mari et femme.

L'atmosphère de la pièce a changé, l'excitation dans l'air est devenue presque palpable. Je pouvais le voir dans ses yeux alors qu'il s'avançait vers moi, ses mains atteignant déjà la fermeture éclair de ma robe de mariée.

"J'ai attendu ça toute la nuit", a-t-il murmuré.

J'ai souri. "Moi aussi"

Il a soigneusement ouvert la fermeture éclair de ma robe. Je suis restée parfaitement immobile, le cœur battant la chamade. Il était si impatient, si confiant dans ce qui allait suivre.

Lorsque la robe est finalement tombée sur le sol, je me suis retournée lentement. Je n'oublierai jamais l'expression de son visage lorsqu'il a vu ce qu'il y avait dessous. Il ressemblait à un homme debout au bord d'une falaise, vacillant, essayant de garder l'équilibre.

"Non...", a-t-il dit. "Non, non, non ! Ça ne peut pas !"

Le tatouage de l'ex de Greg, Sarah, s'étendait sur mon torse, jusqu'à ma taille. Les mots qu'il lui avait dits la veille de notre mariage étaient parfaitement inscrits sous son visage : "Un dernier goût de liberté avant d'être lié au même corps pour toujours"

Il s'agissait d'une marque temporaire, bien sûr. Mais Greg ne le savait pas. C'était suffisamment authentique pour que ses genoux fléchissent.

"Comment as-tu su ?", demande-t-il.

"Sarah ne demandait qu'à révéler ta trahison", ai-je dit.

"Je ne le pensais pas", a-t-il expliqué. "Je suis tellement désolé, je ne le pensais pas !"

C'est alors que nous avons entendu des pas. Marianne et James ont fait irruption, inquiets.

"Qu'est-ce qui se passe ?", dit Marianne. Puis, son regard s'est posé sur le tatouage. Son visage est devenu blanc.

"C'est simple", ai-je répondu. "Greg m'a trompée"

James, le père de Greg, est resté figé dans l'embrasure de la porte. Il a toujours été le type tranquille qui laissait Marianne s'occuper des drames. Mais là ? C'était quelque chose que même lui ne pouvait pas ignorer.

Il n'était pas très bavard, mais la façon dont sa mâchoire se contractait en disait long - il n'avait pas besoin de dire quoi que ce soit. Tout était là, dans son expression.

Pendant un moment, il y a eu un silence pesant. Greg était toujours par terre, les mains agrippées à ses cheveux comme si cela pouvait l'empêcher de s'effondrer complètement.

Le regard de Marianne est revenu sur Greg. "Greg ? C'est vrai ?"

Elle a fait un pas vers lui, sa voix fragile, comme si elle le suppliait de lui dire que ce qu'elle voyait n'était pas réel, que son fils ne pouvait pas avoir fait quelque chose d'aussi impardonnable.

Greg ne répond pas. Il ne pouvait pas. Tout son corps tremblait.

"Dis-moi !", répète Marianne. "Dis-moi que ce n'est pas vrai !"

James s'est avancé. Je pouvais voir la fureur dans ses yeux.

"Gregory", grogna-t-il. "C'est vrai ?"

Greg ne pouvait pas se résoudre à répondre.

"Il a couché avec elle la nuit précédant notre mariage", ai-je dit. "Il lui a dit qu'il avait besoin d'un dernier goût de liberté avant d'être lié au même corps pour toujours.

Marianne a laissé échapper un sanglot.

Le visage de James s'assombrit.

"Tu as déshonoré cette famille", dit-il, furieux. "Comment oses-tu ? Comment as-tu pu la trahir de la sorte ?"

Greg releva la tête. "Je suis désolé", dit-il, la voix à peine audible. "Je ne voulais pas. J'ai fait une erreur."

"Une erreur ?", ai-je demandé.

"Tu appelles ça une erreur de coucher avec ton ex la veille de notre mariage ?" Je me suis rapprochée de lui, la rage que j'avais retenue remontant enfin à la surface. "Non, tu as fait un choix, Greg. Un choix délibéré et calculé. Et maintenant, tu le paies."

Greg se tourna vers moi en larmes. "S'il te plaît... s'il te plaît, je t'aime. Je ne voulais pas. Je ferais n'importe quoi ! Mais s'il te plaît, ne me laisse pas."

J'ai ri.

"Tu m'aimes ? Tu m'aimes ?" J'ai secoué la tête. "Greg, tu n'as pas la moindre idée de ce qu'est l'amour. Si c'était le cas, tu n'aurais pas fait ce que tu as fait. Tu ne m'aurais pas trahi comme ça."

Il m'a tendu la main. "S'il te plaît... Je t'en supplie."

J'ai fait un pas en arrière. "J'en ai fini, Greg. C'est terminé. Tu nous as détruits au moment où tu as décidé de ramper vers Sarah."

Son père, James, s'est alors avancé.

"Lève-toi", ordonne-t-il à Greg. "Lève-toi et fais face à ce que tu as fait."

Greg hésite un instant, puis se met lentement debout, les genoux encore flageolants. Il avait l'air si pathétique, debout dans son costume de mariage froissé, le visage strié de larmes, son monde entier s'écroulant autour de lui.

Je me suis tournée vers Marianne et James, qui essayaient encore de digérer les retombées. Le visage de Marianne était rouge et gonflé par les pleurs.

"Je pars", ai-je dit, la voix posée et calme. "Vous pouvez vous occuper de lui"

"Lilith, s'il te plaît", supplia Greg une dernière fois. "S'il te plaît, ne pars pas."

Mais j'avais déjà fini. Je me suis détournée de lui, du désordre de notre nuit de noces gâchée, et j'ai attrapé mon peignoir. Je l'ai glissé sur mes épaules, couvrant le tatouage, et je me suis dirigée vers la porte.

"Lilith", appela Greg. "Je vais changer ! Je vais arranger les choses !"

Mais je n'ai même pas pris la peine de répondre. Il n'y avait plus rien à dire.

Alors que je sortais de la pièce, j'ai entendu la voix de James percer le silence. "Voilà ce que tu as fait, Greg. Tu as tout gâché."

Et puis, les sanglots pitoyables de Greg. Ses pleurs ont résonné dans la maison, mais ils ne m'ont pas touchée. J'ai descendu les escaliers, me sentant plus légère à chaque pas. J'étais libre. Libérée de lui, libérée des mensonges, libérée de la trahison.

Mon mari a ramené une maîtresse enceinte à la maison et m'a dit d'aller vivre chez ma mère - ma vengeance a été dure.

Huit ans. Environ 2 922 jours. Environ 70 128 heures. À chaque seconde, mon cœur n'arrêtait pas de ressasser un seul nom : MIKE, mon mari. Je pensais qu'il m'aimait avec la même intensité. Je m'appelle Michelle, une épouse fidèle qui aimait son mari comme une folle, jusqu'à ce soir fatidique où mon monde a basculé...💔.

C'est un mardi soir que ma vie a déraillé. Je suis entrée dans notre salon, fatiguée par une longue journée de travail, pour trouver une femme lourdement enceinte assise sur notre canapé, en train de manger des chips.

J'ai d'abord pensé que je m'étais accidentellement trompée de maison.

Mais non, il y avait notre horrible papier peint à fleurs que Mike avait insisté pour garder, et il y avait Mike.

"Salut, Michelle", dit-il, décontracté. "Il faut qu'on parle."

Je suis restée là, figée. La femme enceinte souriait maladroitement, la main sur son ventre, on aurait dit qu'elle auditionnait pour un feuilleton.

"Voici Jessica", dit Mike. "Elle est enceinte. De mon enfant. C'est... c'est arrivé comme ça. Et nous avons décidé de vivre ensemble."

Il s'agissait sûrement d'une farce. Peut-être que je gagnerais une voiture si je ne paniquais pas ?

Mais Mike est resté sérieux, et Jessica a continué à sourire de façon exaspérante.

"Mike", dis-je lentement, "Que veux-tu dire par "c'est arrivé comme ça" ? As-tu trébuché et es-tu tombé sur elle ?"

Mike a eu l'audace de prendre un air offusqué. "Ça suffit, Michelle ! C'est sérieux. Je pense qu'il vaut mieux que tu déménages. Tu peux aller chez ta mère. Jess et moi nous occuperons la maison."

J'ai cligné des yeux. Une fois. Deux fois. Trois fois. Non, ce n'était pas un rêve.

Je m'attendais à ce qu'Ashton Kutcher surgisse pour me dire que j'avais été piégée. Mais hélas, pas d'Ashton. Juste mon mari infidèle et sa partenaire très enceinte.

"D'accord", ai-je dit calmement. "Je vais préparer mes affaires et partir."

Mike avait l'air soulagé. Le sourire de Jessica s'est élargi, comme si elle venait de gagner à la loterie. Ils étaient loin de se douter que le karma allait les frapper durement.

Je suis montée à l'étage, j'ai préparé une valise avec quelques articles de première nécessité et je suis partie sans dire un mot de plus.

Alors que je conduisais vers la maison de ma mère, le choc s'est dissipé et la rage a pris sa place. Mais ce n'était pas n'importe quelle rage.

Le lendemain, j'ai mis mon plan à exécution.

Premier arrêt : la banque. J'y suis entrée comme une femme en mission, ce qui était le cas. J'ai gelé notre compte commun.

Ensuite, j'ai rendu visite à un serrurier.

Je me souviens d'avoir entendu Mike dire à Jessica qu'ils seraient absents pendant trois jours, ce qui me laissait beaucoup de temps pour exécuter mon plan d'ensemble. C'était comme si l'univers conspirait en ma faveur, et qui étais-je pour contester le destin ?

Mon prochain arrêt : ma maison. La même maison confortable où Mike et moi avions vécu ensemble, planifiant un avenir qui était maintenant un véritable naufrage.

Le serrurier perplexe a probablement pensé que j'étais folle. J'ai peut-être un peu exagéré en demandant les serrures les plus compliquées et les plus sophistiquées qui soient. Mais si je devais faire ça, j'allais le faire bien. Et en grand.

Puis vinrent les déménageurs.

Je leur ai donné le double des clés et je leur ai demandé d'emballer tout ce que je possédais, c'est-à-dire à peu près tout ce qu'il y avait dans la maison. J'ai même pris le papier toilette.

Et le plat de résistance ? Oh, c'était encore à venir. J'ai eu une idée brillante qui rendrait cette vengeance non seulement douce, mais aussi durable.

J'ai envoyé des invitations à la fête. Des tas d'invitations. À la famille de Mike, à nos amis, à ses collègues de travail, et même à ce voisin fouineur qui se plaignait toujours de notre défunt chien.

L'invitation se lisait comme suit : "Venez célébrer la nouvelle vie de Mike ! Fête surprise chez nous, demain à 19 heures !"

Ensuite, j'ai commandé un panneau d'affichage. Oui, un panneau d'affichage. Un énorme panneau. Il a été livré et installé sur notre pelouse, impossible à manquer.

En lettres géantes et grasses, il proclamait : "Félicitations pour m'avoir largué pour ta maîtresse enceinte, Mike ! J'espère que le bébé n'héritera pas de ton infidélité !"

J'ai reculé pour admirer mon travail, me sentant comme une fée malicieuse qui venait d'exaucer le vœu le plus ironique du monde. Avec un sourire satisfait, je me suis éloignée, anticipant avec impatience le chaos qui était sur le point d'éclater.

Le lendemain soir, mon téléphone a sonné. C'était Mike, et on aurait dit qu'il faisait une rupture d'anévrisme.

"Michelle !", a-t-il crié. "Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi y a-t-il des gens chez nous ? Et c'est quoi ce panneau d'affichage insensé ?"

"Oh, ça ?", ai-je dit. "C'est juste une petite pendaison de crémaillère pour toi et Jessica. Tu n'aimes pas les décorations ?"

"Les décorations ? C'est un vrai cirque ici ! Et pourquoi je ne peux pas entrer dans la maison ?"

"Eh bien, chéri, tu m'as dit de déménager, tu te souviens ? Tu n'as jamais dit que tu allais rester. La maison était à mon nom. Alors, j'ai changé les serrures. Oups !"

Il y a eu un long silence à l'autre bout du fil. Je pouvais presque entendre les engrenages de son petit cerveau qui essayait de comprendre ce qui se passait.

"Où est-ce qu'on est censés aller ?", a-t-il finalement bafouillé.

"Je ne sais pas, Mike. Peut-être que la mère de Jessica accepterait de vous héberger ? Il paraît que les hormones de grossesse et la belle-famille font très bon ménage."

J'ai raccroché, me sentant plus légère que je ne l'avais été depuis des années. Mais ce n'est pas tout !

Dans les jours qui ont suivi, j'ai annulé l'abonnement au câble et je me suis assurée que tous nos biens communs étaient transférés à mon nom. J'ai mis la maison en vente, en prenant soin de mentionner dans l'annonce qu'elle était accompagnée d'une "installation artistique sur la pelouse avant".

J'ai fait signifier à Mike les papiers du divorce au travail. J'ai demandé expressément au facteur de se déguiser en femme enceinte. Juste pour rire.

Mais l'univers n'en avait pas encore fini avec Mike. Oh non, il avait gardé le meilleur pour la fin.

Une semaine plus tard, j'ai reçu un appel de Jessica. Oui, cette même Jessica. Elle pleurait tellement que je pouvais à peine la comprendre.

"Michelle, je suis vraiment désolée. Je ne savais pas... Mike m'a dit que vous étiez séparés. Et maintenant... maintenant il est fauché et sans abri, et je suis enceinte, et je ne sais pas quoi faire !"

Je me suis presque sentie mal pour elle. Presque.

"Eh bien, Jessica," dis-je. "j'ai entendu dire que le cirque est toujours à la recherche de nouveaux membres. Peut-être pourriez-vous créer un duo de jongleurs ? Tu jongles avec le bébé, il jongle avec ses mensonges ?"

Elle n'a pas apprécié mon humour. Tsk ! Tsk !

Il s'avère que lorsque Jessica a découvert que Mike était maintenant sans abri, fauché et la risée de la ville, elle l'a largué.

Aux dernières nouvelles, Mike vivait dans un minuscule appartement, essayant de rassembler assez d'argent pour payer les factures et se nourrir. Sa famille avait coupé les ponts avec lui, dégoûtée par son comportement.

Ils m'ont même envoyé une corbeille de fruits et une carte. J'ai mangé les fruits en faisant trempette dans mon nouveau jacuzzi.

Et moi ? Eh bien, la maison a été vendue avec une belle plus-value. J'ai déménagé dans un nouvel endroit magnifique, j'ai créé ma propre entreprise et j'ai adopté un chat. Je l'ai appelé Karma.

Alors oui, ma vengeance a peut-être été un peu exagérée. Mais soyons réalistes, ramener à la maison une maîtresse enceinte et essayer de me mettre à la porte de ma propre maison ? Ce n'est pas seulement franchir une ligne, c'est la franchir en sautant par-dessus un poteau et y mettre le feu.

En fin de compte, j'ai appris une leçon précieuse : quand la vie te donne des citrons, ne te contente pas de faire de la limonade. Presse ces citrons dans les yeux de ceux qui t'ont fait du tort, puis assieds-toi et regarde-les trébucher. C'est beaucoup plus satisfaisant.

Et rappelez-vous, les amis : les infidèles ne prospèrent jamais, mais les victimes qui ont un bon sens de l'humour ? Oh, nous nous en sortons très bien !

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Cette œuvre est inspirée d'événements et de personnes réels, mais elle a été romancée à des fins créatives. Les noms, les personnages et les détails ont été modifiés pour protéger la vie privée et améliorer le récit. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, ou avec des événements réels est purement fortuite et n'est pas voulue par l'auteur.

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