Ma fille est devenue somnambule, je l'ai suivie une nuit et j'ai été choquée par ce que j'ai vu - Histoire du jour

Ma belle-mère Cynthia a emménagé chez nous et, peu après, ma fille Lisa a commencé à se comporter bizarrement. Cela m'a profondément inquiétée. Une nuit, j'ai vu Lisa traverser la maison, somnambule, serrant son ours en peluche. Je l'ai suivie discrètement. Ce que j'ai découvert cette nuit-là m'a beaucoup choquée, menant à un plus grand mystère que je devais résoudre.

Nous étions une famille heureuse, vivant ensemble en paix. Nos journées étaient remplies de rires, de moments ludiques avec notre fille, Lisa, et de dîners familiaux chaleureux.

Tony travaillait comme analyste financier, rêvant toujours de créer sa propre entreprise, tandis que j'essayais d'équilibrer ma carrière tout en m'occupant de notre foyer.

Un soir, Tony est rentré à la maison avec une nouvelle passionnante.

"Amélie, j'ai trouvé des partenaires, et je peux enfin créer ma propre entreprise, comme j'en ai toujours rêvé !" m'a-t-il annoncé en souriant d'une oreille à l'autre.

"C'est génial, Tony !" ai je répondu en le serrant dans mes bras, me sentant fière. "Tu as travaillé si dur pour cela".

"Il y a quelque chose dont je dois te parler", a-t-il dit, l'air un peu hésitant.

"Avec nos nouveaux emplois, nous serons encore plus occupés. Maman s'est plainte de sa santé et a proposé d'emménager avec nous. Elle veut nous aider à prendre soin de Lisa."

J'ai froncé les sourcils.

"Tony, tu sais ce que Cynthia pense de notre mariage. Elle ne m'a jamais vraiment accepté."

"Je sais, mais elle a insisté", a répondu Tony. "Et nous avons vraiment besoin d'aide en ce moment".

J'ai soupiré, incertaine.

"D'accord, mais seulement parce que nous avons besoin de cette aide. Et bien sûr, elle veut emménager maintenant que les choses s'améliorent pour nous."

***

Quelques jours plus tard, Cynthia a emménagé. Elle est entrée dans la maison avec un grand sourire et un cadeau pour Lisa.

"Bonjour, Lisa ! Regarde ce que Mamie t'a apportée", a-t-elle dit en tendant à Lisa un ours en peluche.

"Merci, grand-mère !" a dit Lisa en serrant l'ours dans ses bras, ses yeux pétillant de joie.

Tony m'a regardé, espérant que je fasse un effort. "Merci, Cynthia. Je suis sûre que Lisa va l'adorer", ai-je dit en forçant un sourire.

"Amélie, je sais que nous avons eu des différends", a signalé Cynthia. "Mais je veux que ça marche pour Tony et Lisa".

"Je l'espère", ai-je répondu avec prudence.

***

Les jours se sont transformés en semaines, et j'ai remarqué des changements chez Lisa. Elle est devenue grincheuse et somnolente pendant la journée. Elle n'était pas aussi joyeuse que d'habitude, et cela m'a inquiété.

"Lisa, chérie, pourquoi es-tu si fatiguée ?" lui ai-je demandé un après-midi alors qu'elle se frottait les yeux.

"Je ne sais pas, maman. J'ai juste sommeil", a-t-elle répondu en baillant.

Ce soir-là, alors que je voulais prendre de ses nouvelles, je l'ai vue se promener. Ses yeux étaient fermés et elle semblait être dans un état second.

"Lisa, ma chérie, qu'est-ce que tu fais ?" ai-je chuchoté, en la prenant doucement par la main.

Elle n'a pas répondu, elle a juste continué à serrer l'ours en peluche. Je l'ai guidée avec précaution jusqu'au lit, sentant un nœud d'inquiétude dans mon estomac.

Le lendemain matin, au petit déjeuner, j'ai décidé d'en parler à Tony.

"Tony, j'ai vu Lisa somnambule la nuit dernière", ai-je dit en essayant de garder ma voix calme. "Elle se promenait avec l'ours en peluche que ta mère lui a donné".

Tony a eu l'air surpris. "Vraiment ? C'est étrange."

Avant qu'il ne puisse en dire plus, Cynthia, qui marchait non loin de là, est intervenue.

"Oh, c'est tout à fait normal. Tony aussi était somnambule quand il était enfant. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter", a-t-elle dit avec un geste dédaigneux de la main.

"Tu es sûre ?" ai-je demandé, en la regardant d'un air pensif.

"Absolument. Ce n'est qu'une phase", a insisté Cynthia, le ton définitif.

J'ai acquiescé, mais l'inquiétude ne me quittait pas. Plus tard dans la matinée, alors que Tony se préparait pour le travail, il fronça soudain les sourcils et vérifia son portefeuille.

"Amélie, as-tu vu l'argent que j'ai laissé dans mon portefeuille ? Il a disparu", a-t-il dit, l'air perplexe.

"Non, je n'ai pas touché à ton portefeuille", ai-je répondu.

"Peut-être que je l'ai égaré. Il est probablement quelque part dans les parages", a-t-il soufflé.

J'ai décidé d'aller chercher mon sac à main pour donner un peu d'argent à mon mari. Mais j'ai été surprise de trouver une somme bien plus importante que celle d'hier.

"Tony, regarde ça. Est-ce que c'est la somme qui te manquait ?" lui ai-je dit en lui montrant l'argent.

Tony a jeté un coup d'œil dans le portefeuille et a hoché la tête. "Oui, c'est exactement comme ça que j'ai attaché et rangé la somme dans mon portefeuille hier. C'est étrange. Peut-être l'as-tu pris par erreur ?"

J'ai secoué la tête. "Non, je suis sûre que ce n'est pas le cas. C'est vraiment bizarre."

Comment est-il arrivé là ?

Tony haussa les épaules, essayant de balayer le problème du revers de la main. "Ne nous en préoccupons pas."

Mais je n'arrivais pas à me débarrasser de ce malaise. Quelque chose n'allait vraiment pas, et je devais comprendre ce qui se passait. Cette nuit-là, je n'arrivais pas à dormir, je pensais à Lisa et aux étranges événements.

***

Les jours suivants, j'ai surveillé Lisa de plus près. Elle était toujours grincheuse et fatiguée pendant la journée, et j'ai remarqué qu'elle s'accrochait à l'ours en peluche plus que d'habitude.

J'ai décidé de la suivre si elle recommençait à faire du somnambulisme, pour voir si je pouvais trouver des réponses.

Cette nuit-là, le phénomène s'est reproduit. J'ai vu Lisa se lever de son lit, tenant l'ours en peluche serré dans ses bras. Cette fois, ses yeux étaient grands ouverts, mais elle ne m'a pas remarquée.

Elle est sortie de sa chambre et a emprunté le couloir. Je l'ai suivie discrètement, en veillant à ne pas la réveiller. Mon cœur battait la chamade tandis que je regardais sa petite silhouette se déplacer dans la maison faiblement éclairée.

Cette fois, elle est allée directement dans la chambre de Cynthia. Je me suis arrêtée devant la porte, m'efforçant d'entendre. J'ai entendu la voix de Cynthia, basse et insistante.

"Va dans la chambre de tes parents... Prends l'argent dans le coffre, Lisa. N'oublie pas que c'est notre petit secret."

Mon sang s'est glacé. Je n'arrivais pas à croire ce que j'entendais. Je suis restée figée un instant, puis je me suis précipitée dans ma chambre pour réveiller Tony.

"Tony, réveille-toi ! Il faut que tu voies ça", ai-je chuchoté de toute urgence, en le secouant pour qu'il se réveille.

Tony a ouvert les yeux en grognant. "Qu'est-ce qui se passe, Amélie ?"

"C'est Lisa. Elle est dans la chambre de ta mère. J'ai entendu Cynthia lui donner des instructions pour prendre de l'argent dans le coffre", ai-je dit, la voix tremblante.

Tony s'est redressé, l'air frustré. "Amélie, tu réagis de façon excessive. Maman ne ferait pas ça."

"S'il te plaît, Tony, viens voir", ai-je supplié.

À contrecœur, il est sorti du lit et m'a suivie jusqu'à la chambre de Cynthia. Nous avons discrètement ouvert la porte et avons vu Cynthia et Lisa apparemment endormies. Tony a soupiré d'exaspération.

"Tu vois, elles sont toutes les deux endormies. Tu fais toute une histoire pour rien", a-t-il dit en se frottant les tempes.

"Non, Tony, je sais ce que j'ai entendu", ai-je insisté.

Frustré, Tony se dirigea vers le coffre-fort.

"Je vais te prouver que tout ceci n'est qu'un malentendu. L'argent devrait être ici. J'allais l'investir dans mon projet demain."

Le visage de Tony est alors devenu pâle.

"Quoi ? Non, c'est une blague. L'argent était là ce matin !" a-t-il crié, la voix emplie de colère.

"Tony, ce n'est pas une blague. Ta mère est responsable de cette situation", ai-je dit fermement.

Le vacarme a réveillé tout le monde. Cynthia est entrée dans la pièce, l'air sur la défensive.

"C'est quoi tout ce bruit ?"

Tony s'est tourné vers elle, la fureur dans les yeux. "Maman, as-tu demandé à Lisa de voler de l'argent dans le coffre-fort ?"

Les yeux de Cynthia se sont écarquillés, et elle a commencé à nier. "Bien sûr que non ! Comment as-tu pu penser cela ?"

Juste à ce moment-là, Lisa s'est mise à pleurer, effrayée et troublée par les cris. Je me suis agenouillée et j'ai pris doucement sa main.

"Lisa, ma chérie, peux-tu nous dire ce qui s'est passé ? C'est important."

Lisa a reniflé et a acquiescé. Elle s'est dirigée vers mon sac à main et l'a pointé du doigt.

Tony a regardé dans mon sac et a trouvé l'argent manquant. Son visage s'est contorsionné de rage et de stupeur.

"Amélie, comment as-tu pu ? Tu essayais de piéger ma mère ?"

"Non, Tony ! Je ne savais pas que l'argent était là ! C'est ta mère qui l'a fait !" ai-je protesté.

Mais Tony était trop en colère pour m'écouter.

"C'en est trop. Je ne peux pas m'occuper de ça maintenant. Amélie, je pense qu'il vaut mieux que tu restes ailleurs pendant un certain temps. Maman veillera sur Lisa."

"Tony, s'il te plaît, tu dois me croire. Ce n'est pas moi qui suis en tort !" ai-je supplié, les larmes coulant sur mon visage.

Cynthia se tenait derrière Tony, un air de satisfaction caché dans ses yeux.

"C'est mieux ainsi, Amélie. Nous avons besoin de temps pour régler tout ça."

Mon cœur s'est brisé, mais je savais que je devais trouver un moyen de dévoiler la vérité et de protéger ma famille.

***

Le matin, Tony est parti travailler pendant que je commençais à emballer mes affaires. Mon cœur était lourd de tristesse et de frustration.

Alors que je rassemblais mes affaires, je suis entrée dans la chambre de Lisa et j'ai remarqué qu'elle était assise sur le lit et qu'elle parlait à l'ours en peluche.

"Lisa, ma chérie, à qui parles-tu ?" lui ai-je demandé doucement, en essayant de ne pas la faire sursauter.

Elle a levé les yeux vers moi avec de grands yeux innocents.

"L'ours en peluche, maman. Mais il ne veut plus parler."

J'ai froncé les sourcils, inquiète. "Comment ça, il ne veut plus parler ?"

Lisa a serré l'ours dans ses bras.

"Il avait l'habitude de me parler avant de se coucher. Grand-mère dit que c'est notre petit secret."

Mon cœur a sombré. C'était pire que ce que j'avais imaginé.

"Lisa, je peux t'emprunter l'ours en peluche pour un moment ? J'ai besoin de le laver", ai-je dit en essayant d'avoir l'air décontracté.

Elle a hésité, puis a répondu : "D'accord, maman. Fais juste attention à lui."

Je n'ai pas quitté la maison. J'attendais le soir pour remettre chaque chose à sa place. J'avais une intuition sur ce qui se passait et qui était derrière tout ça.

***

Ce soir-là, alors que je préparait le dîner, Cynthia est entrée dans la cuisine. Elle se tenait là, les bras croisés, l'air suffisant.

"Pourquoi n'es-tu pas encore partie, Amélie ? Tony ne veut pas d'une voleuse dans sa maison".

J'ai pris une grande inspiration, en essayant de rester calme. "J'ai des affaires à régler, Cynthia. Tout sera résolu quand Tony reviendra."

Les yeux de Cynthia se sont rétrécis. "Qu'est-ce que tu prévois ?"

"Tu verras", ai-je répondu en me retournant vers la cuisinière.

Lorsque Tony est rentré, j'étais prête.

"Tony, il faut que je te montre quelque chose", ai-je dit en tenant l'ours en peluche.

Il avait l'air fatigué. "Qu'est-ce que c'est, Amélie ?"

"S'il te plaît, fais-moi confiance", lui ai-je demandé avec insistance.

J'ai sorti l'ours en peluche et je l'ai ouvert avec précaution, révélant un petit appareil parlant à l'intérieur.

"Tony, Lisa n'était pas somnambule. Elle était manipulée par cet appareil. Cynthia l'a utilisé pour lui donner des instructions."

"C'est ridicule !" Cynthia s'est écriée, son visage devenant rouge. "Tu inventes tout ça !"

"Allons voir dans la chambre de Cynthia s'il n'y a pas l'autre moitié de l'appareil", ai-je suggéré, en gardant une voix posée.

Cynthia a reculé, les yeux écarquillés par la peur. "Non, tu ne peux pas entrer là-dedans !"

Tony, désormais méfiant, a insisté : "Maman, il faut qu'on voit."

J'ai appuyé sur le bouton de l'appareil de l'ours et j'ai parlé dedans. À ce moment-là, nous avons entendu ma voix résonner dans la chambre de Cynthia.

Tony s'est précipité et a trouvé l'autre appareil caché sous l'oreiller de Cynthia.

Lisa, entendant l'agitation, a jeté un coup d'œil dans la chambre. "Grand-mère, est-ce qu'on joue à un nouveau jeu puisque notre secret a été révélé ?"

"Maman, comment as-tu utilisé l'ours pour la contrôler ?", a-t-il dit, l'air perplexe.

Cynthia soupira en essuyant ses larmes. "J'ai mis un talkie-walkie à l'intérieur de l'ours en peluche et un autre sous mon oreiller. Quand Lisa commençait à être somnambule, je lui chuchotais des instructions à travers l'ours. Je lui disais de venir dans ma chambre et nous jouions à un jeu. Elle prenait de l'argent dans ton portefeuille et le mettait dans le sac de sa mère, et inversement."

"Maman, pourquoi ? Pourquoi as-tu fait ça ?" s'est exclamé Tony.

En larmes, Cynthia s'est finalement effondrée.

"Au début, c'était juste pour voir si ça marcherait. Puis c'est devenu un moyen pour moi de me sentir en contrôle, d'avoir un rôle dans la famille. Je n'ai pas réalisé à quel point cela allait blesser tout le monde."

Tony, rempli de colère et de déception, secoua la tête.

"Maman, ce n'est pas bien. Tu ne peux pas utiliser Lisa comme ça. Si tu veux faire partie de cette famille, tu dois arrêter ces manipulations et respecter nos vies."

Réalisant ses erreurs, Cynthia acquiesça, le visage mouillé de larmes.

"Je suis désolée, Tony", a dit Cynthia, la voix tremblante d'émotion.

"Je voulais juste me sentir utile. Je te promets que je ferai mieux. Je ne viendrai plus que le week-end et je passerai du temps avec Lisa de temps en temps."

Tony m'a regardée. "Amélie, qu'en penses-tu ?" m'a-t-il demandé doucement.

J'ai pris une grande inspiration, en essayant de retenir mes larmes.

"Cynthia, nous faisons tous des erreurs. Mais si tu veux vraiment faire partie de cette famille, tu dois nous accepter et respecter nos limites. Je pense qu'il serait bon que Lisa passe du temps avec sa grand-mère."

Cynthia acquiesça, en essuyant ses larmes.

"Je comprends. Je respecterai la paix et l'unité de ta famille."

J'ai souri faiblement, en regardant ma fille endormie et en ressentant une lueur d'espoir.

"Prenons les choses étape par étape et travaillons ensemble pour créer un environnement aimant pour Lisa".

Cynthia a tendu la main et m'a pris la mienne.

"Merci, Amélie. Je te promets d'arranger les choses."

La vérité était enfin révélée, et maintenant nous pouvions commencer le processus de reconstruction de notre confiance et de notre unité. Ce ne sera pas facile, mais avec de l'amour et de la compréhension, nous pourrons surmonter ce défi ensemble.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.