Mon père m'a demandé de ressembler à ma belle-mère pour être prise en compte dans son testament — Quand j'ai compris pourquoi, j'ai pâli

Quand le père de Penelope a insisté pour qu'elle change d'apparence pour ressembler à sa belle-mère afin d'obtenir une part de son héritage, cela lui a semblé être une plaisanterie cruelle. Mais la véritable raison derrière sa demande, dévoilée lors d'une réunion de famille, l'a laissée sous le choc et en larmes.

J'ai besoin de votre aide. S'il vous plaît. Je m'appelle Penelope, mais tout le monde m'appelle Penny. N'hésitez pas à vous adresser à moi de cette façon. Je n'ai jamais demandé de conseils en ligne auparavant, mais je suis au bout du rouleau. Tout le monde fête le 4 juillet avec des feux d'artifice et des barbecues, mais tout ce j’ai obtenu, ce sont des feux d'artifice qui explosent dans ma poitrine — et pas des feux d'artifice joyeux. À cause de mon père, j'ai la sensation que mon cœur vient d'être piétiné par une horde de taureaux en colère...

Laissez-moi revenir un peu en arrière. Mes parents, Charlie et Nina, ont divorcé il y a dix ans lors d'une violente dispute publique qui a fait jaser toute la ville. Ils ne se sont plus parlé depuis, et les choses ont été gênantes depuis, c'est le moins qu'on puisse dire. Papa s'est remarié avec une femme nommée Eloise, et après ça, je ne l'ai presque plus vu.

Bien sûr, la banque nous envoyait chaque mois une aide financière, mais la plupart du temps, j'avais l'impression que papa avait tout simplement... disparu.

Ça m'a fait mal, vous savez ? Mais bon, j'ai 22 ans maintenant, et je suppose que je suis plus du genre fille à maman de toute façon. Les raisons de la séparation de mes parents ne me concernent pas, et ça me va.

Mais ce n'est pas pour ça que je suis là. C'est à propos de quelque chose de bien plus étrange.

Alors, l'autre jour, papa m'a appelé sur FaceTime sans prévenir. C'est un homme qui communique généralement par pigeons voyageurs, donc un appel vidéo était un choc en soi. Mais ce qu'il a dit ensuite m'a laissée sans voix.

"Penny, chérie", a-t-il commencé, sa voix teintée d'une fausse douceur. "Écoute, j'organise une petite réunion pour le 4 juillet. Juste la famille, tu sais. Et..." il a traîné en longueur, puis s'est emporté : "J'ai vraiment besoin que tu "t'intègres" dans la nouvelle famille et que tu aies l'air plus "convenable".

Attends un peu. S'intégrer ? Avec la nouvelle famille que je connais à peine ? Avant même que je puisse demander ce qu'il entendait par là, il s'est lancé dans cette demande étrange.

"Je me disais, a-t-il poursuivi, que tu pourrais peut-être... je ne sais pas, détendre un peu l'atmosphère. Tu sais, ta belle-mère, Eloise, elle est blonde, et..."

Ugh, c'est parti. Voilà les comparaisons avec Eloise. C'est comme un disque rayé à ce stade.

"Papa," l'ai je interrompu, "où veux-tu en venir ?"

Il a bougé dans son fauteuil, mal à l'aise. "Eh bien", a-t-il marmonné, "peut-être que tu pourrais envisager... de teindre tes cheveux en blond ? Comme Eloise ? Et ces, euh, grosses lunettes moches que tu portes — peut-être des lentilles de contact colorées à la place ?"

Il a de nouveau hésité, mais je savais ce qu'il allait dire. Ces "grosses lunettes moches" étaient ma signature. Elles encadraient mon visage, vous savez ? Sans elles, je me sens exposée, comme un livre dont on aurait arraché la couverture.

"Changer mon apparence ?" ai-je sursauté. "Papa, tu es sérieux ?"

"Écoute, Penny," a-t-il soufflé, "je veux juste que les choses soient... plus faciles. Tu sais, pour tout le monde. Et hé, si tu fais ça, il y a quelque chose à en tirer pour toi aussi."

Il a hésité, puis s'est lancé : "Je suis en train de réécrire mon testament, et disons qu'être plus, euh, présentable pourrait être bénéfique à long terme."

Ma mâchoire s'est serrée. Bénéfique ? Était-il en train de dire que j'avais besoin d'un relooking pour obtenir une part de son héritage ? Ma colère a atteint son point d'ébullition.

"Alors, je dois ressembler à ta femme trophée pour être mentionnée dans ton testament ?" ai-je craché.

"Ne dramatise pas, Penny", a-t-il soufflé. "Ce n'est pas si important. Juste une petite teinture et quelques lentilles de contact. Vois ça comme un investissement dans ton avenir."

Un investissement ? Ce n'est pas une affaire de bourse, papa ! C'est de mon identité qu'il s'agit ! L'appel s'est terminé dans un chaos de larmes et de cris, et laissez-moi vous dire que j'étais en train de vivre une explosion d'émotions à l'intérieur.

Furieuse, je suis allée en trombe chez maman. Elle habitait juste en bas de la rue et, heureusement, elle était à la maison. Dès que je lui ai tout expliqué, son visage s'est durci.

"Oh, chérie, a-t-elle dit, je sais exactement ce qui se passe ici."

Elle m'a serré dans ses bras, et pendant une minute, c'était tout ce dont j'avais besoin.

Puis elle s'est éloignée en disant : "Écoute, tu devrais faire ce que ton père veut. Mais crois-moi, il y a plus que ce relooking. Porte la robe que je te donnerai. Présente-toi à leur fête du 4 juillet dans cette tenue, et tu verras comment les choses se dérouleront."

Mon estomac s'est retourné. L'idée de changer mon apparence juste pour faire plaisir à papa me laissait un goût amer dans la bouche.

"Mais maman, je ne veux même pas y aller", ai-je marmonné en enfouissant mon visage dans son épaule.

Elle a pris mon visage dans ses mains. "Je sais, ma chérie. Mais crois-moi, il y a une raison à tout cela. Vas-y, joue le jeu pour l'instant."

Hésitante, j'ai accepté.

Mais le problème, c'est que je ne voulais pas décolorer mes précieux cheveux noirs. J'ai donc acheté une perruque blonde au magasin et des lentilles de contact.

Le 4 juillet, j'ai porté la robe de ma mère, celle qu'elle m'avait donnée spécialement pour aujourd'hui, et j'ai souligné mon apparence avec la perruque blonde et les lentilles de contact. J'avais l'air si différente, comme une étrangère qui me regardait dans le miroir.

Après avoir donné un baiser sur la joue de ma mère, je suis montée nerveusement dans le taxi et me suis dirigée vers la fête de papa. En arrivant, j'ai senti l'odeur du barbecue et des côtes cuites au four. Les gens riaient et discutaient, et j'entendais la voix bourrue de papa qui dominait tout le monde.

Je me suis approchée nerveusement de lui et j'ai dit : "Salut, papa !".

Je m'attendais à de la surprise, mais il a été CHOQUÉ lorsqu'il s'est retourné et m'a vue. Il est devenu complètement pâle. Puis il a fait une longue grimace et m'a demandé : "Où as-tu trouvé cette robe stupide ?!"

J'avais pratiquement envie de ramper sous un rocher parce que je ne savais pas pourquoi il réagissait ainsi en me voyant dans cette robe.

Elle était bien, bien qu'assez vieille, mais elle avait l'air parfaite et fraîchement sortie de l'armoire de maman. Je pouvais encore sentir la naphtaline malgré l'application de mon parfum préféré de roses anglaises. Vous pouvez donc imaginer depuis combien de temps cette robe dormait pratiquement dans l'armoire de maman.

"Papa, qu'est-ce qui ne va pas ?" ai-je demandé nerveusement en enlevant ma perruque blonde.

C'est alors que j'ai vu un côté de lui que je n'avais jamais vu auparavant. Les yeux de papa se sont remplis de larmes et il les a laissées couler. J'étais tellement inquiète à ce moment-là.

"Où as-tu eu cette robe ?" a-t-il répété, la voix tremblante.

"Maman me l'a donnée", ai-je répondu, confuse. "Pourquoi ?"

Papa a pris une grande inspiration, luttant pour parler. "Penny, cette robe... Ta mère l'a portée lors de notre premier rendez-vous."

Mon cœur s'est effondré. "Quoi ?"

Il a hoché la tête, des larmes coulant sur son visage.

"J'ai de plus en plus de mal à te voir chaque année parce que tu ressembles à ta maman. La femme que j'ai profondément aimée et avec qui j'ai eu un énorme divorce scandaleux alors que tu n'avais que 12 ans. J'ai essayé de ne pas te voir souvent parce que mon cœur me faisait mal chaque fois que je regardais dans tes yeux et que je voyais les siens."

J'ai senti une boule dans ma gorge. "Papa..."

"J'ai pensé que si tu avais l'air différente, peut-être que ça ne me ferait pas si mal. Peut-être que je pourrais enfin t'inclure dans ma nouvelle famille. Mais te voir dans cette robe... C'est comme si je revivais tout à nouveau", a dit papa, d'une voix étouffée.

J'avais les larmes aux yeux. "Alors, tu voulais que je change d'apparence parce que je te rappelle maman ?"

Papa a acquiescé, en essuyant ses larmes. "Je suis vraiment désolé, Penny. Je ne pouvais pas te le dire en face. Ça me faisait trop mal."

J'ai pris une grande inspiration, ressentant un mélange de colère et de tristesse.

"Papa, je ne peux pas changer qui je suis. Je ne peux pas prétendre être quelqu'un d'autre juste pour te faciliter les choses. Je suis ta fille et je ressemble à maman. Cela ne changera pas."

Il m'a regardée, les yeux remplis de regret. "Je sais, Penny. Je sais. C'est juste que... Je ne savais pas comment le gérer."

Je l'ai regardé dans les yeux et je lui ai dit : "Tu dois affronter tes démons intérieurs, papa. Tu dois accepter le fait que je ressemble à maman et passer à autre chose. Parce que je ne changerai pas qui je suis."

Papa a hoché lentement la tête, son visage en disait long sur sa douleur et sa prise de conscience. "Tu as raison, Penny. Je dois faire face à cette situation. C'est juste que je ne savais pas comment l'affronter."

"Je pense que tu devrais aussi parler à maman. Peut-être que ça vous aidera tous les deux à guérir", ai-je dit en soupirant.

Il m'a regardé avec une pointe d'espoir. "Tu crois qu'elle accepterait ?"

"Je ne sais pas", ai-je admis. "Mais ça vaut la peine d'essayer."

Papa a pris une grande inspiration et a acquiescé. "Merci, Penny d'avoir été honnête avec moi."

Je lui ai fait un petit sourire. Le reste de la fête a été un flou.

Je n'arrivais pas à me concentrer sur les rires et les conversations autour de moi. Dans ma tête je ne faisais que penser à tout ce que papa avait avoué. Je n'arrêtais pas de jeter des coups d'œil vers lui, le voyant perdu dans ses pensées, luttant contre ses émotions.

Quand la fête était enfin terminée, je suis retournée chez maman. Elle m'attendait, un air soucieux sur le visage.

"Comment ça s'est passé ?" m'a-t-elle demandé gentiment.

J'ai soupiré, me sentant épuisée. "C'était intense. Papa... Il a craqué. Il m'a tout raconté."

Maman a hoché la tête, ses yeux se sont adoucis. "J'ai pensé qu'il le ferait. C'est pour ça que je t'ai donné cette robe."

Je l'ai regardée, surprise. "Tu savais que ça déclencherait quelque chose en lui ?"

Elle a souri tristement. "J'en avais le pressentiment. Parfois, nous avons besoin d'un petit coup de pouce pour affronter notre passé."

Je l'ai serrée fort dans mes bras, ressentant un sentiment de gratitude et de tristesse. "Merci, maman. Pour tout."

Elle m'a serrée contre elle en murmurant : "Je suis fière de toi, Penny. Tu t'en es sortie avec grâce."

En me retirant, j'ai ressenti de l'espoir. Peut-être, juste peut-être, les choses allaient s'améliorer.

Mais vous savez quoi ? Je suis toujours en colère. Je suis en colère que mon père m'ait fait subir ça. Je suis en colère parce qu'il a essayé de faire de moi quelqu'un que je ne suis pas, simplement parce qu'il ne pouvait pas gérer ses propres émotions.

Ce n'était pas juste. S'il aimait tant ma mère, pourquoi la quitter et commencer une nouvelle vie ? Pourquoi garder ses distances avec moi juste parce que je ressemble à la femme qu'il a aimée un jour ? Pourquoi me forcer à entrer dans la peau d'une autre personne ?

Dites-moi, était-ce juste de sa part ? Que dois-je faire ? Dois-je essayer de me réconcilier avec lui ? Ou dois-je simplement laisser tomber et passer à autre chose ? J'ai besoin de vos conseils. S'il vous plaît.

Voici une autre histoire : lorsque ses voisins envahissants ont repeint sa maison jaune vif sans sa permission pendant son absence, Victoria a décidé de leur donner une leçon hors de prix qu'ils n'oublieraient jamais.

Cette œuvre est inspirée d'événements et de personnes réels, mais elle a été romancée à des fins créatives. Les noms, les personnages et les détails ont été modifiés afin de protéger la vie privée et d'améliorer le récit. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, ou avec des événements réels est purement fortuite et n'est pas voulue par l'auteur.

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