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Sir Benjamin Slade | Source : Facebook/Bristol.Live
Sir Benjamin Slade | Source : Facebook/Bristol.Live

Un aristocrate britannique de 79 ans cherche une épouse : voici ses exigences pour la future Lady Slade

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27 nov. 2025
15:39

L’aristocrate le plus excentrique du Royaume-Uni a encore frappé — cette fois en lançant un appel public pour trouver une épouse qu’il promet de rémunérer 50 000 livres par an… à condition qu’elle soit plus jeune, fertile, et capable de cocher une liste de critères aussi longue que déconcertante.

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Sir Benjamin Slade, 79 ans, affirme chercher une femme qui, non seulement, lui donnera deux héritiers mâles, mais saura aussi gérer son domaine tentaculaire de 1 300 acres dans le Somerset — tout en maniant un fusil de chasse, en disposant d’un permis de conduire, en évitant les pays dont le drapeau est vert, et surtout en ne lisant jamais The Guardian.

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Bristol.Live

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Bristol.Live

À la recherche d’une « bonne reproductrice »

Le baronnet, qui vit dans un château du XIVᵉ siècle, a détaillé ses conditions avec un aplomb très personnel : la future Lady Slade devra avoir au moins vingt ans de moins que lui, mesurer plus d’1m68, être en excellente forme physique, et apprécier la marche rapide, les danses de salon, le bridge… tout en possédant idéalement des compétences en droit, en gestion de domaine et en comptabilité.

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Il cite Jane Austen à l’appui : « Jane Austen disait que lorsqu’on a une grande maison, il faut une épouse. »

Et la sélection continue : elle ne doit pas être Scorpion, ni Écossaise, ni issue d’un pays commençant par la lettre I et arborant du vert sur son drapeau — adieu l’Irlande, l’Italie, l’Inde, l’Iran ou la Côte d’Ivoire. Les nations où l’on ne porte pas de manteaux en hiver sont également éliminées.

Sir Benjamin le résume sans détour : il cherche une « bonne reproductrice » — et il n’est pas dérangé si la candidate a déjà des enfants. « Deux fils, trois ce serait mieux. Mais deux fils suffiraient à sauver la situation », assure-t-il.

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Bristol.Live

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Bristol.Live

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Une fille, ce n’est pas suffisant : il lui faut des héritiers mâles

Le fantasque baronnet a déjà une fille, Violet, née de sa relation avec l’entrepreneure Sahara Sunday Spain, 34 ans. Mais son obsession reste inchangée : obtenir un héritier mâle génétiquement raccord avec la lignée paternelle.

La future épouse devra également disposer d’un permis de fusil de chasse (non négociable), être capable de gérer deux châteaux, aimer le backgammon, et — détail savoureux — un permis d’hélicoptère serait « apprécié ». Elle devra aussi briller en société : « Je suis très sociable », explique-t-il, et elle devra donc être « quelqu’un qui s’intègre bien ».

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Bristol.Live

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Bristol.Live

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Ce n’est pas sexiste — Jane Austen l’a dit

Slade se défend de tout sexisme et brandit à nouveau Jane Austen comme caution intellectuelle : « Il y a toujours une dame de la maison. Les femmes dirigent les foyers : le personnel, l’organisation… elles ont l’œil pour ça. »

Le « poste » s’accompagne, en plus du salaire, d’une maison, d’une voiture, des dépenses prises en charge, de la nourriture, des vacances et d’un bonus — montant non précisé.

Les alcooliques et les consommateurs de drogue peuvent s’abstenir.

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Daily Star

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Daily Star

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Une préférence marquée pour… les propriétaires de yachts

Slade confie préférer les femmes du Canada, d’Allemagne, d’Amérique et d’Europe du Nord, qu’il qualifie de « gens similaires à moi ».

Il a toutefois réussi à glisser une remarque déjà jugée douteuse : « Je ne pense pas que me marier avec un Esquimau soit pour moi. »

Cette nouvelle chasse à l’épouse n’est d’ailleurs pas la première.

Selon lui, l’enjeu dépasse la compagnie : il s’agit de fiscalité. Une jeune épouse hériterait de son patrimoine et pourrait le transmettre sans impôts aux parents éloignés. « Les droits de succession sont de 40 %. La veuve toucherait un pourcentage pour le transfert. C’est la seule solution restante. »

Autre argument : l’assurance. « Je ne peux pas assurer une épouse plus âgée, donc plus c’est jeune, mieux c’est. »

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Welsh Sports

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Welsh Sports

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Sa vie sentimentale : entre yachts, héritiers… et chats

Né de Sir Michael Nial Slade et Angela Clare Rosalind Chichester, Sir Benjamin a hérité de son titre en 1962. Installé à Maunsel House, un domaine somptueux, il cultive depuis longtemps la réputation d’un aristocrate haut en couleur.

En 2005, il avait déjà proposé de léguer son domaine à un inconnu le plus proche de son ADN familial. Il rejetait alors les lecteurs du Guardian, les homosexuels, les communistes et les habitants de caravanes.

Et en 2008, il lâchait cette phrase restée célèbre : « Je veux quelqu’un qui a des yachts. »

Aujourd’hui, il confirme : « Un petit capital serait utile. Une grande fortune, encore plus. »

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Daily Star

Sir Benjamin Slade pose sur une photo partagée le 23 novembre 2025. | Source : Facebook/Daily Star

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Sa vie amoureuse est à l’avenant. Marié à Pauline Myburgh jusqu’en 1991, il a attribué leur divorce à… ses 17 chats.

Plus tard, il a quitté Bridget Convey en 2017 lorsque, à 50 ans, elle « ne pouvait plus » lui donner d’héritier.

Il l’admet : « Il y a plein de charmantes jeunes femmes prêtes à se marier à 70 ans. »

Mais pour lui, la romance n’a rien à voir là-dedans. C’est une affaire de lignée.

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