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"Honteux, indécent et dégueulasse": La mère de Marie Trintignant fustige impitoyablement Bertrand Cantat

Iana Legland
13 mars 2018
15:11

La sortie de son dernier album en décembre 2017 avait déjà créé une controverse, mais son retour sur scène a indigné la mère dont la fille est décédée sous ses coups mortels il y a 15 ans.

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Closer nous parle de Nadine Tritignant, la mère de Marie Tritignant tuée par son compagnon Bertrand Cantat en 2003.

Le cœur et l’esprit de cette mère et grand-mère n’ont pas pu supporter l’annonce de son retour sur scène. Nadine Trintignant était l’invitée de l'émission Stupéfiant ! ce lundi 12 mars sur France 2.

L’animatrice de l’émission a interrogé la réalisatrice sur le retour sur scène en solo de Bertrand Cantant, ancien compagnon de sa fille Marie disparue à l’âge de 41 ans sous les coups mortels de ce dernier.

Nadine Trintignant s'est exprimée dans l'émission Stupéfiant ! sur le retour sur scène en solo de l'ancien leader du groupe Noir Désir, l'auteur de coups mortels portés à sa fille Marie en 2003.

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Cette grand-mère de 5 enfants (dont les 4 fils de Marie Tritignant) est revenue longuement sur la polémique autour des concerts du chanteur. "Je trouve honteux, indécent, dégueulasse qu'il aille sur scène. Comment ose-t-il ?", s’est indignée la réalisatrice.

Dans cette interview avec Léa Salamé, la mère de Marie Trintignant a également révélé que selon ses recherches dans toute l’histoire de la musique un tueur ne s'était déjà produit sur scène.

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Elle estime que Bertrand Cantat peut seulement "écrire pour des chanteurs, qui eux n'ont pas tué".

Quant aux fans de l’ancien membre de Noir Desir qui vont à ses concerts, Nadine Tritignant se dit ne pas être en mesure de "les juger." Elle se pose tout de même des questions :

"Je me demande ce que les gens, qui y vont, pensent du sang, des coups et des larmes. Qu'est-ce qu'ils en font ? Je peux m'en étonner..."

Nadine Trintignant a par ailleurs salué l’initiative de certains maires de "refuser qu'un meurtrier vienne dans leur ville." A titre d’exemple, après une lettre de "désapprobation" du maire PS de Saint Nazaire, le tueur de sa fille a été ainsi supprimé de l’affiche du prochain Festival Les Escales, qui se deroulera fin juillet dans cette ville de la Loire-Atlantique.

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