François Cluzet n'a jamais pardonné Bertrand Cantat pour le meurtre de Marie Trintignant
François Cluzet, indigné et ému, insulte violemment Bertrand Cantat.
Pure People nous parle de François Cluzet et de la manière dont il a réagit sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché" qui a été diffusée samedi 30 septembre.
Ce samedi 30 septembre, François Cluzet était venu faire la promotion du film "L'école buissonière" sur le plateau d'"On n'est pas couché". Laurent Ruquier a proposé à l'acteur de 62 ans de parler des moments importants de sa carrière.
Ainsi, avec humour et nostalgie, le comédien est revenu sur ses souvenirs de tournage, comme par exemple "la découverte fantastique d'Adjani" dans L'été meurtrier (1983), le "cadreur hors pair" qu'est Claude Zidi qui l'a dirigé dans Association de malfaiteurs (1987) ou bien encore sa "rencontre fantastique avec Depardieu et Balasko, deux immenses acteurs" avec lesquels il a joué en 1989 dans Trop belle pour toi.
Mais les choses sont devenues plus fortes en émotions lorsqu'est venu le film de Samuel Benchetrit "Janis et John", dans lequel François Cluzet avait tourné aux côtés de Marie Trintignant, son ex-compagne et la mère de son fils Paul qui est aujourd'hui âgé de 24 ans.
"J'ai adoré ça car c'était un film de dingue. Evidemment c'est le souvenir avec Marie puisqu'elle est morte juste après, assassinée par cet enc*lé de Cantat", a-t-il déclaré.
On pouvait sentir toute sa colère et sa douleur mais l'acteur a réussit à se maîtriser et a continué en évoquant des souvenirs un peu plus heureux: "C'est un souvenir fantastique pour moi parce que je me prenais pour John Lennon. C'était le rôle de ce ringard d'acteur qui d'un seul coup endosse l'habit de John Lennon, et Benchetrit est un super metteur en scène", a-t-il conclu.
C'est en 2003 que Marie Trintignant est décédée suite aux violents coups que Bertrand Cantat, qu'elle fréquentait depuis plusieurs mois, lui avait infligé. Le musicien avait été condamné à huit ans de prison avant d'être placé sous contrôle judiciaire jusqu'en juillet 2011.
En juin 2015 François Cluzet avait affirmé qu'il ne pardonnerait jamais. "Il a enlevé sa mère à mon fils en lui portant plusieurs coups mortels. (...) Après cette tragédie, dans les années 2000, je me suis beaucoup investi dans les associations de femmes battues. (...) Comment un gars de 1,85 mètre a-t-il pu frapper Marie, qui ne pesait que 50 kg ? J'aimais beaucoup cette femme. J'ai eu un fils avec elle", avait-il déclaré à l'époque.