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Françoise Nysse a trouvé la force de parler du suicide de son fils Antoine

Quentin Autier
26 avr. 2018
04:34

Françoise Nyssen se confie sur le suicide de son fils Antoine.

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Closer nous parle de Françoise Nyssen qui s'est confiée avec beaucoup de pudeur sur le suicide de son fils Antoine dans le portrait qui lui était consacré dans le "Journal du Dimanche" le dimanche 22 avril.

Françoise Nyssen est une femme qui se fait plutôt discrète. Pourtant, la minister de la Culture a accepté de répondre aux questions du Journal du Dimanche qui lui a consacré un portrait le dimanche 22 avril.

Elle est rapidement revenue sur un épisode extrêmement tragique et douloureux de sa vie, le suicide de son fils Antoine survenu en 2012 alors que le jeune homme n'avait que 18 ans.

La ministre a commencé par montrer des tableaux réalisés par son fils aux journalistes en disant: "Il avait seize ans et demi" avant d'ajouter: "La question de bonheur est difficile pour moi, et en même temps, il me donne de la force."

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C'est cette force qui lui a permit d'aller de l'avant et de fonder l'Ecole Domaine du Possible en 2015 comme elle l'avait révélé lors d'une interview accordée à l'Obs en juin 2017: "C'est grâce à Antoine que, Jean-Paul [son mari - NDLR] et moi, nous avons eu l'énergie de créer l'Ecole Domaine du Possible. C'est grâce à lui que nous avons l'énergie d'avancer. C'est grâce à lui que je suis ici."

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Dans la même interview, la ministre révélait les derniers prononcés par son fils qui était un enfant précoce dyslexique, dyspraxique et surdoué : "Ça me rendra heureux de savoir que vous vous portez bien et que vous faites les choses que vous aimez." Elle ajoutait : "Il y a un moment crucial où j'ai compris cela. C'était il y a trois ans. Nous avions été invités en Inde, dans une école extraordinaire, où avait été organisé un colloque au cours duquel des gens du monde entier confrontaient leur expérience. Et là-bas, on m'a demandé de faire, en anglais, la synthèse des travaux. Eh bien, me croirez-vous, j'ai fait un discours d'une traite, comme si la langue de Shakespeare m'était naturelle. C'était, j'en suis sûr, Antoine qui me l'avait soufflé."

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