Interview de Laeticia pour Le Point : questionné sur son authenticité, le journaliste en arrive aux insultes

Etienne Gernelle s'en prend à Renaud Revel

Etienne Gernelle, le patron de la rédaction du Point, clashe très fort le 21 juin 2018 le chroniqueur média Renaud Revel qui avait mis en doute l'authenticité de l'interview exclusive de Laeticia Hallyday publiée par l'hebdomadaire en avril.

Etienne Gernelle était présent dans l'émission Village médias sur Europe 1, et parlait de la toute première interview de Laeticia Hallyday qu'elle avait accordée au Point en avril dernier.

Le 10 avril, Renaud Revel, un journaliste et chroniqueur médias avait affirmé sur son blog que Laeticia n'avait pas répondu elle-même aux questions, mais qu'un de ses proches, le communiquant Mathieu Laine, avait lui-même rédigé les réponses avant de les envoyer au Point.

Etienne Gernelle déclare maintenant qu'une relecture de l'interview a été faite "par Laeticia Hallyday. Et l'écriture a été faite par moi." Et il va également jusqu'à tacler Renaud Revel pour ses propos diffamatoires.

"Faut pas répéter les bêtises racontées par un certain Renaud Revel, bidonneur bien connu qui a raconté n'importe quoi ! [...] Renaud Revel a raconté n'importe quoi, il a bidonné ! Il faut dire les choses !"

"Tout ça est parti d'une mauvaise blague, lancée par Renaud Revel, qui a été racontée partout [selon laquelle] j'avais même pas été à Los Angeles et que quelqu'un d'autre avait fait l'interview. Sauf qu'il y a des photos, c'est quand même important."

C'est donc bien Etienne Gernelle qui a mené l'interview, après avoir pris la place de Sébastien Le Fol, directeur de la rédaction du Point "qui avait un problème de visa. [...] je l'ai remplacé à la dernière minute.". Même s'il reconnait en revanche, que Matthieu Laine était bien présent lors de celle-ci, mais que ce n'est pas étonnant.

"Il était dans la pièce, mais comme dans 90 % des interviews qui sont faites. J'ai fait l'interview de Macron il y a quelques mois et il y avait quatre collaborateurs de Macron dans la pièce. C'est habituel."