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Une fille de 14 ans dans le coma meurt 2 jours après que les médecins aient décidé d'arrêter de prendre soin d'elle

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22 juin 2018
05:45

Elle était âgée de 14 ans, Inès est décédée cette semaine après avoir été victime d'une maladie auto-immune et plongée dans un état végétatif. Elle nous a quitté au CHU de Nancy jeudi dernier, peu de temps après l'arrêt des soins. Une décision prise par les médecins et validée par la justice.

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AmoMama vous fait part de cette histoire rapportée par France Bleu.

Inès était âgée de 14 ans, elle est entrée dans un état végétatif et a été admise au CHRU de Nancy, là où elle est décédée jeudi dernier. Une information qui a été confirmée par les avocats des parents de la fille ainsi que par une source hospitalière.

L'adolescente était entrée dans le comas après avoir été touchée par une maladie neuromusculaire auto-immune, elle est décédée le surlendemain de l'arrêt des soins qui avaient été mis en place par l'équipe médicale. La décision avait été validée par la justice plusieurs fois.

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Il s'agit là d'un combat judiciaire ayant duré plusieurs mois. Les parents de la fillette avaient déjà contesté la procédure d'euthanasie en étant passé devant le tribunal administratif, la cour d'appel, le Conseil d'Etat ainsi que la Cour européenne des droits de l'Homme.

C'est la décision des médecins, qui avait été appuyée par plusieurs expertises, qui a donné raison aux équipes du CHRU. L'avocat des parents de la fille cnsidère cette situation comme un 'gâchis énorme'.

"Il y a eu de l'incompréhension, des recours, des dialogues impossibles, beaucoup de violences dans l'émotion, dans l'affectif. On ne pouvait pas imaginer un départ d'Inès dans des conditions sereines. Il n'y a pas de gagnant, tout le monde est perdant. Inès, évidemment, ses parents mais je suis convaincu que l'équipe de soin, le CHRU est abîmé par cette affaire. Ca s'est passé dans le conflit, l'incompréhension."

Pour l'avocat de la famille, il s'agit d'une affaire qui prouve que la loi Léonetti encadrant la fin de vie est "mal écrite". Il ne sait toujours pas si les parents tiennent à poursuivre le CHRU pour l'arrêt des soins ou la prise en charge d'Inès.

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