Meurtre d'Alexia: Jonathann Daval nie avoir tué sa femme, et est sous traitement pour dépression
Faut-il prendre au sérieux la nouvelle version de Jonathann Daval ?
Les parents et la soeur de la jeune femme de 29 ans, retrouvée morte et partiellement brûlée le 30 octobre dans un bois de Gray (Haute-Saône), ont été convoqués ce mercredi matin par le juge d’instruction en charge de l’affaire.
Accompagnés de leur avocat, Me Jean-Marc Florand, ils ont dû faire face à de nouvelles accusations portées par Jonathann Daval.
Le mari d’Alexia, 34 ans, mis en examen depuis qu’il a reconnu le meurtre de sa conjointe à la suite d’une dispute, avait été extrait de sa cellule à sa demande, afin d'être entendu de nouveau le 27 juin dernier.
Selon les informations du Parisien, il aurait pour la première fois fait mention d'un "complot familial". Jonathann Daval dirait donc que les parents d'Alexia Daval seraient impliqués d'une façon ou d'une autre dans cette affaire.
Quand les preuves accablantes s'étaient tournées contre lui, Jonathann Daval avait avoué avoir étranglé sa femme alors qu'il avait été pris d'un accès de colère, mais il a toujours nié avoir brulé le corps. Cependant, on apprend à présent que Jonathann Daval a changé sa version, et qu'il nie maintenant avoir tué Alexia.
Selon lui, il aurait assisté à la scène, mais accuse à présent son beau frère d'avoir assassiné la jeune femme de 29 ans.
L'informaticien de 34 ans accuse désormais son beau-frère, Grégory Gay, d'avoir involontairement étranglé Alexia lors d'une soirée raclette chez les parents de la victime. Selon lui, toute la famille aurait alors décidé de se taire et de faire passer le meurtre pour une disparition.
Ce changement de version n'est pas réellement pris au sérieux par la justice, au vu de l'était psychiatrique de Jonathann Daval. Celui-ci est en effet sous traitement contre une dépression. Cependant, son avocat assure qu'il est "moins fragile" et qu'il a digéré "le choc du décès de son épouse".
De plus, sa nouvelle version ne colle pas du tout avec les éléments de l'enquête. Rien n'indique que Jonathann Daval ait pu disposer de l'aide d'un complice.