Dorian, un serveur de 24 ans, a été battu à mort à Rennes. Ses parents brisent le silence
Rennes. Décès après une agression, 4 hommes mis en examen pour assassinat
Dorian Guéméné, un jeune homme de 24 ans, a été roué de coups dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 juillet, à l'extérieur d'une boîte de nuit à Rennes.
Le dimanche 8 juillet, le jeune homme est malheureusement décédé de ses blessures. Le même jour, trois hommes ont été interpellé, ainsi qu'un quatrième le lundi.
Les quatre individus âgés de 22 à 28 ans ont été mis en examen mardi pour "meurtre avec guet-apens" et "violences aggravées", ces dernières charges retenues car ils s'en sont également pris à l'ami de Dorian, qui l'accompagnait.
Le parquet de Rennes a d'ores et déjà pu établir que la victime avait eu "une altercation verbale avec plusieurs individus au sein de la discothèque, nécessitant l'intervention des agents de sécurité qui avaient invité les mis en cause à quitter l'établissement".
Dorian et son ami sont sortis de la discothèque 20 minutes après cette altercation. C'est là que les quatre hommes qui les attendaient à l'extérieur se sont jetés sur eux.
Dorian a reçu plusieurs coups au visage alors qu'il était au sol. Son ami est parvenu à se relever, et a pu prévenir les secours. Pris en charge par le SAMU, Dorian est décédé dimanche.
Une cérémonie de crémation aura lieu mardi 17 juillet. Dès ce mercredi soir, la famille de Dorian Guémené invite à lui rendre un hommage, sur les lieux de la scène de violences. Des photos et des bougies seront déposées.
Dorian travaillait comme serveur dans un bar de Rennes depuis plus d'un an. De 14 à 18 ans, il avait reçu une formation de jeune sapeur pompier.
"J’étais si fier de lui… Il a fait tellement de bonnes choses, exprime son père. Il était plein de vie, enthousiaste tout le temps."
"Notre enfant était toujours joyeux, de bonne humeur. Il était volontaire, généreux, dit aussi sa mère. Aimant les gens, il avait trouvé sa place en étant serveur au bar le Kenland."
Mis en examen jeudi, pour "meurtre avec guet-apens" et "violences aggravées", les quatre agresseurs présumés ont été écroués ce mercredi.