logo
AccueilDivertissement

Selon les experts, voici pourquoi votre médecin ne vous écoute probablement pas

Liana Ratsiorimanana
24 août 2018
09:11

Une étude a révélé que les médecins ne passent en moyenne que 11 secondes à écouter leurs patients avant de les interrompre.

Annonces

Naykky Singh Ospina, l'un des auteurs de cette étude, a attiré l’attention sur le manque d'attention de nombreux médecins à l'égard de leurs patients.

Intitulée Eliciting the Patient's Agenda - Secondary Analysis of Recorded Clinical Encounters, (litt. Etablissement de l'ordre du jour du patient - Analyse secondaire des consultations cliniques enregistrées), l'étude a été publiée dans le Journal du General Internal Medicine.

Annonces

Suivez-nous sur notre compte Twitter @amomama_usa pour en savoir plus.

"Nos résultats suggèrent que nous sommes loin d'atteindre un programme centré sur le patient",

a déclaré Ospina.

Les chercheurs ont cité quelques raisons potentielles pour expliquer le manque apparent d'attention des médecins à l'égard de leurs patients.

Source: Shutterstock

Source: Shutterstock

Il s'agit notamment du manque de formation en communication, des contraintes de temps et de l'épuisement professionnel.

Ces résultats surprenants ont été obtenus après une analyse minutieuse de 112 consultations enregistrées entre médecins et patients dans des cabinets de médecine générale du Minnesota et du Wisconsin, y compris à la clinique Mayo et ses cabinets affiliés.

Annonces

Selon cette étude, 67 pour cent des patients ont été interrompus après avoir répondu et 36 pour cent des médecins posent même des questions qui invitent les patients à orienter la conversation.

La situation est encore pire pour les spécialistes, qui ont accordé encore moins de temps que les médecins généralistes.

Cependant, cela peut être dû au fait que les spécialistes sont souvent informés plus tôt de la raison de la visite.La recherche a révélé que 49% des patients en consultation généraliste étaient en mesure de relater leur cas, alors que seulement 20% des patients en consultation spécialisée pouvaient le faire.

Source: Shutterstock

Source: Shutterstock

Ospina a déploré que l'interruption précoce n'est pas une bonne pratique.

"Si elles sont faites avec respect et dans l'intérêt supérieur du patient, les interruptions du discours du patient peuvent clarifier ou cibler la conversation, et donc faire profiter aux patients.

Pourtant, il semble plutôt improbable qu'une interruption au début de la consultation, même pour clarifier ou cibler, puisse être bénéfique",

a précisé l'auteur.

Annonces
Annonces
Articles connexes