Gênes : Comment une famille a miraculeusement échappé à la mort, grâce à leur petit garçon
Ce mardi 14 août, un pont à Gênes en Italie s’est effondré provoquant plusieurs victimes. On compte actuellement 38 morts à la suite de l’effondrement, dont 3 Français.
Ce mardi 14 août, un pont de l’autoroute A10 de Gênes en Italie s’est effondré. D’après les premières images du drame, la ville était frappée par un violent tempête au moment du fait. C’est ce qui expliquerait la raison de cet effondrement dramatique.
Selon un témoin interrogé par une chaîne de télévision locale, le pont a été frappé par la foudre d’après cet individu, c’est ce qui aurait fragilisé la structure qui, rappelons-le, a été construit vers les années 1960.
À quelques secondes près, son chauffeur, un homme de 37 ans, était lui aussi aspiré dans une chute mortelle. "Il pleuvait, il pleuvait tellement fort qu’on ne pouvait pas rouler vite", témoigne-t-il dans Il Corrierre della Serra. Il s’est même dit qu’il allait ralentir encore un peu pour maintenir la distance de sécurité avec la voiture devant, estimant qu’avec cette pluie, il ne pourrait pas freiner à temps.
Parmi les personnes touchées, une famille a eu de la chance. C'est Maître Léonine qui raconte comment un coup du hasard lui a sauvé la vie, à elle, ainsi qu'à sa famille.
"Nous sommes partis en Italie ce matin en prévoyant une première étape à Gènes. Quelques kilomètres avant, un énorme orage a débuté. On roulait au ralenti. À la sortie du tunnel, on s’est engagés sur le pont ", commence t-elle par raconter sur Twitter.
"On a vu quelque chose bouger à 150 mètres devant nous. Le cerveau ne connecte pas immédiatement. Mon mari m’a dit depuis avoir senti une sorte d’aquaplaning, la voiture partir légèrement à droite, puis à gauche. Là, on a vu le pylône du pont partir, s’en aller sur la droite."
En réaction naturelle face à cela, ils ont tenté de faire marche arrière. "Évidemment, ça bloque immédiatement. Alors on fait la seule chose à faire. On sort de la voiture sous la pluie battante, on détache notre fils de 3 ans aussi vite que possible, mon mari le prend dans ses bras, et on court sans se retourner."
"On a vu d’autres gens courir, hurler, en laissant comme nous leur voiture sur le pont. C’est sans importance mais la nôtre y est toujours, portières ouvertes, clé sur le contact. Évidemment pour l’instant elle y restera. Et peu importe. "
"Je pense juste aux victimes. Et je remercie mon fils de nous avoir contraint à un arrêt de 10 secondes, 15 minutes plus tôt, pour récupérer doudou et tétine dans le coffre."