
Emmanuel Macron en froid avec un proche: "Fini le temps des mots doux"
La relation entre Emmanuel Macron et Gérard Collomb semble être bien plus tendue qu'auparavant.
Europe 1 nous parle du présidement Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur Gérard Collomb entre qui rien ne va plus. Sûrement une mésentente dûe en partie à l'affaire Benalla mais aussi certaines remarques du ministre.
Il était un de ses plus fidèles complices et pourtant aujourd'hui ils semblent ne plus être très proches. Des dissensions qui peuvent s'expliquer partiellement par l'affaire Benalla, du nom du tristement agent de sécurité du chef de l'État.
D'après les informations rapportées par le JDD, les deux hommes partageaient des repas à intervalles réguliers et se voyaient souvent,au moins une fois tous les lundi depuis l'investiture d'Emmanuel Macron.
Mais depuis la période estivale, ces rendez-vous ont pris fin. L'Élysée l'a expliqué par le fait que l'agenda du président est extrêmement chargé depuis la rentrée.
Et il faut dire que les dernières déclarations publiques du ministre de l'Intérieur n'arrangent pas la situation. Lors de son passage sur BFMTV le jeudi 6 septembre, Gérard Collomb n'avait pas hésité à tacler Emmanuel Macron.
"Peut-être, les uns ou les autres, nous avons manqué d’humilité. (…) En grec, il y a un mot qui s’appelle hubris, c’est la malédiction des dieux. Quand, à un moment donné, vous devenez trop sûr de vous, vous pensez que vous allez tout emporter. Il y a une phrase qui dit que 'les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre', donc il ne faut pas que nous soyons dans la cécité " avait-il déclaré.
Le Parisien parle de la situation en disant: "cette sortie au canon sur l’arrogance de l’exécutif n’était pas concertée avec le chef de l‘Etat, qui ne l’a pas du tout appréciée" avant d'ajouter "Fini le temps des mots doux".
Un dîner secret a même été organié entre le ministre de l'Intérieur et le couple présidentiel.

Source: Getty Images
"Je lui ai dit ce qui n’allait pas, il m’a répondu. Le président voit bien que les temps sont durs. La première année, c’est la plus difficile. Vous êtes dans une espèce d’enthousiasme collectif", a déclaré Gérard Collomb au journal.
Dans un récent article nous vous parlions plus en détails de l'affaire Benalla.