
"Eviter qu'une minorité bloque le pays": Edouard Philippe réagit au mouvement des "gilets jaunes"
Face à la crise provoquée par le movement des "gilets jaunes", le Premier ministre français multiplie les prises de paroles.
Après les promesses d’une "super prime" à la conversion pour certains Français la semaine dernière, juste à la veille de la manifestation de ce week-end, Edouard Philippe était l’invité du journal "20 heures" sur France 2 dimanche soir.
Au lendemain du mouvement contre la hausse des taxes sur le carburant, le premier ministre a pris la parole, mais n’a pas répondu aux révendications des manifestants :

Source : Youtube / France 3
"On a entendu de la colère mais on a aussi entendu de la souffrance, l’absence de perspectives, l’idée que les pouvoirs publics depuis longtemps ne répondaient pas aux inquiétudes et au sentiment de déclassement, d’abandon ressenti par une partie de la population", a reconnu M. Philippe à propos de la mobilisation de ce samedi 17 novembre avant d’insister :

Source : Youtube / France 3
"Ce n’est pas quand ça souffle qu’il faut changer de cap, le cap que nous avons fixé nous allons le tenir"
Selon sa déclaration, le gouvermenent compte donc bien maintenir la taxe carbone. "La transition écologique ne peut être réussie que si nous accompagnons effectivement, pratiquement, les Français (…) Nous voulons les libérer de cette dépendance à la voiture."

Source : Youtube / France 3
Ce mardi, Edouard Philippe a aussi évoqué la mobilisation des "gilets jaunes" devant les élus de "La République en marche" à huis-clos à l'Assemblée nationale.
"On respecte et on entend les manifestants. C’est une mobilisation qu’il ne faut pas négliger. Au-delà de la manifestation on a aujourd’hui un sujet d’ordre public : éviter qu’une minorité bloque le pays. Le président de la République s’est fait élire sur un cap : ce cap nous allons le tenir". a-t-il répété devant les députés de son camp.
Quant au président de la République, Emmanuel Macron a commenté hier pour la première fois les protestations des "gilets jaunes" depuis la Belgique.